Et si ce n'était que ce séisme "aérien" que vit en ce moment même Israël sur fond de ce quadruple interception, capture et détection puis destruction de drones de combat et de reconnaissance israélien et pas des moindres car un drone tactique israélien figure aussi sur le tableau de chasse des unités de DCA intégrée Hezbollah-Gaza, entre 1er et 4 février! Alors même que le vendredi 5 , le sous secrétaire du Hezbollah a promis au régime israélien de faire du ciel du sud Liban et pourquoi pas de l'ensemble du pays du Cèdre où l'Armée travaille en toute harmonie avec la Résistance un "filet à chasser drones sionistes" et ce, dans la perspective de chasses encore plus grandes de taille par exemple des F-16 ou des F-15, on a appris que de très "fortes explosions" s'étaient produites quelques heures plutôt, à savoir dans la nuit de jeudi 4 février à Haïfa!
Aucun des médias mainstream n'y ont pas fait attention, absorbés qu'ils étaient par le discours d'un Biden qui n'a pas même prononcé une fois le nom d'Israël. Et pourtant dans un contexte marqué par les coups de bluff à répétition des officiels sionistes dont le chef d’état-major est allé la semaine dernière jusqu'à parler d'un " déblocage de fond à l'effet de frapper l'Iran sans ou avec les Américains", il ne fallait pas perdre une telle nouvelle, Haïfa figurant depuis longtemps sur la liste des cibles "iraniennes" en Israël.
N12 d’Israël a été l'un des rares médias à en parler et en ces termes : "De fortes explosions ont secoué jeudi la ville généralement sereine de Haïfa, dans le nord d'Israël...Les explosions ont été entendues en provenance de la zone de l'ancienne usine de produits chimiques de Haïfa dans la baie de Haïfa. Le bâtiment était en cours de démolition conformément aux permis obtenus de la ville et en coordination avec les FDI et la police israélienne ... et pourtant les habitants se sont plaints d'avoir eu la peur de leur vie puisque totalement pris au dépourvu par les déflagrations car ils n'avaient reçu aucun avertissement à l'avance des autorités de la ville". Et le média sioniste d'ajouter aussitôt :
" Haïfa Chemicals a pourtant fermé ses opérations à Haïfa il y a quelques années et déplacé ses activités vers le sud. et des incidents similaires provenant du complexe de l'industrie pétrochimique de Haïfa, situé au cœur d'une population civile, n'ont pas vraiment lieu de se produire. A vrai dire, depuis la double déflagration du port de Beyrouth le 4 août de l'année dernière, les autorités ont accéléré l'évacuation des réservoirs d'ammoniac, ce qui rend doublement curieuses ces explosions inhabituelles".
Y a-t-il une partie autre que la Résistance à s'intéresser à une destruction totale de Haïfa? Il semblerait les Israéliens qui multiplient en ce moment les coups de bluff prétendant être capables d'entrer en conflit direct contre l'Iran soupçonnent leur plus grand sponsor à savoir les Etats-Unis. En effet, pour un président US qui a déjà appelé la plupart de ses alliés sans se daigner de lancer un coup de file à Netanyahu qui se sait d'ailleurs totalement en disgrâce, il n'est pas trop difficile de refaire le coup de Beyrouth à Haïfa. D'autant plus que le port a déjà fait l'objet d'une grosse polémique Israël/USA de lm'époque de Trump dont le MAE s'y même rendu, quitte à bloquer l'investissement de Pékin dans l'un des méga projet d'assainissement d'eau de toute la région. L'affaire a même coûté à l'ambassadeur chinois en poste à Tel-Aviv sa vie.
Haaretz écrit craintivement : "Les responsables israéliens ont refusé de commenter l'histoire, n'empêche que le chaos politique intérieur a poussé la question en arrière-plan. Mais après les élections de mars - les quatrièmes en moins de deux ans - le nouveau gouvernement doit s'attaquer au problème. Des sources ici affirment que l'administration Biden soulèvera à nouveau la question. Le président Biden n'a pas encore appelé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu; il a appelé de nombreux autres dirigeants mondiaux.
La Maison Blanche a été interrogée à ce sujet et a fait une déclaration très vague lorsqu'elle a été interrogée à ce sujet: «Nous avons une relation longue et durable avec Israël, une relation de sécurité importante, je suis sûr qu'ils discuteront de cela et d'une série de questions quand il y a aura un contre entre le président Biden et Israël", a déclaré aujourd'hui l'attachée de presse de la Maison Blanche, Jen Psaki"
Et le journal d'ajouter : "La nouvelle Route de la Soie exposé le problème de l’implication des entreprises chinoises dans des projets d’infrastructure majeurs sensibles en Israël . Par exemple, l'administration Trump a demandé à Israël l'année dernière d'autoriser les garde-côtes américains à effectuer un contrôle de sécurité du nouveau port. mais Israël l'a refusé quitte à s'attirer un avertissement strict des États-Unis à Israël pour limiter les liens avec la Chine. Cet avertissement a abouti au rejet par Israël des propositions chinoises de construire l'usine géante de dessalement d'eau, à Palmachim, dans le centre d'Israël. Le site se trouve à proximité d'une importante installation israélienne d'essai de missiles et de lancement de satellites que la Chine pourrait espionner, selon Washington et en communiquer les donnés à ses partenaires et alliés dont l'Iran avec qui il veut signer un accord stratégique de 25 ans."
Le site souligne soudain qu'une inspection militaire US refusée, cela pourrait revenir à beaucoup de chose dont surtout la colère de Washington contre un Israël à qui les Etats Unis tendent à octroyer le rôle de Big Brother dans la région du Moyen Orient. En effet c'est aller trop en avant que de vouloir prétendre défendre quelque chose que les USA n'aiment pas. Et le site de citer : Amos Gilead, ancien chef de la division de recherche du renseignement militaire israélien, a déclaré que les Israéliens «doivent coopérer pleinement avec les Américains. Il existe un consensus aux États-Unis sur la Chine en tant que menace et Israël doit en tenir compte. Il n’y a pas de coordination entre les organes impliqués en Israël. Chacun prend ses propres décisions, et c'est très mauvais »
Pour une entité israélienne qui tente d'afficher un front uni face à l'axe de la Résistance, c'est bien limite surtout que le site nous apprend que "Haifa Chemicals, complexe où les explosions du jeudi ont eu lieu, appartient à la société holding américaine Trance Resource Inc., contrôlée par le groupe Trump. Les coprésidents du groupe sont ses fondateurs Jules Trump et son frère Eddie Trump, des hommes d'affaires juifs américains nés en Afrique du Sud" avant de préciser aussitôt : "qui n'ont aucun lien avec l'ancien président américain Donald Trump"! Visiblement des "armes orbitales", les Américains ne les utilisent pas que contre leurs ennemis...Ils en usent au besoin contre leurs propres acolytes. C'est dire à quel point Kochavi bluff quand il se veut menaçant envers Biden.
