Le président vénézuélien confirme une nouvelle attaque terroriste, lancée par un drone sur une partie de la raffinerie d’Amuay dans l’État de Falcon au Venezuela. Auparavant, une autre frappe a été menée mardi dernier sur le centre de raffinage de Paraguana. Les médias ont rapporté que les États-Unis avaient ordonné l’attaque au missile contre les installations pétrolières et pétrochimiques du Venezuela.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a annoncé ce dimanche matin une nouvelle attaque contre le centre pétrochimique d’Amuay, le plus grand du pays.
« Hier soir, les importantes installations pétrochimiques du pays ont été frappées, et il s’agit d’une attaque terroriste », a souligné le président Maduro.
Selon le président vénézuélien, les récentes attaques terroristes ont directement visé l’économie, l’industrie et les secteurs stratégiques du Venezuela, les attaques qui semblent avoir été planifiées sur le territoire colombien et à la demande des États-Unis.
Le 28 septembre, le président de la République bolivarienne avait annoncé une fusillade dans la grande raffinerie de pétrole Amuay et l’arrestation de deux étrangers qui visaient à assassiner des personnalités politiques.
Nicolas Maduro affirme que le gouvernement et le peuple vénézuéliens étaient la cible des attaques terroristes. Ces attaques ont pris pour cible les installations industrielles stratégiques du Venezuela, alors que le pays était en train de reprendre sa production d’essence. Le président Maduro a ajouté que les raffineries vénézuéliennes produisaient juste assez pour la consommation interne.
Le vice-président du Venezuela chargé de l'économie, Tareck el-Aissami, a expliqué sur l’incident de ce matin qu’un drone avait tiré un missile sur les installations de la raffinerie d’Amuay, juste après l’attaque mardi dernier contre le centre de raffinage de Paraguana. Il a confirmé qu’un engin explosif à fort impact avait causé de graves dommages causés aux épaisses tôles d’acier des installations. Le gouvernement de Caracas a chargé un comité technique d’enquête pour déterminer le point d’origine possible de l’attaque, selon le ministre. Auparavant, le président Maduro avait annoncé l’arrestation, le 11 septembre, d’un citoyen américain muni d’armes de guerre et de matériel explosif, qui aurait pour mission de mener des actes de sabotage dans les installations de l’industrie énergétique du pays sud-américain.
Selon Maduro, 87 attaques ont ces dernières semaines été menées sur le système électrique de Falcon, ainsi que sur le réseau d’approvisionnement en eau associé aux installations de raffineries d’Amuay et de Cardon, avec l’intention d’affecter les services industriels nécessaires pour garantir les opérations.
Malgré les dommages causés par l’attaque terroriste, le ministre a ratifié l’engagement de la classe ouvrière du secteur pétrolier de garantir la continuité opérationnelle du Centre de raffinage de Paraguana et la production d’essence pour répondre à la demande nationale.
Selon El-Aissami, en plus de produire le carburant nécessaire à la consommation domestique, le Venezuela progresse dans la création d’une réserve stratégique de carburant pour résister à tout type d’action à but déstabilisateur.
Pour assurer la sécurité de ses activités dans le secteur d'hydrocarbure et d'énergie, en bravant les menaces brandies par Washington, le Venezuela peut certainement compter sur l'appui des alliés au sein de l'axe de la Résistance. Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères a tout récemment affirmé que « le Venezuela peut légalement acheter des armes à l'Iran s'il en a besoin ».