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Zoom Afrique du 18 octobre 2020

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Le président de la CVR, Pierre Claver Ndayicariye.

 

Regardez et téléchargez cette vidéo sur Urmedium.com

L’actualité en Afrique :

  • Le cacao camerounais génère 300 milliards de francs CFA de chiffre d’affaires
  • Sénégal : la Sonacos réfléchit à l’installation d’une usine de décorticage et de trituration d’arachides à Kolda
  • RDC-Zambie : les deux pays s’engagent à lutter conjointement contre la contrebande et à prolonger les heures de service à la frontière de Kasumbalesa
  • Gabon : Le fort recul de l’épidémie de Covid-19 permet à Ali Bongo d’annoncer un nouvel assouplissement de l’état d’urgence sanitaire

 

Les analyses de la rédaction :

1. Au Burundi, le gouvernement dénonce le deux poids deux mesures de l’ONU

La Commission Vérité et Réconciliation (CVR) a procédé, ce vendredi 16 octobre 2020, à la clôture provisoire des enquêtes et exhumations des fosses communes de la crise de 1972 en province Rumonge. Le président de l’Assemblée nationale s’en est pris, à juste titre, aux Nations unies et à la Commission Diène et partant à l’Occident lequel, on le sait, tire les ficelles de l’ONU, mais la sortie anti Occident du parlement donne la voix, il est hors de question que le Burundi se laisse faire. Après tout, ce que cherche l’Occident c’est de provoquer à nouveau des guerres civiles, identiques à celles des années 70 du siècle dernier. À travers un discours à la mémoire des victimes c’est en fait le rôle des pyromanes occidentaux que le président dénonce. 

Crânes, fémurs, tibias et péronés et autres ossements, mais aussi des habits en lambeaux, des montres entamées par la rouille, des souliers et des ceintures qui ont bravé le temps… entassés dans une tente érigée au Stade de Rumonge.

Il y a aussi des machettes, des douilles et même deux grenades rouillées. De vieilles cartes d’identité attirent aussi l’attention. « Elles ont été trouvées dans les fosses communes », confie un membre de la CVR. « C’est un travail qui vient de durer 6 semaines et nous n’avons pas encore terminé », indiquera le président de la CVR, Pierre Claver Ndayicariye.

D’après lui, la CVR a déjà exhumé, jusqu’à la date du 14 octobre 2020, 2 328 victimes de la crise de 1972 dans 170 fosses communes dans les provinces de Rumonge et de Makamba.

Les cérémonies avaient été rehaussées par le président du Sénat, Emmanuel Sinzohagera et le président de l’Assemblée nationale, Daniel Gélase Ndabirabe.

Dans son discours, ce dernier a demandé pardon aux victimes de 1972 au nom du Burundi, de l’Assemblée nationale, du Sénat et de tous les Burundais. « Ce n’est pas un jour de fête. C’est une journée de recueillement. Il n’y a pas d’autres mots à dire, à part demander pardon pour tout le mal que nous nous sommes infligé entre Burundais. »Pour lui, c’est un moment pour chaque Burundais de faire un examen de conscience et de pardonner.

« Plusieurs manœuvres ont été faites pour cacher ce qui s’est passé. Mais Dieu a décidé de nous aider. Ceci est l’œuvre de Dieu. Ces restes de nos proches parlent », a clamé haut et fort le président de l’Assemblée nationale.

Et de s’interroger : « Est-ce que, en 1972, le Burundi était une île au point de s’entretuer sans que personne n’intervienne ? Certains se proclament défenseurs des droits de l’Homme, est-ce qu’on n’en parlait pas en 1972 ? L’ONU n’existait pas encore ? »

Il s’est demandé si ce sont seuls les Burundais qui voient ces ossements. « On nous dit qu’il y a des satellites au-dessus de nous et qui peuvent voir jusqu’à 50 cm, il n’y a pas là-bas un os de cette taille ? Les avions continuent d’atterrir au Burundi, personne n’est encore venu pour constater ce qui s’est passé. Par contre, nous entendons qu’il faut prendre des sanctions contre le Burundi. Nous aurons la paix lorsque ces victimes auront retrouvé leur dignité ».

Daniel Gélase Ndabirabe s’en est également pris au patron de la Commission d’enquête des Nations unies sur le Burundi. « Il y a quelqu’un qui s’est fait un champion des droits de l’Homme. Je vais le citer : c’est Doudou Diène. Il crie haut et fort que les droits de l’Homme ne sont pas respectés au Burundi. Mais, il n’est jamais venu pour voir ces ossements. Cela montre que tout ce qu’il raconte ne concerne pas les droits de l’Homme. C’est de la politique. Les Nations unies ont échoué, elles n’ont pas de leçon à nous donner. Nous allons nous occuper nous-mêmes des droits de l’Homme ».

2. Mali : l’insécurité profitera à qui ?

Dans un premier temps, les États-Unis, dont la situation sécuritaire au Mali ne concerne visiblement pas même la libération des 200 terroristes liés à al-Qaïda, ont maintenu la suspension de leur aide militaire jusqu’à l’organisation de nouvelles élections, c’est à dire, dans 18 mois, si toutefois cette limite est respectée. Car évidemment, ce n’est pas les Maliens que nous remettons en doute, mais bien l’Occident qui est perpétuellement à la recherche de prétexte pour décider du destin du Mali.

