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Vers un face-à-face inoui US Navy/ CGRI ou comment les USA risquent de perdre tout crédit

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le sous-marin Fateh (Archives)

Mercredi et en réaction à l'annonce de l'arrivée de l'USS Georgia dans le golfe Persique, le vice président du Parlement iranien a affirmé que le batiment à propulsion nucléaire était d'ors et déjà dans le filet de l'Iran : "quand l'ennemi s'approche de nous, nous sommes largement plus confiants que d'habitude car nous l'avons en ligne de mire. Notre cordon de sécurité commence dans le golfe Persique pour s'étendre à la mer d'Oman puis allaer vers le nord en océan Indien. Tout ce qui y bouge et qui est potentiellement un emenace pour notre sécurité est dans notrre viseur.. on pourrait ne pas frapper cette cible mais s'en emparer... Dasn le cas contraire, une frappe contre un batiment nucléiare, ce sont les Amis des USA dans la région qui devraient s'en inquiéter car toute fuite de radioactivité nuira d'abord à eux, qui dépendent pour l'eau potable des eaux du golfe Persique".. 

Une destruction de l'USS Georgia par les missiles iraniens est-elle en vue? 

En effet en guerre tout est possible mais cette fois c'est plutôt aux alliés US soit les membres de la coalition anti Iran qu'il appartient en avoir peur. Car le clash "naval" de nature nucléaire dans le golfe Persique il y en a eu et à chaque fois ce furent les alliés de l'oncle Sam qui en ont pâti. 

Le 8 janvier 2007, le sous-marin USS Newport News opérait submergé dans la mer d'Oman au sud du détroit d'Hormuz quand il a heurté le pétrolier japonais Mogamigawa. Selon un porte-parole de la marine, la collision s'était produite à la suite de l'effet venturi. Le pétrolier a survolé la zone où le sous-marin a été submergé, ce qui a créé un effet de succion qui a forcé le sous-marin à remonter à la surface. L'incident était la troisième collision entre un sous-marin nucléaire américain et un navire civil japonais. Le commandant du sous-marin a été limogé après l'incident. Le sous-marin est revenu en service après des réparations et la marine américaine a payé un montant non spécifié au propriétaire du pétrolier japonais ayant subi des dommages.

Autre incident, le 20 mars 2009, un sous-marin américain à propulsion nucléaire et un autre navire américain sont entrés en collision dans le détroit d'Hormuz non loin des frontières maritimes iraniennes de l'Iran. Le sous-marin Hartford roulait d'environ 85 ° pendant la collision et a subi des dommages importants à sa voile, son périscope et son avion de proue bâbord, totalisant plus de 100 millions de dollars de dégât. Quinze marins ont été blessés dans la collision entre le sous-marin USS Hartford et le navire amphibie, l'USS New Orleans. Une enquête de la marine sur la collision de l'USS Hartford avec un navire de la marine avait dressé une image de membres d'équipage de sous-marins qui s'endorment au travail, passant trop de temps loin de leurs stations et bavardant de manière informelle tout en travaillant. Mais ces images ont semblé surtout aux experts une manouevre de diversion visant à cacher "une main tierce qui aurait provoqué la collusion". Toujours est-il que les réparations devaient initialement coûter 37,4 millions de dollars. Cependant, en novembre 2009, les coûts de réparation avaient déjà dépassé 100 millions de dollars. Le coût de la réparation finale était de 120 millions de dollars lorsque Hartford est revenu au travail en février 2011.

L'USS New Orleans a été réparée à Bahreïn pour 2,3 millions de dollars et ce sur le dos de l'allié bahreni et saoudien de Washington. Ceci dit, commandant du sous-marin a également été renvoyé après l'incident.

Il s'agissait de la deuxième collision impliquant un sous-marin nucléaire américain dans le détroit d'Hormuz en un peu plus de deux ans. La question est : de pareilles collusions pourraient-ils survenir à l'USS Georgian? Après tout la zone A2/AD iranienne qu'a définit le vice Président du Parlement iranien est bien large et on l'a vu l'Iran a pendant ces 4 dernières décennies l'a bien doté de quoi surprendre ses ennemis: en Iran il n'y pas que des silos ou champ sous-terrains à missile...Il y a beaucoup d'autres choses qui seront révélées le moment venu. 

L’Iran est présent par exemple dans les eaux libres, notamment dans le golfe d’Aden, le détroit de Bab el-Mandeb, la mer Rouge, le canal de Suez et la mer Méditerranée. Lors de ses missions lointaines, la flotte iranienne utilise ses divers destroyers de fabrication locale tels que Jamaran et Sahand, et d’autres destroyers comme Alborz, Alvand et Sabalan. Et puis pour la partie visible de l'iceberg, l'Iran a de très beaux sous marins qui pour ne pas être nucléaires, n'en demeurent pas moins furtifs. Ce sont des sous-marins avec de vaillants effectifs à bord prêts à '"s'emparer des sous-mains" adverses lors de tout clash à venir. 

On pense à Ghadir , un sous-marin de 120 tonnes et de 29 mètres de long, propulsé par un moteur diesel et muni de deux tubes de 2 torpilles et de missiles. Les sous-marins de la classe Ghadir, ayant des qualités "furtives" les rendant difficilement détectables au sonar, sont destinés aux opérations côtières en eaux peu profondes, notamment dans le golfe Persique.Ils ont une vitesse de surface maximale de 10 nœuds et une vitesse submergée maximale de 8 nœuds.

Le sous-marins Ghadir aurait lancé différents types de torpilles, à savoir Valfajr et Hoot. Les missiles de croisière anti-navires Nasr-1 et Jask-2 (tir en immersion) seraient tous deux lancés avec succès, ce dernier étant développé spécifiquement pour le lancement à partir de sous-marins. Les navires de la classe sont également capables de poser des mines navales en plus de récupérer des hommes-grenouilles pour des opérations spéciales.

Mais il existe aussi Fateh , le sous-marin, Fateh ( Le conquérant  en persan), ou le premier submersible « semi-lourd » de la flotte iranienne, un modèle entre les sous-marins de poche de type Ghadir et ceux de la classe « kilo » qu’utilise déjà l’armée du pays. Le vaisseau, qui pèse près de 600 tonnes, peut tirer des missiles de croisière – d’une portée non précisée – mais aussi des torpilles et des mines marines. Il peut opérer à plus de 200 mètres en dessous du niveau de la mer avec une autonomie de 35 jours. Le sous-marin Fateh a une vitesse de 11 nœuds et est capable de voyager submergé à 14 nœuds. Le sous-marin est armé de quatre torpilles de 533 mm. Il peut transporter huit mines marines et deux torpilles de réserve. En 2020, lors de l'exercice annuel "Zolfaghar 99", est réalisée la première démonstration opérationnelle du navire de classe Fateh.

 

Quant à Kilo, il est de 3.000 tonnes et 70 mètres de long à propulsion diesel-électrique, et plutôt destinés aux opérations en eaux profondes dans l'océan indien dont l'Iran est aussi riverain. Les 3 sous-marins lourds, Nouh, Younes et Tariq du type du sous-marin Kilo jouent un rôle important pour assurer la sécurité des eaux territoriales de l’Iran. Et le CGRI sait comment s'en servir dans une logique A2/AD... 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV