Les cinq missiles que la Résistance palestinienne a tirés avec une étonnante capacité de synchronisation contre la bande côtière gazifère d’Israël, étendue entre Ashkelon et Palmachim en passant par Ashdod et ce sans oublier la banlieue sud de Tel-Aviv, ont laissé sans voix l’Entité. Que s’est-il passé donc ? Selon les médias sionistes, la sirène a d'abord retenti dans la ville d'Ashkelon, avant que les deux premiers missiles ne frappent la ville tandis qu’un troisième engin visait au même moment le port d'Ashdod. Trois coups simultanés donc sans que le Dôme de fer y puisse, quoi que ce soit. Mais la grosse surprise de cette absolue démonstration de force, au jour de l’anniversaire de l’assassinant du grand commandant du Jihad islamique Baha al-Ata, aura été celle de ces deux autres engins inconnus, visiblement dotés de quoi aveugler totalement le bouclier anti-missile sioniste et qui simultanément avec les trois autres missiles ont réussi à percer le sud de Tel-Aviv.
Aucune alarme, aucune sirène n'a été déclenchée dans la zone et par conséquent, Iron Dome n'a rien vu venir. Au QG des forces sionistes, on se demande avec crainte et angoisse si les missiles de Gaza sont désormais dotés oui ou non de dispositifs de suppression et de brouillage propres aux guerres électroniques et capables de rendre aveugles les radars de Dôme de fer, un bouclier qui rappelons-le n’a, de l’aveu même des Américains qu’un taux d’interception de moins de 50% et que les Américains tentent de ranimer au Texas en cherchant à le connecter au système THAAD. Au QG israélien, on murmure aussi que ce « foutu missile » que les Palestiniens ont baptisé « Baha 1 » en mémoire du commandant Baha prouve que le renseignement israélien est trop en retard par rapport aux rapides évolutions en cours sur le front intérieur et que depuis cette rencontre Nasrallah-Haniyeh à Beyrouth, ses failles ont fait que l’irréparable a fini par se reproduire.
Surtout que cela faisait plus d’une semaine que l'armée israélienne se trouvait en état d’alerte avec ses drones de surveillance, ses radars et son bouclier puisque le Jihad islamique et le Hamas avaient promis que l’anniversaire de la mort de Baha combiné à la mort en martyr ces derniers jours du prisonnier palestinien Kamal Abu Owar, succombé à son cancer et pour cause de manque de soin, ne passerait pas si facilement.
Mais cette technicité acquise par la Résistance qui s’est intelligemment focalisée sur les sites gaziers israéliens, vedette du dossier de la normalisation puisque les Golfiens se portent si ardemment candidats à exporter via la terre musulmane le gaz volé de la Palestine en Europe, s’avère bien moins choquante que la réaction que l’armée sioniste à cette attaque au missile simultanée. Gantz a promis de faire payer le Hamas sans oser toutefois aller plus loin et envoyer ne serait-ce que pour ne pas perdre la face ses chasseurs frapper des sites vides à Gaza. Pire, les milieux militaires israéliens se sont ridiculisés en mettant en avant une version de la frappe à faire dormir debout : « A les croire, le tir de cinq missiles aurait été déclenché par le tonnerre, ce même tonnerre qui aurait par la suite empêché les raids habituels de l’armée de l’air sioniste contre Gaza ». Plus abracadabrante encore est que ces mêmes milieux passant volontairement sur plus de 10 jours de mises en garde de la Résistance, attribuent cette ridicule explication à la Résistance palestinienne qui chercherait par là à « éviter l’escalade ».
Mais même les Israéliens ont du mal à y croire : « La politique israélienne semble être fausse. Même si l’on ignore l’étonnante coïncidence selon laquelle la foudre frappe deux fois et de la même manière de façon à provoquer un double tir de missiles de manière imprévue et non planifiée visant le sud de Tel-Aviv (la fois précédente, le lancement a été fait à Beer Sheva), Israël ne doit pas ignorer le fait que des centaines de milliers d’habitants de la capitale (sioniste) ont été harcelés en pleine nuit avant de se précipiter sur des abris souterrains. Israël doit exiger que le Hamas sécurise son équipement sensible et s’assure de mille manières qu’il n’a pas et n’aura aucun dysfonctionnement, s’interroge Israelhayom.
Mais Israël le pourrait-il seulement ? Pour les observateurs politiques de tout horizon, le missile « Baha-1 » de Gaza, si semblable au missile "Qader" d’Ansarallah, vient de tester là sa première frappe simultanée en attendant que les nuées de "Baha-1" achèvent les rêves gaziers de l’entité sioniste…..un peu comme Aramco...
