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Le Snapback ne peut s’activer contre l’Iran

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le missile «Hajj Qassem Soleimani » est exposé en Iran, Téhéran, le 20 août 2020.© AP

Le représentant de la Russie auprès des Nations unies, dont le pays assume la présidence tournante du Conseil de sécurité en octobre, a déclaré que le mécanisme Snapback sur les sanctions contre l'Iran n'avait pas été invoqué, contrairement aux allégations américaines.

« En ce qui concerne le rétablissement automatique des sanctions de l’ONU contre l’Iran (Snapback), je pense que tout est clair. Ce mécanisme n'a pas eu lieu », a déclaré ce jeudi le représentant de la Russie auprès des Nations unies, Vassili Nebenzia devant un parterre de journalistes.

« Le Conseil de sécurité en a parlé sans équivoque. Presque tous les membres du Conseil ont envoyé des lettres au président du Conseil de sécurité en août, déclarant leur position selon laquelle ils ne partageaient pas le point de vue des États-Unis et pensaient que la résolution 2231 du Conseil de sécurité, qui a approuvé l'accord sur le nucléaire iranien, restait intacte », a-t-il expliqué. Et de poursuivre : « La position des membres du Conseil de sécurité a été confirmée pendant la présidence par exercice de l’Indonésie sur le Conseil de sécurité fin août, puis elle a été confirmée par la présidence nigérienne. Les mêmes pays ont réaffirmé leur position, envoyant des lettres au président du Conseil de sécurité et au secrétaire général de l'ONU, affirmant qu'à leur avis, le Snapback est un vœu des États-Unis ».

Nous vivons, a-t-il indiqué, donc dans une situation sans retour en arrière, de la pleine mise en œuvre de la résolution 2231. Je comprends que les États-Unis eux-mêmes le comprennent, et ils utilisent simplement cette situation pour poursuivre leurs propres sanctions unilatérales contre l'Iran, pour continuer leur politique de pression maximale sur ce pays.

Selon ce responsable russe le golfe Persique deviendra une question clé de la présidence russe du Conseil de sécurité de l'ONU.

« Nous invitons le Secrétaire général à nous informer, ainsi que les pays du golfe Persique à prendre la parole lors de la réunion », a déclaré Nebenzia. Et d’ajouter : « Les débats sur la situation dans le golfe Persique avec la participation du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres seront un événement marquant de la présidence russe au Conseil de sécurité de l'ONU en octobre ».

Et le diplomate de conclure :

« Le 20 octobre, nous aurons le premier événement de la présidence russe sous le titre" Maintien de la paix et de la sécurité internationales ", un examen complet de la situation dans la région du golfe Persique ».

Selon l’agence de presse russe, TASS, le 27 octobre, le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra une réunion sur la situation politique et humanitaire en Syrie.

En outre, une réunion en séance plénière sur le désarmement chimique en Syrie est prévue le 5 octobre sous l’initiative de la Russie.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV