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La tension reste vive dans l’océan Pacifique

La Chine a lancé une fusée porteuse à propergol solide, dite Longue Marche 11, depuis un navire en mer Jaune, envoyant ainsi neuf satellites en orbite, le 15 septembre 2020. ©People Daily

La Chine a lancé, le mardi 15 septembre au matin, une fusée porteuse à propergol solide, dite Longue Marche 11, depuis un navire en mer Jaune, envoyant ainsi neuf satellites en orbite.

La Longue Marche 11 -HY2 (le 10e membre de la famille Longue Marche 11) a décollé ce matin du Debo 3, une barge-pont automotrice qui a été modifiée pour la mission.

Environ 13 minutes plus tard, après avoir parcouru 535 kilomètres, la fusée a déployé neuf satellites d’observation de la Terre à haute résolution Jilin 1 -trois destinés à la prise de vidéos et six à la prise de photos- sur des orbites synchrones avec le soleil.

Chacun des satellites développés par la société Changguang Satellite Technology à Changchun, capitale de la province du Jilin (nord-est de la Chine), pèse environ 42 kilogrammes. Ils fourniront des services de télédétection aux utilisateurs dans des domaines tels que l’agriculture, la foresterie, les ressources foncières et la protection de l’environnement.

Reste à savoir si la Chine envisage de lancer une attaque à l’impulsion électromagnétique (IEM ou EMP selon son sigle anglais).

Les satellites chinois ont été mis en orbite alors que les tensions restent vives en océan Pacifique où la Chine, les États-Unis et Taïwan sont impliqués dans des exercices militaires distincts.

L’armée chinoise a pris part, lundi 14 septembre, à un nouvel exercice militaire en mer Jaune. Pékin, qui qualifie de « provocateurs » les exercices militaires organisés par les États-Unis et Taïwan, réaffirme que la manœuvre de l’armée chinoise vise à garantir la sécurité de la Chine.

Le même jour, les Américains ont commencé un exercice militaire, non loin de l’île de Guam, en océan Pacifique alors que l’armée taïwanaise a entamé lundi cinq jours d’exercices militaires assistés par ordinateur.

Lire aussi: La Chine organise quatre exercices militaires en même temps

L’exercice taïwanais est conçu pour tester la capacité des commandants à adopter la bonne stratégie et à coordonner différentes forces en cas d’attaque, a déclaré le ministère de la Défense.

Selon les médias taïwanais, les manœuvres militaires des États-Unis et de Taïwan visent à « neutraliser la menace chinoise ».

Dans la foulée, le quotidien américain The Independent a fait part, dans son édition du 28 juillet, d’un projet chinois destiné à fabriquer l’un des navires les plus sophistiqués du monde qui serait équipé d’un système de l’impulsion électromagnétique (IEM) pour tirer des roquettes.

« Suite à l’escalade de tension dans la région, la Chine entend renforcer sa puissance militaire en mer et sur le sol, en fabriquant un navire d’assaut amphibie », indique The Independent.

Il paraît que le nouveau navire d’assaut ressemblerait au porte-hélicoptères de type 075 qui a été opérationnel l’année dernière, à la seule différence que celui-ci sera équipé d’un système électromagnétique réservé au tir de roquette dont ne disposent que les porte-avions les plus sophistiqués du monde.

Un incendie à l’origine inconnue s’est récemment déclaré sur le navire amphibie américain USS Bonhomme Richard qui avait accosté sur le port de Saint Diego, au sud-ouest des États-Unis.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV