Le Pentagone accuse la Russie de vouloir éterniser sa présence en Syrie afin de défier la position des États-Unis en Asie de l’Ouest.
« La concurrence entre les grandes puissances intensifie le niveau de risque et d’incertitude dans une partie du monde déjà risquée et incertaine : le Moyen-Orient », a déclaré le chef du Commandement central américain.
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Le général du Corps des Marines, Kenneth F. McKenzie, a déclaré, lundi 8 février dans un discours à l’Institut du Moyen-Orient, que la Russie et la Chine se disputaient le pouvoir et l’influence à travers tous les aspects dans la région.
« Les États-Unis sont confrontés à une concurrence croissante dans la région de la part de la Russie et de la Chine qui se disputent le pouvoir et l’influence grâce à une combinaison de moyens diplomatiques, militaires et économiques », a-t-il déclaré dans le discours d’ouverture de la convention virtuelle de l’institut.
« La Russie cherche à saper et à perturber l’influence américaine pour réaffirmer sa propre identité en tant que puissance mondiale », a déclaré le général américain. Et d’ajouter : « La Russie a également des raisons économiques pour se déplacer au Moyen-Orient, y compris la déstabilisation des ventes d’armes. Elle cherche également à établir des bases permanentes en Syrie et au Soudan ».
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« En septembre 2020, en réponse à une augmentation dangereuse des interactions non autorisées et dangereuses de la Russie avec les forces de la coalition, le CENTCOM a déployé un radar Sentinel et des véhicules de combat Bradley dans la zone de sécurité de l’est de la Syrie et augmenté les patrouilles aériennes de combat au-dessus des forces américaines », a-t-il déclaré.
« Je soupçonne que la Russie continuerait de contester la présence américaine alors que des opportunités se présentent », a souligné Kenneth F. McKenzie.
Par ailleurs, le porte-parole du Pentagone, John Kirby, a annoncé que l’armée américaine n’était pas autorisée à fournir une protection aux sociétés d’exploration pétrolière et à leurs employés dans le nord-est de la Syrie.
Répondant aux questions lors de sa conférence de presse quotidienne, Kirby a réitéré que la mission de l’armée américaine en Syrie consistait uniquement à « combattre Daech » en Syrie.
Interrogé sur une protection américaine sur les champs pétroliers sous le contrôle des Forces démocratiques syriennes, Kirby a répondu : « À l’exception de certains pouvoirs accordés pour protéger les civils lorsqu’il est nécessaire, le personnel et les entrepreneurs du département américain de la Défense ne sont pas autorisés à soutenir les entreprises, les employés et les fonctionnaires qui tentent de développer les ressources pétrolières dans le nord-est de la Syrie ». Déclarant que les États-Unis avaient encore 900 soldats dans la région, Kirby a prétendu que les FDS continuaient de lutter contre Daech.
