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G. Salami met en garde les "assassins de Soleimani" contre tout nouvel aventurisme

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le commandant en chef du CGRI, le général Hossein Salami, dit que la vengeance du sang du général Qassem Soleimani sera prise tôt ou tard. ©Fars News

Que le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique célèbre l’anniversaire de la victoire de 2006 de la Résistance libanaise sur Israël, cela a évidemment un sens quand on sait à quel point les explosions du 4 août à Beyrouth tendent à être exploités contre le Hezbollah. Le mercredi 12 août, le président français, ami avéré d’Israël, a cru bon lors d’un contacte téléphonique avec le président Rohani de demander toute honte bue à l’Iran de « soutenir le plan français » et de « se garder de s’ingérer au Liban ». En réalité, c’est Paris qui en fait et de la pire et scandaleuse manière qui soit : la mise sous tutelle du Liban, réforme de son système politique, formation d’un gouvernement « neutre » ou « technocrate », et on en passe. Mais que veut dire cet appel du président français qui a l’air si sioniste ? Qu’en cas d’une ingérence militaire dans le sens d’un désarmement du Liban, l’Iran reste les bras croisés. Mais est-ce possible ? 

Lors d’une cérémonie commémorant le 13e anniversaire de la victoire du Hezbollah et partant de tout axe de la Résistance sur Israël, le général Salami a rendu un hommage appuyé au commandant martyr Soleimani et à la Résistance libanaise et s’est dit convaincu que celle-ci surmontera toutes les épreuves auxquelles est soumis actuellement le Liban : « Que les ennemis le sachent ; la sécurité est soit pour tous soit pour personne. En assassinant le général Soleimani, nos ennemis ont créé une source permanente d’insécurité et un motif constant de vengeance pour eux-mêmes. Et cette vengeance aura lieu et de la pire des manières ».

« Sans la puissance et la force, on ne peut combattre l’ennemi ou l’arrêter. Et la Force Qods a comme principale vertu donné corps à cette “puissance” durable et extensible. Nos ennemis n’ont cessé de chercher à changer le rapport des forces, de s’emparer de tout en Irak et au Levant, mais leurs efforts sont restés vains et n’ont abouti qu’à l’épuisement de leurs économies, à la défaillance de leur puissance militaire à une profonde crise de leur système politique. Or la mort du général Soleimani a eu comme effet de renforcer cette puissance, de recréer sans cesse l’esprit de combat dans les rangs des jeunes combattants, et ce, à travers tout le monde de l’islam ». 

Lire aussi :  » Partout l’Iran a attisé son face-à-face avec les USA, en Irak, en Syrie, au Yémen » (Foreign Policy)

Certains observateurs voient à travers ces propos, une claire mise en garde contre l’axe USA/OTAN/Israël qui croit pouvoir mettre à profit la situation au Liban pour affaiblir la Résistance libanaise. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV