Ces éternels "vaches à traire" que sont les Allemands pour Israël viennent d'offrir à l'entité une corvette aux frès de leur contribuables. Une corvette "Sa'ar" un peu plus avancé que cette Hanit que le Hezbollah a pulvérisée en 2006, dès les premiers jours de l'agression israélienne, privant ainsi l'entité de sa composante mer tout au long des 33 jours de guerre qui s'en suivirent. la presse sioitse ne manque pas de qualifier cette corvette de pièce visant à changer " medicament" la marine israélienne, dans un contexte marqué par "une double riposte promise", celle du Hezbollah suite à la mort de Kamel Mohsen le 21 juillet et celle de l'Iran dont le physicien nucléaire en chef a été lâchement assassiné le 27 novembre par le Mossad.
Cette meme presse, citant le chef des opérations navales de l'armée sioniste, un certain général Eyal Harel, affirme ensuite que Sa'ar 6, livré au port de Haïfa, est équipées "du radar le plus sophistiqué existant sur un bateau", ce qui permettrait de "considérablement" augmenter " l'aptitude de la marine israélienne à agir face aux menaces régionales". "Menace régionale y compris celle de l'Iran? Harel n'ose pas aller aussi loin : "directement sur l'Iran, voilà une question compliquée qui n'est pas au programme de l'interview...en tout cas, ces corvettes permettraient de contrer davantage les menaces de "l'Iran, un sponsor du Hezbollah". Mais Harel a tort de croire Israel capable de faire face à la Résistance libanaise, si une guerre des mers venait à éclater.
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Il y a quelques jours le commandant de la base navale israélienne de Haïfa, Gil Aginski, s'inquiétait d'un Hezbollah qui a la capacité de cibler les plateformes d'extraction de gaz israéliennes au milieu de la mer » puisqu'il développe à l’heure actuelle « son potentiel militaire pour cibler les plateformes pétrolières au cœur de la mer. Une attaque de représailles contre les forces israéliennes par voie maritime n'est en tout cas pas à exclure. C'est notre hypothèse initiale. La menace d'attaques existait « toujours » et est « énorme ». « Jusqu’à 12 systèmes de missiles-guidés antinavires pourraient désormais être en possession du Hezbollah en Syrie ». Et Aginski de poursuivre : "Ce sont des missiles SS-N-26 Yakhont de fabrication russe qui utilisent un moteur Raimit pour parcourir plus de 75 miles à plus de deux fois la vitesse du son. Lorsqu'il est lancé, le missile survole les vagues pour éviter d'être détecté, guidé par un chercheur conçu pour résister aux contre-mesures."
Car entre le premier drone hezbollahi, Ayoub, qui s'est infiltré en 2012 en Israel pour se rendre jusqu'au réacteur de Dimona accomplir sa mission puis rentrer et ce nouveau drone que visualise le Hezbollah en cet octobre 2020, il y a un long chemin parcouru. Il se pourrait que les missiles antinavire du Hezbollah ait fait le même chemin. Qui dit par exemple que la Résistance libanaise en est resté au stade Yakhont et qu'elle n'est pas en possession des missiles anti navire largement plus avancés.