Une fois de plus, des convois transportant du matériel logistique pour l'armée américaine ont fait l’objet d'attaques en Irak. Ce jeudi, deux convois de la coalition internationale dirigée par les États-Unis ont été pris pour cible dans les provinces irakiennes de Bagdad et Babil, rapporte l'agence de presse Saberin proche de la résistance irakienne.
A l’heure qu’il est, la coalition soi-disant anti-Daech n’a pas fait de commentaire sur l’attaque.
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Arrivés en Irak principalement depuis la frontière syrienne à l'ouest ou la frontière koweïtienne au sud, les convois transportant du matériel logistique pour les troupes américaines stationnées dans diverses bases militaires en Irak ont été à plusieurs reprises la cible d'attaques à la bombe en bordure de route, au cours de ces derniers mois.
Les attaques de représailles se poursuivent alors que les groupes de résistance irakiens avaient averti que la date limite pour le retrait des troupes américaines par le gouvernement du Premier ministre irakien Mustafa al-Kazemi était expirée.
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A la suite de l’assassinat ciblé de deux hauts commandants de la Résistance par un drone américain le 3 janvier 2020 près de l’aéroport de Bagdad, le Parlement irakien a voté une loi exigeant le retrait des troupes étrangères d’Irak.
Considérant les troupes américaines présentes dans leur pays comme des forces d’occupation, les partis et les factions irakiens sont nombreux à appeler à leur retrait immédiat.
Ayant mis le retrait de ses troupes d’Irak à l’ordre du jour, Washington n’a toutefois pas caché son intérêt à envoyer des troupes en Syrie notamment pour maintenir sa présence militaire dans la région, contrecarrer l'influence turque dans le nord de la Syrie, ressourcer Daech dans le sud et soutenir les Forces démocratiques syriennes (FDS) au détriment du président Bachar al-Assad, dans le trafic et le pillage du pétrole de la Syrie; d’où l'intensification des affrontements entre l’armée syrienne et les milices kurdes.