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Drone de la Résistance contre Ryad: MBS en panique

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le chef d'état-major de l'armée saoudienne et la délégation l'accompagnant ont rencontré des responsables militaires irakiens à Bagdad. ©Arabnews

Peu d'analystes se sont donnés la peine depuis ces dernières heures marquées par la saignée grave des troupes US en Irak où Aïn al-Asad a été visée à coup de roquettes 122 mm contre quoi ni les radars italiens de l'US Army, ni les Patriot et encore moins Avenger n'ont pu rien, de relever un "significatif concours de circonstance": il y a eu d'abord ces aveux particulièrement cuisants du commandant en chef du CentCom, Mckenzie sur fond de diffusion de quelques minutes d'une vidéo tournée sur les lieux de la première frappe au missile balistique visant Aïn al-Asad; presque le même jour les médias ont annoncé la visite surprise d'une haute délégation militaire saoudienne à Bagdad, conduite par le chef de l'état -major. Les analystes auraient remarquer que le général saoudien n'a pas tari d'éloge dès son arrivée à l'adresse de l'armée irakienne qui rappelons-le, n'a cessé ces dernières années de subir le terrorisme de Daech, financé par Riyad. A vrai dire, les Irakiens ont du mal à oublier ces quelques 5000 kamikazes que le trône saoudien a envoyés ces dernières années en Irak dont les deux derniers datent du 19 novembre quand les deux terroristes dont un de nationalité saoudienne se sont fait exploser sur la place Tayaran de Bagdad. 

Plus d'un analystes estiment que la visite inopinée des généraux saoudiens en Irak, alors même que l'armée saoudienne s'enlise à Maarib, trahit la faiblesse organique d'un royaume qui a peu d'avoir à subir dans les jours à venir non plus seulement des missiles et des drones yéménites, mais encore ceux de la Résistance irakienne. Les 23 et 26 janvier, la Résistance irakienne a revendiqué deux attaques aux drones contre la capitale saoudienne en représailles à l'attaque terroriste de Tayaran. Il y a trois jours , les frappe aux drone et aux missiles d'Ansarallah se sont soldées par des missiles qui se sont abattus sur la capitale Riyad et qui, au contraire du mois de janvier, n'ont même pas pu être interceptés par le système THAAD. Riyad est venu à Bagdad demander un répit auprès de la Résistance irakienne? Fort possible.  Le coup anti US de cette meme Résistance martyrisée depuis trois ans par les frappes US/Israël l'a prouvé: la région assiste à l'émergence d'une nouvelle puissance balistique qui domine de son poids antiimpérialiste la Mésopotamie. Riyad n'a pas l'intérêt désormais à ouvrir ses vannes terroristogène en direction de l'Irak. 

Le chef d'état-major de l'armée irakienne, le lieutenant-général Abdul Amir Rashid Yarallah, a reçu mardi son homologue saoudien au siège du ministère de la Défense, en présence d'officiers supérieurs. Ils ont discuté des perspectives de coopération et de la coordination militaires entre les deux pays.  Ensuite, le ministre irakien de la Défense, Jumaa Enad Saadoun, a reçu dans son bureau le chef d’état-major général des forces armées saoudiennes et la délégation l’accompagnant. L'agence de presse russe Sputnik a lié la visite du chef d'état-major de l'armée saoudienne à Bagdad à des rumeurs récentes par l'Associated Press, qui a rapporté que des "drones chargés d'explosifs" avaient été lancés depuis l'Irak pour attaquer le palais royal saoudien à Riyad en janvier dernier.

Sputnik ajoute : L'agence a cité un haut responsable de l'un des groupes de résistance en Irak, disant que « les engins piégés qui ont visé le palais royal saoudien à Riyad le mois dernier, avaient été lancés depuis l'intérieur de l'Irak.  Le responsable, qui a requis l'anonymat, a expliqué que « 3 drones lancés depuis des zones situées à la frontière irako-saoudienne, sont entrés en collision avec le complexe royal de Riyad le 23 janvier ». A en croire l’Associated Press,  Washington « estime que l'attaque contre le palais Al-Yamamah le 23 janvier a été lancée de l'intérieur de l'Irak », mais il n'a pas expliqué comment les États-Unis sont arrivés à cette conclusion. Et bien à partir d'aujourd'hui aussi bien Riyad que Washington pourront avoir le coeur net : le sang irakien vaut autant que le sang américain ou saoudien... 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV