Les auteurs du sabotage dans les installations nucléaires de Natanz ont été identifiés, a déclaré le porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique.
Behrouz Kamalvandi a déclaré, lors d’un entretien retransmis par la télévision iranienne que les auteurs de l’incendie qui a eu lieu récemment dans un site des installations nucléaires de Natanz, ont été identifiés. Il a toutefois refusé d’annoncer plus de détails puisque « les enquêtes sont en cours ».
Lire aussi : "La riposte iranienne ne tardera pas, tenez-vous prêts" (Yadlin)
Interrogé pour savoir si les inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique pourraient être impliqués dans des activités d’espionnage, Behrouz Kamalvandi a répondu : « Nous avons jusqu’ici neutralisé plusieurs cyberattaques et beaucoup de sabotages industriels. Nous ne pouvons pas attribuer tous ces cas aux inspecteurs de l’agence, mais cette possibilité n’est pourtant pas exclue. »
Réagissez à cet article sur FACEBOOK !
M. Kamalvandi a souligné que ce qui s’était passé à Natanz émanait d’un sabotage. « Il revient donc aux services de sécurité d’examiner l’affaire et de se prononcer là-dessus », a-t-il ajouté.
Lire plus : McKenzie : « Mon expérience avec l’Iran me dit qu’ils (Iraniens) vont répondre. »
Selon le porte-parole de l’Organisation iranienne de l’Énergie atomique, « les services de sécurité ont identifié non seulement les auteurs, mais en plus les motifs de cet incident ». Un incident s’est produit jeudi 2 juillet sur le site nucléaire de Natanz, endommageant l’un des hangars en cours de construction dans la zone ouverte du site de Natanz. Plus tard, les sources iraniennes ont confirmé la destruction des unités d'enrichissement au sein de ce site ultra sensible. Peu de temps après l'incident, le conseil de sécurité suprême iranien a affirmé avoir identifié l'origine de cet acte de sabotage. En juillet, la presse sioniste qui dès les premières heures de l'incident s'était mise à bomber le torse, avait laissé entendre que le "puissant" Israël y était pour quelque chose allant jus'qu'à évoquer les hypothèses les plus saugrenues comme une frappe au F-35, au F-22, une cyberattaque.
Et pourtant, toujours ne juillet, les officiels sionistes ont tenté de prendre distance par rapport à la campagne de vantardise menée à bâton rompu par la presse sioniste. Lors d’un entretien avec la Radio de l’armée israélienne, le ministre israélien de la Guerre, Benny Gantz, avait repris ses accusations infondées contre l’Iran, prétendant qu’Israël ne tolérerait pas un Iran nucléaire mais, a-t-il toute de suite souligné, "il ne faut pas tout mettre sur le compte d'Israël". Un peu plus tard, et répondant à une question comme quoi si Israël était oui ou non impliqué dans les incidents de ces derniers jours en Iran, le ministre israélien des Affaires étrangères Ashkenazi, a péroré les mêmes insanités sur les supposées intentions nucléaires et balistiques iraniennes en affirmant que "ce n'est pas le genre d'information à affirmer ou à infirmer".
Une chose est sûre : l'Iran ne laissera pas une pareille atteinte à sa sécurité d'état sans réponse.