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Panique à Tel-Aviv : le ciel du Golan occupé est bloqué

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un missile tiré par Ansarallah. (Photo d'archives)

Israël a fermé une partie de l’espace aérien du Golan occupé, après ses frappes visant Damas.

Dans son édition du mercredi 25 novembre, le quotidien israélien Yediot Aharonot a rapporté qu’Israël avait fermé une partie de l’espace aérien au-dessus du Golan occupé.

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Mardi soir, l’agence de presse officielle syrienne, SANA, a annoncé que la DCA syrienne avait réagi à des attaques menées dans le ciel de la province de Damas et de Quneitra.

Bien que SANA présente Israël en tant que responsable de l’attaque, Tel-Aviv n’a pourtant pas réagi à ce rapport.

Selon Yediot Aharonot, la décision d’Israël de fermer une partie de l’espace aérien du Golan intervient après les « incidents de mardi soir ».

Le quotidien israélien a refusé de reconnaître l’implication d’Israël dans la frappe visant Damas.  

SANA indique que l’attaque israélienne n’a fait aucune victime.

Par ailleurs le célèbre analyste du monde arabe et rédacteur en chef du quotidien Rai al-Youm, Abdel Bari Atwan, a réagi, par un tweet, à la récente attaque au missile réussie des Yéménites contre les installations pétrolières d’Aramco, en Arabie saoudite :« En attaquant Aramco, les Yéménites ont envoyé un message fort à Israël : nos missiles peuvent atteindre Tel-Aviv ».

« L’Arabie saoudite a officiellement reconnu que le missile tiré par Ansarallah avait touché les installations pétrolières d’Aramco, à Djeddah et ça, il s’agit d’une évolution stratégique dans la guerre au Yémen », a-t-il écrit.

Et d’ajouter : « Cette évolution stratégique pourra modifier toutes les équations de la guerre ».

Selon Atwan, « cette évolution stratégique a fait une grande peur à Israël car elle transmet le message selon lequel les missiles, quoiqu’ils soient tirés depuis Gaza ou depuis Saada, sont en mesure d’atteindre Tel-Aviv ».

« Ce que les Yéménites veulent prouver aux Saoudiens c'est qu’Israël, n’étant pas en mesure de se protéger, ne pourra pas non plus protéger l’Arabie saoudite », indique Atwan.

Dans la foulée, Nasreddine Amer, vice-ministre yéménite de l’Information, a déclaré que les attaques visant les cibles en Arabie saoudite se poursuivraient tant que l’Arabie saoudite continuait de faire la guerre au Yémen.

« Aucun cessez-le-feu ne sera établi avant la fin de la guerre car les forces yéménites se réservent le droit de défendre leur pays », a déclaré le vice-ministre yéménite.

De son côté, Abdel Aziz Ben Habtour, Premier ministre du gouvernement de Salut du Yémen, a déclaré que tous les endroits visés par les forces yéménites dans les pays agresseurs constituaient des cibles légitimes.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV