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Zoom Afrique du 20 octobre 2020

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Des soldats burkinabés.

Regardez et téléchargez cette vidéo sur Urmedium.com

 

L’actualité en Afrique :

  • Remise des lettres de créance de l’ambassadeur d’Iran au président de la Guinée équatoriale
  • Cameroun : Des officiers déserteurs de l’armée et des séparatistes rapatriés par les USA
  • Sénégal : « La Sonacos compte acheter le maximum de graines d’arachides cette saison » (Modou Fada)
  • Ghana: 9000 cacaoculteurs réhabilitent leur plantation
  • Côte d’Ivoire: Des étudiants en biologie de la conservation se forment à la gouvernance forestière

Les analyses de la rédaction :

1. Mali : l’union des Maliens est indéniable !

Au Mali, l’union des Maliens se renforce, surtout après le danger qui a été créé par l’Occident en libérant les deux cents terroristes takfiristes.

Les habitants de Farabougou, dans le centre du Mali, sont toujours en isolement. Ce 17 octobre, le pont qui se trouve entre Dogofry et Farabougou a été détruit par les terroristes. Cet acte de sabotage est survenu suite au passage de l’armée malienne pour sécuriser la zone.

Les terroristes ont aussi lancé un ultimatum d’une semaine avant d’en découdre avec les Dozos.

L’armée malienne n’a pas laissé tomber les habitants de la région et a réussi à faire parvenir des vivres à la population.

En effet, un avion de transport Y-12 de l’Armée de l’Air a largué une cargaison de denrées de première nécessité sur ledit village, a communiqué l’armée sur son compte twitter.

Selon la même source, cette opération a été rondement menée et coordonnée avec une équipe de largueurs des Commandos parachutistes.

Cette action salutaire des militaires participe de la volonté des autorités de soulager les populations et atténuer les effets néfastes des forces obscurantistes.

Les habitants ne peuvent ni se rendre au champ ni voyager pour d’autres localités pour se ravitailler en produits de première nécessité. La pénurie s’est allée dans le village. La famine menace, car les habitants sont empêchés de faire la récolte de leurs champs.

Et tout ceci, avec le silence total des puissances occidentales qui mettent toujours en avant le mensonge de la sécurité de la population, et la lutte contre le terrorisme. Où sont-ils maintenant que les terroristes sont à l’action ? Où sont les Mirage-2000 français ? Les 120 paras commando français largués à Ménaka en 2018 ? Les 5 100 soldats français présents dans le pays ? S’ils sont réellement là pour la lutte antiterroriste, voilà une belle occasion pour prouver que cette lutte existe vraiment. Mais non ! Pas l’ombre de Barkhane, ni de la MINUSMA, ni des troupes européennes qui occupent le pays pour protéger les intérêts de l’Occident et rien d’autre.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est seulement exprimé suite à l’assassinat d’un Casque bleu de la MINUSMA lors d’une attaque à Kidal et en second plan, évidemment, ils font mention d’une vingtaine de personnes dont une douzaine de soldats maliens ont été tués dans le centre du pays. M. Guterres a estimé qu’un dialogue avec « certains groupes terroristes » est « possible ». Ce groupe est bien ceux qui sont à leur propre solde. Car, le but de la manœuvre c’est d’engager le fameux « dialogue » pour faire de certains groupes terroristes « des acteurs politiques dans le futur », déclare-t-il. Les autres groupes terroristes sont là pour fournir le prétexte nécessaire pour prolonger ad vitam æternam la présence de la force d’occupation.

Ces sournoiseries ont poussé à bout les Maliens.

C’est pour cela exactement que la population malienne demande le départ de ces troupes qui sont seulement présentes pour occuper leur pays et de s’attaquer au peuple. Ils ont repris leur destin en main, et montrent leur union qui n’a aucune faille.

2. Guinée : Diallo s’autoproclame président avant même l’annonce des résultats ; une imitation de Juan Gaido au Venezuela

En Guinée Conakry, les résultats du scrutin ne sont pas encore arrivés, mais l’un des pantins de l’Occident essaye à tout prix de faire un remake du Venezuela en endossant le rôle de Juan Guaido, à savoir, proclamer sa victoire sans même attendre les résultats. Cellou Dalein Diallo, l’opposant qui s’autoproclame président avant les résultats, a bien été clair dans ses paroles lors de son interview avec les journalistes de France 24 et de RFI, que son but était les insurrections et l’instauration des violences.

L’opposant Cellou Dalein Diallo a revendiqué, lundi, avoir remporté la présidentielle guinéenne dès le premier tour, sans attendre les résultats officiels. Des scènes de liesse ont suscité de premières tensions dans le pays. Cette proclamation de la victoire avant même l’annonce des résultats ne veut dire qu’une chose ; c’est qu’il est persuadé que si le président Alpha Condé gagne, il y a eu tricherie. La Céni « regrette » les déclarations de Diallo.

Les condamnations pleuvent. L’UFDG se met « en dehors de la démocratie », juge la Céni. Aucun résultat officiel n’a pourtant été proclamé pour l’instant. La Ceni dit « regretter » les déclarations de l’opposant et poursuivre la centralisation les résultats, selon son porte-parole. Elle publiera les résultats provisoires dans les 72 heures suivant la réception du dernier procès-verbal.

La Céni reste la seule institution à proclamer des résultats provisoires.

« Regrets » également du côté du parti au pouvoir dont le chef du groupe parlementaire, Aly Kaba dénonce un « acte de provocation ». « Nous avons des institutions républicaines qui sauront réagir », a-t-il déclaré. Le gouvernement dénonce « un acte irresponsable » et anti-républicain. Et menacé « d’engager des poursuites judiciaires » contre Cellou Dalein Diallo. Dans une déclaration lue par Naby Youssouf Kiridi Bangoura, le ministre d’État, secrétaire général de la présidence, le RPG, parti au pouvoir appelle ses militants au calme.

Enfin, la Cédéao, l’Union africaine et les Nations unies jugent l’annonce « regrettable », n’étant « pas de nature à préserver le calme qui a globalement prévalu » au cours du vote.

Le but de Diallo est de faire rentrer l’Occident au sein du pays, en créant des troubles, mais aussi en aidant à faire rentrer les groupes terroristes, qui ont pour rappel, déjà essayé de s’emparer d’un camp militaire. Mais la situation a très vite été réglée.

Pour rappel, le président sortant, Alpha Condé, est dans la ligne de mire de l’Occident. Suite à son rapprochement avec la Chine et la Russie, l’Occident n’a pas attendu pour montrer son mécontentement. D’autant plus que le fait que le président guinéen s’est finalement inscrit aux élections présidentielles pour briguer un troisième mandat n’a pas arrangé les choses. C’est pourquoi l’opposant Diallo est là, afin de créer des déstabilisations et peut-être même, faire un remake de 2011 en Côte d’Ivoire. Mais ce ne sont pas une majorité des Guinéens qui veulent les troubles et les violences au sein de leur pays.

3. Burkina Faso : « Sans les forces françaises, les terroristes seraient à Ouagadougou… » non ! répond le président kaboré

Au Mali, la situation de la ville de Farabougou est quasi similaire à ce qui se passe dans le nord du Burkina Faso, dans la ville de Djibo. En effet, les terroristes adoptent visiblement la même stratégie un peu partout.

C’était en juillet 2019, des terroristes avaient essayé de faire sauter le pont qui relie Djibo à la capitale Ouagadougou. Les Autorités locales avaient directement pris les dispositions nécessaires pour empêcher que la ville ne soit totalement coupée de la capitale. L’isolement de cette ville aurait permis aux terroristes de prendre le contrôle d’une bonne partie du nord du pays, en s’installant dans la ville de Djibo. Reste à savoir maintenant, quel est l’intérêt pour les terroristes de prendre Farabougou au Mali ?

Le Burkina Faso a pour sa part plus de marge de manœuvre. En effet, le gouvernement avait refusé le déploiement de bases militaires occidentales sur son territoire. Ce qui leur permet de ne pas être aux ordres ni d’être monopolisés pour le compte des Occidentaux. Ce qui permet à l’armée nationale burkinabé d’intervenir directement au cas où les terroristes tentent de s’emparer d’une zone stratégique. D’autant plus que le gouvernement burkinabé a aussi établi un autre plan, qui est de faire un appel à l’implication de la population burkinabé dans cette lutte interminable contre le terrorisme que l’Occident a lancé en 2015, deux semaines après l’investiture du président Kaboré. Était-ce d’ailleurs une coïncidence ?

Quoi qu’il en soit, c’est l’une des raisons pour laquelle, l’armée burkinabè et la population, malgré les nombreuses attaques que le pays essuie depuis quelques années, montrent toujours leur efficacité.

Lors d’une interview avec le président burkinabé Kaboré sur France 24 et Rfi ce jeudi 15 octobre, certaines questions des journalistes étaient assez surprenantes.

Concernant la libération des terroristes au Mali, étiez-vous au courant à l’avance de la libération du cerveau des attaques de Grand Bassam et de Cappuccino ?

Pas du tout ! a émis le président Kaboré. « On a suivi les événements comme tout le monde avec beaucoup d’impatience. Quant à la contrepartie, nous n’y étions pas et je considère que c’est le Mali qui a décidé de gérer cette situation de manière à pouvoir libérer les otages. En tout état de cause, cela n’entame en rien notre engagement dans la sous-région, à lutter contre le terrorisme et dans notre pays, en particulier. »

Ces mêmes médias prétendent que la situation sécuritaire s’est dégradée depuis l’investiture du président. Il pose cette question : « Un tel bilan oblige à se demander si vous n’avez pas sous-estimé la menace, il y a cinq ans. Est-ce que vous reconnaissez des erreurs ? »

Réponse du président burkinabé : « Je pense que nous n’avons rien sous-estimé. Au moment où nous organisions ces élections en 2015, il était loin de l’esprit de tout Burkinabè que nous serons rattrapés par des attaques terroristes sur notre territoire. Et 15 jours après l’investiture, nous avons eu la première attaque à Cappuccino qui a causé une trentaine de morts. Dès cet instant, les attaques terroristes se sont multipliées sur quasiment toutes nos frontières avec le Mali et le Niger. C’est une situation inédite et nouvelle pour nous. »

L’interview ne s’arrête pas à ces questions dénigrantes, le pire reste à venir :

France 24 : Sans les forces françaises, les terroristes seraient à Ouagadougou…

 R.M.C.K. : Peut-être pas, parce que pour l’instant, à l’intérieur du Burkina Faso, ce sont les Forces de défense et de sécurité et les Volontaires pour la défense de la Patrie qui travaillent sur le territoire burkinabè. C’est un combat qui se mène au quotidien. Il y a des pour et des contre, mais globalement, la situation est bonne. Elle est difficile, mais nous avons bon espoir de réussir dans ce combat. »

Ces questions reflètent aussi le mépris de la France envers le Burkina Faso et surtout de son armée. Car évidemment, comme dans le cas du Mali, les troupes d’occupation française ne lèvent jamais le petit doigt pour la sécurité de la population. Le Burkina Faso a très bien compris qu’il ne pouvait aucunement compter sur les militaires étrangers pour sécuriser son territoire. D’ailleurs, en réponse à cet affront du Burkina Faso, les États-Unis ont bloqué les financements pérennes de l’ONU.

Mais ces chantages n’ont pas marché au Burkina Faso, et le président réitère sa demande, il faut des financements et des encadrements précis pour une formation de nos armées nationales, pour qu’elles s’occupent de la sécurité de leur pays respectif seul. D’ailleurs, les deux journalistes se sont empressés de qualifier les Burkinabè qui ont pris les armes pour aider l’armée à sécuriser le pays, comme des milices, et ont relayé une fausse information qu’une ONG aurait fait parvenir prétendant que 180 corps enterrés dans la région de Djibo auraient été retrouvés et que c’est l’armée qui en est le responsable. Le président Kaboré a répondu en ces termes : « Lorsqu’il y a des conflits dans un pays, il y a toujours un certain lobby qui diffuse un certain nombre d’informations. Nous attendons qu’ils viennent nous montrer ces 180 corps. Dans notre cas, certaines organisations travaillent sur la base d’éléments qui contribuent à salir l’image de marque du Burkina Faso. Vous étiez surpris et nous aussi. »

Peu importe le mépris de la France ou même des États-Unis concernant le Burkina Faso, l’armée, la population et le gouvernement sont liés pour mettre en place la sécurité, et peu importe si cela déplaît aux puissances occidentales.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV