A peine quelques heures avant la "tonitruante" frappe aux missiles dans la nuit de dimanche à lundi contre l'ambassade-base US dans la zone verte de Bagdad, attaque que Pompeo a mis aussitôt à profit, comme si il s'y attendait, pour proférer ses injures de charretiers à l'encontre de la Résistance, le chef du CentCom, le général McKenzie, retranché quelque part en Irak (Aïn al-Asad?) dans la cadre d'une visite totalement en catimini a lancé cette phrase via le téléphone à quelques journalistes : « Mon jugement est que nous sommes dans une très bonne position et que nous serons prêts, quoi que les Iraniens ou leurs alliés décident de faire ».
Le général que l'AFP dit s'être rentré tout juste de Syrie et là encore dans le cadre d'une visite tout autant discrète pour y rencontrer les forces américaines déployées à al-Tanf" commentait évidemment la perspective d'un clash avec l'axe de la Résistance qui, selon les calculs des stratèges du Pentagone, devrait tout raison garder impliquer à la fois deux fronts irakien et syrien, soit une vaste zone étendue entre l'ouest de l'Irak à al-Anbar d'une part où les Hachd viennent de commencer une nouvelle offensive et renforcer leur présence jusqu'aux frontières saoudiennes et Deir ez-Zor en Syrie de l'autre où l'US Army a subi il y a quatre jours une flagrante attaque aux drones simultanée à al-Omar.
D'ailleurs c'est devenue une palissade, une obsession même, pas une seule intervention de McKenzie ne se passe sans qu'il revienne sur la perspective de "l'implacable riposte iranienne" à l'assassinat de Soleimani dont la frappe au 13 missile Qiam contre Aïn al-Asad le 8 janvier 2020 n'a été qu'un prélude. L'allusion à l'état de préparation US renvoie à cette obsession. Or le général McKenzie, à la tête de près de 120.000 GI's répartis en 120 bases militaires au Moyen-Orient, ment et il ment comme il respire !
Dimanche soir, juste avant que l'ambassade-base américaine avec ses unités de batteries de missiles Patriot à quoi s'ajoutent des batteries laser de C-Ram ne fassent l'objet de cette salve de 11 missiles made in US (!!) et que la frappe soit filmée presque sous tous les angles possibles et imaginables et ce, à partir des bâtiments adjudants comme si la CIA y avait implanté ses agents pour faire plus "m'as tu vu", un convoi logistique US circulant la route international de Nasseriyah près de Bassora au sud a été visé. Le convoi circulait non loin du Koweït par où l’Amérique continue à transiter ses armes et munition en direction d'Aïn al-Asad en attente du clash ultime US/Résistance. Cette attaque, la troisième, depuis la rupture du cessez-le-feu que la Résistance irakienne avait accepté juste avant la présidentielle US puisque l'Etat irakien le lui avait demandé, n'avait pas tardé à être revendiquée par "Qassem al Jabarin", groupe lié à la Résistance qui a juré continuer puisque les Irakiens sont souverains et qu'ils en sont assez des USA et de leurs troupes, de leurs ingérences soft et hard et de leurs plans terroristes et déstabilisateurs.
Mais cette signature, le coup trop "hollywoodien" contre l'Ambassade-Base US ne la porte pas: ces disons 11 missiles tirés contre la zone verte semblent d'ailleurs l'avoir été en totale coordination avec le personnel dans un seul et unique objectif : promouvoir les C-RAM et faire passer le message que McKenzie a bien formulé. ""Les troupes US sont en bonne position"". A comprendre donc qu'une attaque identique à celle lancée par le CGRI contre Aïn al-Asad se heurterait cette fois à une contre-attaque d'envergure.
Mais ce "False Flag" US, décidément planifié pour ralentir la saignée que subit sous les coups de la Résistance, l'industrie militaire US en Asie de l'Ouest avec des "Patriot" fléchissants, des Abrams de pacotille, des F-35 poupée, des F-18 défaillants a-t-il été un succès? Ou en d'autres termes, les bases américaines et leurs attroupements ont-ils une quelconque chance d'être sauvés des eaux, une fois l'heure H balistique, dronesque sonnée?
Avia.pro, site militaire russe répond :
" Des inconnus ont tiré au moins 11 roquettes non guidées sur la base militaire américaine située dans la "zone verte" de Bagdad. Pour repousser le coup, le système de missile antiaérien américain C-RAM a été utilisé, qui a tiré plusieurs milliers d'obus sur des cibles, n'en abattant que quelques-unes, mais en même temps, a démontré un travail incroyablement puissant, mais fort inefficace. Dans la séquence vidéo présentée, le système de missile anti-aérien américain C-RAM tire sur les cibles ""interceptées". Le travail du complexe ne peut pas être qualifié d'efficace - environ 90% des obus ayant survolé les cibles, mais au moins 4 missiles ont été touchés avec succès! Ceci étant, l'endiguement de l'attaque a été loin d'être sans problème pour la partie américaine qui a laissé exploser l'un des obus de C-RAM à quelques dizaines de mètres de l'emplacement de la batterie, ce qui a provoqué l'explosion du complexe, le détruisant presque. Les images montrent qu'immédiatement après l'explosion, la batterie de missile C-RAM cesse de tirer, ce qui n'exclut pas la possibilité qu'elle puisse être endommagée, bien qu'il n'y ait pas de déclarations officielles US à ce sujet. D'ailleurs cette intense artillerie des C-RAM a laissé des impacts sur les maisons et véhicules environnants".
C'est donc royalement raté le coup: le C-RAM laser des Yankee qui a tiré contre des "tirs amis" pour prouver que les troupes US sont fin prêtes à faire face à une "riposte balistique d'envergure" de l'axe de la Résistance est à ranger dans les placards tout comme les Patriot qui, après avoir subi mille humiliation d'Ansarallah n'a même pas osé participer à la "mise en scène trop hollywoodienne du chef du CentCom du dimanche soir.
Et d'ailleurs McKenzie, le peureux qui observait depuis sa cachette à Aïn al-Asad le déroulement de l'opération n'en est à sa première déculottée: Le mِercredi 16 décembre, alors que les forces américaines tenaient un exercice militaire toujours dans l’enceinte de leur ambassade-base à Bagdad, dans la Zone verte de Bagdad, elles se sont mises soudain à faire retentir les sirènes d'alerte. Dans la foulée un communiqué émis par le CentCom a prétendu à l'interception et la destruction d'un drone de type Fixed Wing que le texte disait appartenir à l'armée irakienne. Celle-ci a démenti vigoureusement l'infox mais les observateurs ont bien compris le message : Au plus fort de son sentiment d’impuissance, McKenzie a voulu dire que ses DCA sont aussi capables de contrer les "nuées de drones de combat" de la Résistance", si ces dernières se mettaient un jour à s'abattre sur les bases US...Et dire que l'axe Israël/Golfiens compte sur "Big Brother" pour le protéger.....