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Drones de combats, de reconnaissance, kamikaze, de guerre électronique activés ; l’heure H s’approche

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une unité de drones du CGRI installée sur la base de Khark./Fars

L'Iran a lancé de puissants drones et est désormais imité par les armées occidentales. Celle de l'objet anglo-saxon en fait partie.

Des armées occidentales, dont celle de la Grande-Bretagne, ont annoncé que dans leurs nouvelles planifications afin de rehausser le niveau de leurs capacités militaires, elles chercheraient surtout à faire usage de drones armés peu coûteux. Ce modèle a été appliqué en Iran depuis des années. Les lignes qui présentent quelques modèles du bataillon de drones de la RII .

Ababil-3, un drone efficace et peu coûteux

Ce drone a été conçu suivant une planification qu'on pourrait qualifier de simple, ce qui permet de réaliser une production en masse à vitesse accélérée aux frais inférieurs une fois comparés aux drones de la classe Shahed-129 ou Bayraktar. Il n'empêche que l'utilisation du drone Ababil-3 reste toujours une option efficace et convenable dans les opérations de lutte contre les terroristes, trafiquants et contrebandiers ou malfaiteurs.

Shahed-133, petit avion sans pilote capable de transporter des bombes

Un autre modèle de puissants drones iraniens à offrir un rapport frais-efficacité raisonnable est le drone Shahed-133, un modèle pour la fabrication duquel les techniciens de l’industrie de défense iranienne se sont inspirés du drone Shahed-129. Le Shahed-133 est capable de transporter deux petites bombes guidées. Les forces armées iraniennes disposent aussi de drones de la famille Mohajer-6 qui ont les mêmes capacités que le Shahed-129, en ce qui concerne la capacité à transporter des bombes de petite taille. Le drone Mohajer-6 est capable de transporter quatre bombes, alors que la planification simplifiée de la coque assure à cette arme un coût de production moindre.

Des drones indigènes sont fabriqués en Iran alors que le pays a été dès le début du projet sous les sanctions grandissantes les plus dures ; ce qui n’a pas empêché l’industrie défensive et militaire iranienne de présenter régulièrement de nouveaux acquis. Or, dans le cas du voisin du nord-ouest de l’Iran, la Turquie, les cas d’écrasement de drones Bayraktar ont permis de découvrir qu’il n’y a, en principe, aucune pièce fabriquée en Turquie, dans ce drone turc ! Presque toutes les parties principales de Bayraktar, de l’engin au système optique, passant par le mécanisme de contrôle, sont fabriquées dans des pays occidentaux, notamment le Canada et les États-Unis.

En réalité, l’idée de l’utilisation des drones puissants et peu onéreux est née en Iran. Les Européens ont commencé à recopier cette approche, un deuxième exemple officiel d’imitation européenne à l’image des acquis militaires et défensifs iraniens, après le cas des bateaux Bladerunner du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI).

L’Iran s’impose comme la première puissance mondiale dans le domaine de la fabrication de drones

L’Iran est donc la première puissance mondiale dans le domaine de drones à s’être focalisé sur les avions sans pilote puissants et à frais raisonnables. C’est une réalité qui se répercute dans diverses évolutions y compris dans le processus de progrès que tout le monde pourrait constater auprès des groupes de résistance au Liban aussi bien qu’à Gaza. Ces derniers ont dévoilé leurs tout derniers acquis il y a quelques jours, signe que les consultations et aides fournies par la RII ont bel et bien révélé leurs impacts constructifs.

Après la publication d’images sur les manœuvres militaires de la Résistance palestinienne, une arme semblait attirer le plus l’attention des analystes et des experts militaires de la région. La photo montrait le nouveau drone-kamikaze des combattants palestiniens qui semblent avoir réussi leur premier coup dans ce domaine.

Dans la fabrication de ce petit drone, les combattants palestiniens auraient utilisé avec originalité du bois et de la mousse syntactique. Au premier abord, le drone-kamikaze de la Résistance palestinienne pourrait ne pas paraître très fort ou très efficace, mais il dispose d’un engin et contient environ cinq kilogrammes de matière explosive. Il s’agit en apparence d'armes simples et pas chères, mais que l’ennemi israélien devra payer le prix fort pour les affronter.

Quelle est l'originalité des drones et roquettes de la Résistance palestinienne?

Chaque roquette Qassam coûterait moins de 100 dollars à la Résistance palestinienne; mais une fois tirée en direction des territoires occupés, la DCA israélienne devra utiliser des missiles du fameux Dôme de fer pour les intercepteurs et cela entraîne des coûts financiers très élevés pour Tel-Aviv. En outre, la DCA israélienne deviendrait tout à fait inefficace au cas où la Résistance palestinienne aurait recours au tir multiple de roquettes, c'est-à-dire, plusieurs dizaines de roquettes à chaque tir .

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SOURCE: FRENCH PRESS TV