C’est le genre de missile qui pourrait intéresser l’Iran alors même que les satellites-espion US/Israël sont largement présents au Moyen-Orient et que l’attentat du 27 novembre contre Mohsen Fakhirzadeh, physicien nucléaire en chef et vice-ministre iranien de la Défense, a impliqué une mitrailleuse télécommandée à guidage satellite. En avril, l'Iran a lancé son premier satellite militaire.
La Russie a testé un missile anti-satellite à ascension directe (DA-ASAT), un système capable de détruire des satellites en orbite terrestre basse qui a été testé à plusieurs reprises.
L'armée russe a testé le missile anti-satellite Nudol, en le lançant depuis le complexe de Plesetsk. Selon les données dont dispose Avia-pro, la fusée a parcouru 2 kilomètres et confirmé pleinement ses capacités.
Selon la communauté "Operative Line" sur Telegram, c'est le 16 décembre 2020 que le lancement du missile anti-satellite russe Nudol de Plesetsk a eu lieu.
« En Russie avec Plesetsk aujourd'hui à nouveau en activité… ils ont lancé un missile antisatellite du type Nudol. Les Américains doivent très certainement être en panique, notamment avec le silence du service de presse du ministère russe de la Défense, comme c'est presque toujours le cas avec Nudol, justifié selon eux par celui du Pentagone concernant au moins trois cas de test de missile effectué cette année au large de la côte ouest des États-Unis », lit-on sur Telegram.
Pour plus de détails : Des ICBM russes qui intéressent fort l'Iran
Les militaires américains et britanniques ont confirmé les données sur le lancement du missile antisatellite russe, mais aucun détail à ce sujet n'a été divulgué.
Les experts ont attiré l'attention sur les capacité de la fusée Nudol, qui selon eux, est actuellement considérée comme l'une des armes anti-satellite les plus efficaces. En raison de sa longue portée et du degré de destruction, cette fusée est capable de détruire tout engins spatial situés à moins de 400 kilomètres de la surface de la Terre.
