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Apocalypse : des frappes de missiles conjuguées d'Ansarallah-Gaza contre les ports israéliens en mer Rouge et en Méditerranée?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Israël : méga surprise d’Ansarallah? (Photo d'illustration)

Plus personne au monde n'ose désormais traiter à la légère les mises en garde d'Ansarallah, plus personne et surtout les Israéliens! Alors que le fameux sous-marin Dauphin que l'entité sioniste s'est fait offrir sur le dos du contribuable allemand et dont elle a imprudemment annoncé le départ il y a une semaine pour le golfe Persique où il devrait contribuer aux frappes aéronavales US contre l'Iran, semble s'arrêter net à l'entrée du détroit de Bab el-Mandeb, par crainte d'avoir à essuyer l'une des centaines de mines marines qui y sont plantées, la Résistance yéménite vient de promettre une méga surprise pour l'année 2021 : déjà qu'en Syrie, cette année a plutôt mal commencé avec une spectaculaire attaque hybride contre la base US à Deir ez-Zor, il n'y a aucune raison que cette surprise, Ansarallah ne la fait pas avant Riyad à Tel-Aviv.

Surtout que le navire USS Nimitz que les Américains maintenaient en mer Rouge, soit à quelques milliers de kilomètres des côtes iraniennes de peur qu'il ne subisse les foudres du CGRI, vient d'annoncer son entrée en bercail laissant derrière lui le sous-marin israélien et une coalition Tel-Aviv -Manama-Abou Dhabi craintive à l'idée de se trouver, seul et orphelin de père et nez-à-nez avec l'axe de la Résistance. Ce départ précipité que plus d'un analyste occidental, dit avoir été causé entre autres raisons, par la spectaculaire attaque contre le port d'Aden, puisqu'au moment de l'attaque, le navire se trouvait toujours en mer Rouge achevant l'opération du transfert de troupes de Somalie au Yémen, aurait impliqué en effet guerre électronique, tirs de missiles croisières, voire drones, soit un cocktail bien plus compliqué que tout ce qu'a connu de surprenant la guerre de l’Empire contre le Yémen.

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Toujours est-il que sans l'USS Nimitz qui fuient la région avec ses 60 avions de combat répartis à bord des croiseurs lance-missiles USS Princeton (CG 59) et USS Philippine Sea (CG 58) et du destroyer lance-missiles USS Sterett (DDG 104), l'entité israélienne devra se sentir bien orpheline. Même si le commandant en chef de son armée de l'air, Amikam Norkim a encore bluffé vendredi, affirmant qu'il s'apprêtait à organiser des manœuvres aériennes conjointes avec les Emirats dans le ciel du golfe Persique. 

A vrai dire, ces coups de bluff, les Israéliens sont les premiers en réaliser le degré de dangerosité : « pourquoi mentir alors qu'on sait que sans l'appui US, Israël n'est pas à même de faire quoi que ce soit face aux 400 000 missiles des ses ennemis, encerclés qu'il est par eux?, s’interrogeait Yisak Brick, le général réserviste il y a quelques jours. A ces 400 000 missiles que le Sioniste croit n'appartenir qu'au Hezbollah et à Gaza, il convient d'ajouter aussi l'arsenal de haute précision et fort complexe d'Ansarallah.  

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La chaîne 12 de la télévision israélienne y revient, reconnaissant de façon on ne peut plus claire et sans doute au terme d'un an d’examen des attaques spectaculaires de la Résistance yéménite, l'ouverture d'un 4ème front anti-Israël avec en perspective des attaques majeures pouvant viser Eilat, port stratégique sioniste, jumelle de Djeddah, puisque abritant la flotte navale et les raffineries et les sites énergétiques israéliens. Citant l'armée sioniste, la chaîne 12 dit : “L’armée israélienne croit que le Yémen s’est transformé désormais en un nouveau front et qu'il faut se préparer pour le combattre car en termes militaires et politiques, le gouvernement Hadi n'existe plus, l'axe Riyad-Abou Dhabi ne mène pas le jeu et qu'Ansarallah, sur le point de s'emparer de Maarib a très clairement annoncé vouloir frapper les intérêts israéliens. Or ces intérêts se trouvent entre autres à travers des cargos et des pétroliers qui traversent le détroit de Bab el-Mandeb, ou encore via le port d'Eilat situé à 1 700 kilomètres des frontières yéménites où Ansarallah a des missiles balistiques allant jusqu'à 2000 kilomètres.

