L’Iran a transféré au Yémen ses expériences dans le domaine des technologies de défense, a déclaré le porte-parole des forces armées de la République islamique d’Iran.
Le général de brigade Abolfazl Shekartchi a déclaré, mardi 22 septembre, que la présence de l’Iran dans des pays de la région se bornait à un rôle de conseiller. « Nous ne nous ingérerons nullement dans les affaires des pays de la région », a-t-il martelé.
« L’Iran n’impose sa présence militaire à aucun pays, car les pays du front de la Résistance disposent, eux-mêmes, des armées et des forces militaires ; tout ce que nous faisons est de leur fournir des conseils militaires. Pour transférer nos expériences aux peuples syrien, irakien, libanais et yéménite, nous y envoyons nos experts qui leur fournissent des conseils, mais sur le champ de bataille, ce sont le peuple et l’armée de ces pays qui se battent contre les ennemis. »
Le porte-parole des forces armées iraniennes réaffirme que l’Iran ne lésine sur rien pour aider les pays qui se dressent devant les régimes israélien et américain. « Dû aux problèmes économiques, nous ne pouvons pas leur fournir ce dont ils sont besoin gratuitement, mais ils peuvent nous en acheter ».
Interrogé pour savoir si l’Iran fournit des armes au Yémen, Abolfazl Shekartchi a répondu : « Contrairement à ce que l’ennemi tente de suggérer, le peuple yéménite est un peuple intellectuel qui a réussi à fabriquer des missiles et des drones les plus compliqués en peu de temps, d’autant plus qu’il est apte dans le domaine de la guerre électronique. »
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Il a ajouté que les Iraniens avaient transféré aux Yéménites les technologies de défense et non pas des missiles. « Ils ont appris comment fabriquer des missiles, des drones et des armes ».
Le général de brigade Shekartchi s’est ensuite attardé sur la récente visite du chef d’état-major des forces armées iraniennes en Syrie : « Le gouvernement syrien nous a demandé de renforcer ses systèmes de défense antiaérienne. Nous avons ouvertement fait part du contrat que nous avions signé avec le gouvernement syrien. Notre présence dans tout pays est réclamée par le gouvernement de ce pays. L’intervention militaire se dit pour une situation où le gouvernement d’un pays n’est pas d’accord avec la présence d’autre pays, mais on n’envoie aucun conseiller militaire à aucun pays sans le consentement du gouvernement de ce pays. »
Ailleurs dans ses propos, le général de brigade Shekartchi a souligné que l’armée et le Corps des gardiens de la Révolution islamique constituaient une forteresse solide et impénétrable face aux ennemis.