C'est une tendance qui se confirme : L'aviation sioniste évite soigneusement la frontière syro-libanaise où la nouvelle DCA syrienne made in Iran a déjà touché un F-16 israélien il n'y a pas si longtemps et où la portée des missiles anti-missiles Sayyad va au delà même du ciel du Golan occupé. Le 10 septembre donc et pour la deuxième fois consécutive, Israël a tiré ses missiles de croisière à partir de la base américaine d'al-Tanf contre Alep et ce, en soutien avec ses unités basés en Jordanie.
Le 2 septembre, Israël a visé sans succès la partie russe de T-4. Cette attaque avortée a été menée après qu’un F-16 de l’armée israélienne a été touché le 31 août dans le ciel du sud libanais par où il tirait des engins en direction du territoire syrien. Selon des experts, la DCA syrienne, renforcée depuis la signature d'un pacte militaire avec Téhéran en juin a largement contribué à barricader le ciel syro- libanais, non loin de la région stratégique du Golan occupé. Est-il possible d'en faire autant à al-Tanf?
Après tout la présence illégale des Américains sur cette base ne sert que de paravent à celle des officiers sionistes qui agissent de coordination avec la CIA non seulement pour piloter des opérations d'infiltration vers Homs et le centre de la Syrie mais encore pour lancer des raids au drone ou encore à l'avion contre les position de l'armée syrienne et de ses alliés de la Résistance ou encore la Russie.
"Il y a évidemment la possibilité des attaques aux missiles contre al-Tanf au risque de provoquer la riposte aérienne des USA qui ont fixé un "périmètre sécuritaire de 55 kilomètres tout autour de cette base. Ceci étant, il est bien possible de lancer des nuées de drones à l'assaut de cette base, idée que l'armée syrienne est parfaitement capable de concrétiser rien qu'à l'appui de l'Iran de sa technologie et de son expertise.
Mais Et l'expert d'ajouter : " les drones iraniens ont déjà srvi la lutte contre Daech et on pense surtout au drone Ababil ou Mohajer-6. Mais le Karrar est sans doute l'un des appareils les plus performants des forces armées iraniennes dans le cadre d'une offensive au drone contre les positions de l'armée US et israéliennes à al-Tanf. Au cours de l'exercice militaire d'envergure Zolfaqar-99 que l'armée iranienne a lancé ces derniers jours, le drone Karrar a d'ailleurs failli abattre les drones de connaissance US qui avaient pénétré la zone des exercices, souligne une source proche de l'armée syrienne.
Les exercices Zolfaqar-99 ont exposé un avant-goût de redoutables capacités de combat de drones iraniens. En pleines manœuvres, les quatre types de drones Fotros, Karar, Ababil et Mohajer ont passé à l'acte pour différentes missions de bombardement, de défense aérienne et ce, à la faveur de missiles et de bombes intelligentes dont ils sont dotés. C'est un scénario parfaitement faisable dans le cadre de toute opération visant à contrer les attaques qu'Israël lance à partir du sol syrien contre le sol syrien! En effet, le drone Karrar est doté d'un turboréacteur et capable de transporter une charge de 500 kg. Il peut voler jusqu'à 1000 km et se déplacer à une vitesse de 900 km par heure. Il devient une arme de choix pour des attaques ciblées surtout qu'il peut transporter le missile de croisière à courte portée Kowsar, la bombes téléguidées à longue portée Yassine ou de Bâlâbân. D'ailleurs, lors des exercices Zolfaqar -99, un missile de type "Azarakhche", une bombe à guidage laser d’environ 230 kg, un nouvel exemple de bombe Bâlâbân.
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Mais le drone Karrar n’a pas besoin de piste décollage et c'est cela qui fait de lui un drone de choix pour la Syrie occupée par les Américains dans une partie de son territoire. C'est un peu comme le radar Kashef-99 qui arrive à intercepter 300 cibles à la fois alors qu'il est mobile et propre à être embarqué à bord de n'importe quel véhicule. Le Karrar peut être est lancé par une fusée auxiliaire pour décoller, démarrant ainsi son opération de n'importe où. Et the last but not the least, le Karrar a la possibilité d'être connecté au réseau de la DCA intégrée à laquelle travaille l'axe de la Résistance. En se connectant au réseau intégré de défense aérienne du pays, conformément au type des opérations contre les cibles de l’ennemi, le programme de reconnaissance est donné au drone, et il y a une possibilité de combat direct, en utilisant le missile air-air, transporté par le drone Karrar. Bref al-Tanf pourrait être visée depuis le territoire syrien mais le centre de commandement aérien placé en Iran...