Et d’ajouter : “Ansarallah a développé des drones et des missiles de haute précision qui sont en mesure d’atteindre Israël d’autant plus que l’Iran a fourni à Ansarallah des armes modernes ; voici un nouveau danger stratégique pour Israël”.

Ce samedi, 2 janvier, Al-Masdar fait état d'un état d'alerte maximal décrété par Israël sur ses ports du Sud, Eilat, Eliphaz,... au bord de la mer Rouge. “Le ministère israélien des Affaires militaires vient de recevoir des informations selon lesquelles Ansarallah aurait reçu des missiles balistiques à moyenne et longue portée, ce qui lui permet de préparer une offensive dans un proche avenir contre Israël. En plus des missiles balistiques, le Yémen dispose de drones kamikazes capables de couvrir de très longues distances, comme en témoignent les frappes de l'année dernière du Yémen sur l'Arabie saoudite. La distance entre la frontière yéménite et la frontière de la Palestine occupée est d'environ 1 700 kilomètres, ce qui indique que les frappes seront toujours menées à l'aide de missiles balistiques à longue portée”, dit la chaîne 12. 

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Et dire que le récent message d'Ansarallah à l'adresse de Gaza où le “mouvement houthi” a rendu hommage à la première manœuvre militaire à balle réelle de Gaza sous un commandement unifié pourrait n'être qu'un prélude à une “double surprise anti-Israël”, “une vaste campagne de missiles et de drones contre les ports israéliens” qui viserait une bande portuaire reliant Eilat à Ashkelon. La DCA “multicouche israélienne”, diligentée sous un centre de commandement conjointe Ansarallah-Gaza. Après tout, entre Ashkelon et Eilat, il n'y a que quatre heures de route et le centre de commandement intégré de la Résistance dispose des missiles pour toutes les distances.   

“Ansarallah a réservé une surprise à révéler en 2021 pour l’Ennemi”, a déclaré Abdallah Yahya al-Hakem, chef des services de renseignement et de reconnaissance du gouvernement de Salut national, qui a fait part, vendredi 1er janvier, lors d’une interview avec la chaîne Al-Masirah, d’une opération de renseignement préventive, au niveau intérieur aussi bien qu’extérieur, contre l’ennemi saoudien et ses “alliés”.

« Nous avons préparé une surprise à révéler en 2021 pour l’ennemi dont les conséquences seront plus frappantes que celles de 2020”, a ajouté Al-Hakem avant de souligner que l’infiltration d’Ansarallah dans les “régions contrôlées” par les agresseurs et leurs mercenaires » mettait en évidence la faiblesse du front ennemi et l’inefficacité de sa structure défensive ».

De nombreux observateurs tendent de voir à travers cette mise en garde une claire allusion non pas seulement à l'Arabie des Salmane mais encore à Israël qui tend imprudemment à multiplier ses bâtiments dans le détroit de Bab el-Mandeb. « Al-Hakem a rappelé que les combattants d’Ansarallah avaient réussi, en 2020, à s’infiltrer dans les rangs de l’ennemi lors de l’opération al-Bunyan al-Marsous », tout comme la Résistance palestinienne dont les opérations d'infiltration à partir de Gaza en direction des ports gaziers sionistes ont révélé beaucoup de choses et on sait qu'à l'état-major de la Résistance, les « données se partagent ». L'USS Nimitz qui vient de quitter la mer rouge et le golfe Persique en sait quelque chose! 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV