Au sommaire :
1-Missile antinavire Noor au Venezuela
Cette année, la marine américaine a mené au moins trois opérations dites de « liberté de navigation » [FONOP – Freedom of navigation operation] en mer des Caraïbes, plus précisément dans un secteur revendiqué par le Venuzuela. En effet, le droit maritime international fixe la limite des eaux territoriales à 12 nautiques de la côte… Or, Caracas revendique le droit de la porter à 15 nautiques.
Les trois navires américains impliqués dans ces opérations, à savoir le « littoral combat ship » USS Detroit en janvier ainsi que les contre-torpilleurs USS Nitze en juin et USS Pinckney en juillet, ont ainsi franchi la ligne des 15 nautiques sans atteindre celle des 12 nautiques. Évidemment, Caracas a vigoureusement réagi à chaque fois, dénonçant un « acte de provocation et de défiance ». Et cela d’autant plus que les relations entre Washington et le régime du président Nicolas Maduro sont à couteaux tirés.
Mais ces opérations pourraient être plus délicates à l’avenir. En effet, la semaine passée, USNI News a évoqué une vidéo réalisée par Caracas à des fins de propagande et dans laquelle on peut voir le tir d’un missile antinavire iranien Noor. D’une portée de 180 km et emportant une charge militaire de 165 kg, cet engin à guidage radar actif [dans sa phase terminale] afficherait un taux de réussite de plus de 98 %. Un dérivé de cette munition a été utilisé par Ansarallah à plusieurs reprises en mer Rouge, provoquant notamment de gros dégâts sur une frégate saoudienne et le navire logistique HSV-2 Swift affrétés par les Émirats arabes unis.
Le souci est que l’image de ce tir de missile C-802A provient en réalité d’une vidéo de la marine thaïlandaise, prise lors d’un essai de la frégate HTMS Kraburi. Samedi le président Maduro a dit que son armée cherche une indépendance militaire grâce à l’Iran…
Source : Presstv avec Opex 360
2-Le drapeau français incendié au Liban !
Des jeunes libanais ont mis le feu au drapeau français dans une démonstration de colère à la projection des caricatures offensives du Prophète Mohammad (PSL) à Bezier, une ville au sud de la France. Les manifestants en colère ont incendié le drapeau lors d’une manifestation devant l’ambassade de France dans la capitale libanaise, Beyrouth.
La manifestation est intervenue deux jours après que les caricatures blasphématoires du Prophète Muhammad (PSL), publiées par le journal satirique français Charlie Hebdo, eurent été exposées pendant plusieurs heures dans les mairies de Montpellier et de Toulouse.
Cette mesure anti musulmane faisait partie d’un hommage rendu au professeur d’histoire Samuel Paty, assassiné, dit-on par un musulman d’origine tchétchène, et ayant des idées wahhabites, tout comme les alliés saoudiens de Paris. Le Tchétchène Abdullakh Anzorov a été abattu par la police peu après le meurtre.
Source : Tasnim news
3-La France a trouvé son nouveau Dreyfus, il s’appelle « Mohammed »
Le tapage et la surenchère médiatiques habituels suscités par l’assassinat du professeur Paty par un jeune tchétchène sont révélateurs de plusieurs choses qu’il faut rappeler :
L’esprit colonial – et donc raciste (n’ayons pas peur des mots) – d’une majorité des intervenants, tant au niveau politico-médiatique qu’au niveau de la population, est aussi affligeant qu’instructif.
La dérive vers une fascisation de l’appareil d’État français se confirme par la prise de décisions toujours plus liberticides, répondant en cela à la demande d’une part de la population toutes tendances confondues ; en dehors de ce qui est publié sur lui, d’où sort ce jeune Tchétchène ? Qui est-il vraiment ? « Décapiter » un individu n’est pas simple, comment y parvenir sans entraînement ? Est-il un électron libre ou finira-t-on par apprendre qu’il était en lien avec quelque réseau comme celui des armes utilisées par A. Coulibaly lors de la fusillade à l’Hyper Cacher qui lui ont été délivrées par Cl. Hermant, ex-membre de la sécurité du FN, et « indic » des douanes et de la gendarmerie ? Et, comme d’autres avant lui, que savait-il de gênant pour qu’il soit tué et non blessé – comme cela est pratiqué dans d’autres pays – afin de pouvoir mener une enquête avec le principal intéressé ?
Source : Réseau international
4-« Une alliance militaire Russie/Chine est possible »
La conclusion d’une alliance militaire entre la Fédération de Russie et la Chine est théoriquement possible. Cette opinion a été exprimée par le président russe Vladimir Poutine, s’exprimant le jeudi 22 octobre lors d’une réunion du Valdaï Discussion Club.
« Vous pouvez tout imaginer. Nous sommes toujours partis du fait que nos relations ont atteint un tel degré d’interaction et de confiance que nous n’en avons généralement pas besoin, mais en théorie, il est tout à fait possible de l’imaginer… Nous échangeons les meilleures pratiques dans le domaine du développement militaire. Nous avons atteint un niveau élevé d’interaction dans le domaine de la coopération militaro-technique, et c’est probablement la chose la plus importante, il ne s’agit pas seulement d’échange de produits ou d’achat et de vente de produits militaires, mais aussi d’échange de technologies. Et il y a des choses très sensibles ici », cite le président à TASS.
Poutine a rappelé que la Russie et la Chine mènent régulièrement des exercices militaires terrestres et navals sur le territoire russe et chinois. Cela augmente les défenses de l’armée chinoise.
Source : fr.news-front.info
5- Un pétrolier russe a pris feu en mer d’Azov
Hier soir, deux puissantes explosions ont été entendues dans les eaux de la mer d’Azov. Plus tard, il s’est avéré que la détonation provenait d’un pétrolier battant pavillon russe. Vu les circonstances, la piste d’un sabotage par l’Ukraine n’est pas à écarter et l’hypothèse d’une explosion spontanée est automatiquement à rejeter, car le pétrolier ne transportait ni pétrole et ni gaz.
Auparavant, le service de presse de la Flotte russe de la mer Noire a indiqué que les explosions étaient dues à la détonation de gaz émanant des hydrocarbures.
Cependant, l’Ukraine a précédemment mené des exercices près de cette zone. La pose de mines marines en faisait partie, ce qui pourrait expliquer l’incendie à bord du pétrolier, quoique la version du sabotage reste toujours la plus plausible.
Le navire-citerne général Azi Aslanov a subi ce dommage ce 24 octobre à environ 16h00 GMT dans la mer d’Azov au nord du détroit de Kertch, alors qu’il naviguait après avoir mouillé au port de Kavkaz en mer Noire, vers Rostov-sur-le-Don, en mer d’Azov en Russie.
Selon un témoignage, l’incident est survenu lors que le pétrolier vidait ses ballasts. L’explosion s’est produite près d’une citerne vide, entraînant une rupture de coque au-dessus de la ligne de flottaison.
Il est probable que les 3 membres de l’équipage se soient retrouvés éjectés de bord alors qu’ils effectuaient des travaux d’entretien. L’hypothèse d’une erreur humaine a été soulevée par l’agence d’urgence russe.
Les rapports sur ces incendies et ses explosions sont tous plus ou moins contradictoires. Une seule chose est bien confirmée, c’est que sur les 13 membres d’équipages, 3 sont portés disparus, 6 ont ont évacués et 4 sont restés à bord afin de permettre à ce que le navire soit remorqué vers Kertch dans la mer d’Azov.
Trois bâtiments et une centaine de personnes sont impliqués dans les opérations de recherche et de sauvetage. La Flotte de la mer Noire pense que le tanker pourrait finir par couler.
Source : PressTV avec Avia.pro et Sputnik