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Qaïs al-Khazali: la trêve avec les États-Unis est terminée

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le secrétaire général de l'Asaïb Ahl al-Haq, le cheikh Qaïs al-Khazali. ©AP/Archives

Le secrétaire général de l'Asaïb Ahl al-Haq, mettant l'accent sur la formation d'un gouvernement en Irak pour parvenir à la stabilité dans le pays et défendant la résistance irakienne, a déclaré que la trêve avec les États-Unis était terminée.

Le cheikh Qaïs al-Khazali, secrétaire général de l'Asaïb Ahl al-Haq en Irak, a déclaré que la stabilité dans ce pays dépendait de la formation d’un gouvernement et a souligné la nécessité de limiter les armes entre les mains de ce gouvernement.

Dans un entretien avec la chaîne Al Iraqiya, ce jeudi 19 novembre, Khazali a déclaré que le but des groupes de résistance irakiens était  de porter des armes est d'atteindre un certain objectif, et si cet objectif qui est le retrait des occupants est atteint, ces armes seront également abandonnées.

« La Constitution irakienne n'autorise l'établissement d'aucune base militaire en Irak sans l'approbation du Parlement », a déclaré le secrétaire général de l'Asaïb Ahl al-Haq.

Évoquant les déclarations des commandants de la sécurité, il a indiqué que, selon leurs évaluations, la présence de militaires étrangers en Irak n'était pas considérée comme une occupation, et que les rumeurs sur la relocalisation de l'ambassade américaine hors de Bagdad n’étaient pas exactes et qu’il s’agissait plutôt d’une guerre psychologique.

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Khazali a déclaré que la trêve avec les Américains était terminée en raison du non-respect de ses conditions et que les groupes de résistance respecteraient le principe de confrontation militaire avec les forces étrangères.

« La trêve dépendait de deux conditions, dont aucune n'a été remplie ; premièrement, la présence des troupes américaines et leur retrait de l'Irak devaient être basés sur un calendrier raisonnable. Deuxièmement, le contrôle total du gouvernement sur le ciel irakien afin d’empêcher les frappes aériennes. Pourtant la vérité c’est ce que l'espace aérien de l'Irak est violé par les États-Unis et la Turquie », a-t-il fait savoir. 

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Plus loin dans ses déclarations, Khazali a également évoqué l’intervention de la Turquie en Irak et déclaré que les parties turque et saoudienne s'étaient infiltrées dans le sud de l'Irak par l'intermédiaire de cheikhs tribaux et de personnalités indépendantes. Le secrétaire général de l'Asaïb Ahl al-Haq a qualifié la menace de la Turquie de plus grave que celle des États-Unis.

Khazali a déclaré qu'il était personnellement opposé à l'idée de viser l'ambassade américaine à Bagdad ; car l'ambassade est un centre diplomatique.

Concernant la victoire de Joe Biden dans les présidentielles aux États-Unis, Cheikh Khazali a prédit que cette élection réduirait la tension entre Téhéran et Washington.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV