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Les plans mis en œuvre en Asie de l'Ouest avec l'arrivée de Joe Biden

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président US élu, Joe Biden.(Archives)

Au terme d’une élection présidentielle controversée, la question qui se pose désormais, puisque Trump a l'air de vouloir jeter l'éponge, est de savoir quelle sera la politique régionale de Joe Biden.

Une fois installé à la Maison Blanche, quelle politique mettra en œuvre Joe Biden en Asie de l'Ouest ? C'est la question que se posent de nombreux analystes et experts.

Au cours de ses quatre années de présidence, Donald Trump a échoué en Asie de l’Ouest; sa défaite était due à la présence de conseillers militaires iraniens en Syrie et en Irak. Après quoi la Russie est entrée en Syrie avec l'encouragement de l'Iran et une compréhension de la situation. Ces deux pays ont pu sauver la Syrie du danger de la désintégration et du démembrement.

Sous Trump, les États-Unis n'ont pas réussi à atteindre leur objectif en Asie de l’Ouest. Les discours sur la lutte contre le terrorisme ne sont plus crédibles et la présence des forces américaines dans la région ne sert plus à assurer la sécurité

Mais quels plans seront mis en œuvre en Asie de l'Ouest avec l'arrivée de Joe Biden ? La décision la moins coûteuse pour les États-Unis est de redéfinir et de recycler les forces par procuration du triangle « arabe/hébreu/occidental » en Asie de l’Ouest.

Il a fallu beaucoup de temps et d'argent pour créer des groupes terroristes tels que Daech et les activer dans la région. Les frais ont été fournis par une vache à traire : l'Arabie saoudite.

Les États-Unis sont arrivés à cette conclusion que pour préserver leur présence dans la région, changer les structures et les équations de l'Asie de l’Ouest et mettre en œuvre le « nouveau Moyen-Orient », ils doivent réduire leur présence directe et la remettre à leurs mandataires formés par eux-mêmes.  ‌

On peut prévoir que Joe Biden, s'il arrive à la Maison-Blanche, en plus de faire face à de nombreux problèmes internes, mettra à son ordre du jour pour la région un plan de restauration du pouvoir militaire des terroristes, tant en termes de personnel que de matériel militaire.

Il faut s'attendre à ce que les groupes terroristes en Asie de l’Ouest soient revivifiés sous l'ère Biden. Même des groupes terroristes comme Daech devraient étendre leur présence au-delà de la Syrie et de l'Irak et seraient envoyés dans d'autres pays islamiques pour déstabiliser leurs frontières.

La Syrie, l'Irak, le Yémen, l'Afghanistan et même les pays d'Asie centrale et du Caucase ne sont pas à l'abri de ce danger.

Même maintenant, en raison de la guerre entre la République d'Azerbaïdjan et la République d'Arménie, des groupes de terroristes basés en Syrie sont entrés dans la région, ce qui constitue une menace pour la sécurité de tous les pays voisins.

Bien que le conflit du Haut-Karabakh entre Bakou et Erevan soit désormais terminé avec l’initiative russe, la présence de terroristes dans le Caucase ne peut être ignorée

Le Pakistan et l'Afghanistan ont également le potentiel d’abriter Daech, car la situation dans ces pays lui est favorable en raison de l'influence de la pensée wahhabite et l’existence de groupes extrémistes. Des éléments de Daech sont déjà présents et actifs en Afghanistan.

Avant sa victoire aux élections, Joe Biden a déclaré cité par CNN qu’« il existe un moyen plus intelligent de faire pression sur l'Iran » ; par cette phrase, voulait-il peut-être dire qu’en renforçant les groupes terroristes et en déstabilisant encore plus la région, l'Iran serait écrasé sous le poids de la pression. 

Tous les pays de la région en proie au terrorisme doivent être prêts à affronter l'ère Biden. Le renforcement des forces militaires s'avère indispensable dans ces circonstances, et il n'y a pas moyen d'y échapper.

Même maintenant, la Syrie et l'Irak doivent intensifier leurs attaques contre les groupes terroristes et ne pas leur permettre de reprendre le pouvoir avec le soutien du triangle arabe/hébreu/occidental.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV