La frappe aérienne signée Biden qui a visé dans la nuit de jeudi à vendredi la ville d'Abou Kamal, faisant un mort dans les rangs de la Résistance irakienne alliée de l'armée syrienne, pourrait s’avérer particulièrement dangereuse pour les Américains puisque la Syrie « a le S-300 » et qu’elle « compte bien s'en servir ». En allusion aux frappes aériennes américaines contre l’Est de la Syrie, le chef du comité international du Conseil de la Fédération Konstantin Kosachev a déclaré vendredi aux journalistes que l'agression militaire américaine contre la Syrie conduirait à une escalade de tensions dans la région et à l'échec de la normalisation esquissée de l'interaction entre Washington et Téhéran dans le cadre de l'accord nucléaire.
« L'attaque américaine intervient alors que les détails d'une attaque à la roquette du 22 février contre la zone verte de Bagdad ne sont toujours pas définis. Ainsi, les États-Unis s'arrogent une fois de plus le droit de mener une enquête, de prononcer une sentence et de l'exécuter à l'amiable et sans respecter les normes et principes du droit international. Or, cette histoire devient étrangement dangereuse, lorsqu'elle intensifie la possibilité d'un affrontement militaire dans la région et perturbe la normalisation de l'interaction Iran-USA dans le cadre du PGAC (Plan global d’action commun) », a-t-il déploré.
Konstantin Kosachev a déclaré que les Américains devraient s’exprimer clairement sur cette attaque. Il a en outre souligné que l'Iran aidait les forces syriennes dans la lutte contre le terrorisme.
Le Pentagone a déclaré vendredi matin que l'armée américaine avait frappé des positions appartenant à des groupes de Résistance dans l'est de la Syrie sur ordre du président Biden.
En réponse aux frappes de ce vendredi des États-Unis contre le nord-est syrien un responsable du ministère syrien des Affaires étrangères a déclaré que cette action violait le droit international.
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