La suspension de l’aide américaine à l’armée nationale en pleine crise sécuritaire est une décision assez surprenante pour un pays qui est hypocritement partisan des droits humains. Ce qui intéresse les États-Unis, c’est surtout la préservation des intérêts politiques et géostratégiques, certes, mais surtout, ne pas laisser ses deux puissances ennemies venir s’installer au Mali, à savoir la Chine et la Russie. Autrement dit, il se pourrait très bien que Washington ait décidé de boucher les trous pour ne laisser aucun moyen au bloc de l’Est de rentrer dans ce pivot géopolitique. D’ailleurs, selon un article, le processus est très avancé, le ministre de la Défense et des Anciens Combattants (MDAC), le Colonel Sadio Camara a reçu l’ambassadeur des États-Unis au Mali, M. Dennis Hankins. C’était le jeudi 15 octobre 2020 dans la salle de conférence du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants.

Après les entretiens, l’ambassadeur des USA au Mali, M. Dennis Hankins a souligné qu’il était venu échanger avec le ministre de la Défense sur les questions sécuritaires actuelles du Mali et par la même veine présenter ses condoléances au peuple malien suite aux nombreuses attaques contre civils et militaires. Selon le diplomate américain, son déplacement s’inscrit en droite ligne du renforcement de la Coopération entre le Mali et les USA en matière de défense et de sécurité en vue d’un objectif commun. Il s’est dit rassuré par son hôte par rapport aux questions de droits de l’homme au Mali. Ce qui est étonnant pour un pays qui a directement montré sa colère et a condamné le coup d’État du 18 août. Revenons en arrière : lors de la visite de l’émissaire américain Peter Pham, il a rencontré le président Bam N’Daw, avec qui il avait plutôt un ton dur et lui donnait surtout des ordres. Par après, la rencontre avec le Premier ministre, Moctar Ouane, c’était plutôt avec un ton amical et conciliant. Ce ministre de la Défense, le Colonel Sadio Camara, a été mis en place par ce fameux Premier ministre de transition. D’où le ton très enthousiaste de l’ambassadeur américain, Dennis Hankins. Ce qui devrait montrer une arrivée des troupes militaires américains, ou peut-être pas. Car les bras armés européens des États-Unis sont déjà sur place. Donc, il suffit juste pour Washington de mettre en place les pressions nécessaires pour favoriser la présence des troupes d’occupation étrangère dans le pays. Ce qui fait que garder l’armée nationale, ou même le pays tout entier dans une situation de chaos servirait les intérêts de l’Occident beaucoup plus facilement.

D’autant plus que l’alliance de l’Occident avec les terroristes se fait de plus en plus voir. Les terroristes ne se cachent plus, et donnent l’impression qu’ils sont chez eux. Des photographies, de grandes fêtes avec un véritable festin. Bref, ce n’est pas seulement leur libération qui a été célébrée, mais certainement aussi d’une manière cachée leur indépendance. 

Dans le nord du Mali, la France et les terroristes se partagent la zone regorgée de ressource naturelle. Dans un article, il est stipulé que « la prolifération des groupes terroristes et celles des troupes d’occupation française ont déplacé environ 3,5 millions de personnes dans tout le Sahel. Là, l’impérialisme français ne cherche pas à stabiliser ou à protéger la population harcelée par les terroristes takfiristes ; sa présence vise à garder toute une région riche en or, en uranium et en ressources minérales diverses comme le pétrole et le gaz, où les intérêts de ses multinationales françaises sont dispersés dans ces pays africains. »

Un autre article fait part aussi d’un fait surprenant : la France a transformé Kidal en sanctuaire entre les mains des terroristes pour en faire un bouclier, un instrument de protection de ses intérêts dans l’exploitation de l’uranium du Niger. Certains médias font même état de la construction par la France d’un avant-poste considéré comme imprenable à la frontière Mali-Niger, prétendument pour défendre d’une offensive terroriste, le village de Labbezanga. C’est surtout pour délimiter une nouvelle frontière, car cet avant-poste se trouve, par le plus grand des hasards, dans la fameuse zone d’expérimentation du projet initial ACTS, financé par le ministère français des Affaires étrangères, qui relierait Gao, Dori et Tillabéry. Arrive ensuite la délimitation de la région du Liptako-Gourma, et pour finir la zone d’intervention élargie de l’Autorité du Liptako-Gourma.  

C’est là qu’on peut voir que le processus de démembrement est en cours, et évolue assez rapidement. L’Occident, la CEDEAO, l’ONU, et tous ces organes mettent la pression sur le gouvernement de transition et sur l’armée nationale, pour que tout le monde soit occupé, pendant que les agents pour le compte occidental au sein de ce gouvernement de transition facilitent la mise en place de ces plans, et que tous se passent de nouveau comme le désir les Occidentaux.

Cela dit, la population malienne et même sahélienne n’acceptera jamais de revivre un remake de 1882. Ils ont toujours réussi a contrecarré ces plans de démembrement malgré tout les efforts de l’Occident. Et aujourd’hui, les Maliens sont encore plus déterminés que jamais.

3. Cameroun : l’Occident devient pathétique ?

Au Cameroun, l’Occident continue à essayer de semer les troubles au sein du pays pour stopper le président Paul Biya et son gouvernement dans ses projets de reconstruction, de stabilité, de sécurité et d’union des Camerounais. Des nouvelles vidéos sont apparues, montrant des personnes ayant d’autres origines que camerounais, appeler à l’insurrection et au soutien du pantin de l’Occident, Maurice Kamto. Le plus étonnant, c’est que ces personnes répètent un texte, et certains ont même du mal à lire correctement. Cela montre la faiblesse de ceux qui cherchent à semer les troubles au Cameroun. Les Camerounais sont des gens soudés. Analyse du géopoliticien Luc Michel.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV