Dans la nuit de 31 août au premier septembre, la batterie de missiles anti-missile de la DCA syrienne, Khordad-3 a prouvé une nouvelle fois à l'armée de l'air sioniste qu'il lui est désormais fortement déconseillé de se croire en "terrain conquis", quand elle envoie ses F-16 violer le ciel du Golan occupé et du Liban avec l'intention de frapper des cibles en territoire syrien. La frappe au missile de croisière Delilah a ainsi tourné au cauchemar, des sources locales ayant fait état de l'apparition d'une "bulle de feu" dans le ciel syrien qui serait, toujours selon ces mêmes sources, un F-16 ayant été touché de plein fouet par un missile antimissile Sayyad-1. Or le choc en a été particulièrement cuisant, l'enjeu étant ni plus ni moins la supposée "supériorité aérienne" d'Israël qui tend à se réduire chaque jour un peu plus comme la peau du chagrin.
D'où cette manifestation de rage d'Israël qui à regarder de plus près, constitue un aveu d'échec de plus. Craignant d'envoyer ses F-16 dans le ciel du Golan et du sud du Liban tirer des missiles, c'est à partir de la base des pirates US à al-Tanf que les F-16 sionistes ont tenté cette fois leur chance, visant le T-4 (Tiyas), l'aéroport stratégique situé à Homs où les infiltrations de terroristes à partir d'al-Tanf ne cessent ces derniers temps de se multiplier avec l'objectif de créer un rempart tout autour d'al-Tanf US de plus en plus sous pression de l'armée syrienne et de ses alliés. C'est à T-4 que l'axe US-Israël croit aussi avoir perçu via ses satellites des batteries de "Bavar 373" mais aussi des batteries de S-400. La frappe a été un nouveau fiasco dans la mesure où les radars et les batteries de missiles antimissiles syriens ont réagi promptement : « Des jets de l’armée israélienne ont tiré des missiles sur la base aérienne T-4, dans le désert de Homs depuis des positions proches de la frontière irako-syriennes et notre défense aérienne en a intercepté la plupart », a annoncé SANA qui a fait état des pertes matérielles, signe que les missiles ont été détruit en plein vol mais que leurs éclats ont touché des bâtiments.
Mais Avia. pro, site proche du ministère russe de la Défense y voit un autre signe : « Les frappes ont été lancées depuis la direction nord-est, ce qui suggère que l'armée américaine ou les forces sous leur contrôle pourraient en être l'origine ».
En outre, on sait que le côté gauche de la base aérienne du T-4 a été activement utilisé par l'armée russe, ce qui signifie que la frappe aurait visé le personnel militaire russe. Le caractère anti-russe du raid s'éclaircit davantage quand on sait que les MiG-29 optimisés de l'armée syrienne ont été transférés à Tiyas et s'y trouve toujours et le texte d'ajouter : « Il y a environ un mois, après l'apparition des chasseurs MiG-29, certains d'entre eux (selon des rapports non confirmés, 2 avions de combat - NDLR) ont été transférés vers la base aérienne T-4 pour assurer la sécurité des forces militaires syriennes et leurs alliés pro-iraniennes. »
Mais il y a plus. Sur la frontière syro-libanaise, ce n'est pas uniquement l'apparition de trois batteries de Khordad-3 qui a fait le malheur d’Israël et de ses F-16. C'est aussi la Russie qui s'en fiche désormais royalement du pacte de non agression aérien avec Israël, en déployant ses unités anti-drone au Golan et ce, en soutien à l'armée syrienne et au Hezbollah! Quand on sait que la réforme aérienne de l'entité consiste à faire recours à 70% des cas aux drones, on comprend aisément pourquoi Tel-Aviv s'enrage.
Avia.pro dit: « On fait des progrès significatifs pour vaincre les drones israéliens utilisés pour attaquer les positions de l'armée syrienne. Selon des données officielles, confirmées par le personnel militaire russe en Syrie, des tirs sont tirés sur toutes les cibles qui traversent la frontière syrienne depuis Israël, tandis que des attaques sont menées sans avertissement du côté israélien. L'armée russe devait protéger indépendamment l'espace aérien de la Syrie. Selon les forces armées russes, les violations de la frontière par Israël sont constamment enregistrées, cependant, grâce aux moyens modernes de détection, les cibles peuvent être identifiées en temps opportun, après quoi ces dernières sont touchées avec succès. Il est rapporté que la protection des frontières de l'espace aérien syrien est en cours, alors que la partie russe a officiellement notifié à Israël qu'elle engagerait des cibles, quel que soit leur type. »
Bref, la campagne dite "guerre dans la guerre" sioniste qui dure depuis des mois en Syrie a débouché sur ceci : l’émergence d'une DCA Syrie-Résistance-Russie avec pour composantes les batteries de missiles antimissiles syriennes et iraniennes et les dispositifs anti-drone russes, promptes à réduire à néant "la suprématie militaire d'Israël" et dire que les Emiratis viennent de se mettre sous l'ombre protectrice sioniste! Un peu plus loin au Sud du Liban le Hezbollah libanais a capturé la semaine dernière un super drone israélien. Mais du côté libanais, ce serait sans doute des radars made in Iran qui assureraient la tâche de saper l'armée de l'air sioniste qui suivant sa réforme devrait désormais utiliser à 70% des drones. A propos, les forces iraniennes ont dévoilé mercredi, un tout petit radar portatif mais redoutablement puissant, Khashef-99. C'est un système propre aux combattants de la Résistance, équipé qu'il est d’une antenne réseau à commande de phase (Phased Array Antenna, PAA, en anglais) avec une portée de 12 kilomètres et capable d'intercepter simultanément 300 objets volants de petite dimension! Ce n'est pas seulement des "champs à missile" qui sont destinés aux combattants de la Résistance mais tout ce qu'il faut pour magistralement mettre au pas l'axe US-Israël...
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De ce fait, ces convoi de véhicules américains chargés de matériel et de renforts logistiques qui entrenr régulièrement en Syrie via le poste frontalier irakien d’al-Waleed ne pèsent pas trop lourd. Des sources civiles dans la zone d’al-Yaaroubiyé ont indiqué que les troupes américaines avaient fait entrer le dimanche 30 août un convoi composé de 7 camions-citernes et de 4 camions frigorifiques portant de matériel logistique et des renforts pour leurs soldats déployés dans la région d’al-Jazira, juste avant que la frappe contre T-4 ait lieu, histoire de faire croire que la présence militaire US sert encore à quelque chose!