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Missiles de la Résistance irakienne contre les drones américains! Attaques contre les bases Speicher et Taji, dégâts considérables aux infrastructures militaires

La base aérienne américaine de Tajji, frappée le 27 juillet . (Capture d'écran)

Oeil pour oeil, dent pour dent, voici ce à quoi fera face désormais l'Amérique en Irak après la colossale défaite de son projet de "résurrection de Daech" à l'ouest, au centre et au nord de l'Irak par terroristes interposés et importés depuis la Syrie voisine! Dans la nuit de dimanche à lundi 27 juillet, des drones américains, qui continuent à prendre le ciel irakien pour leur propre chasse gardée, s'en sont pris à une base de la Résistance irakienne au sud de Bagdad. Quatre explosions ont secoué dimanche la base militaire d'al-Saqr et ses entrepôts d'armes provoquant un simple communiqué des officiels irakiens lesquels ont tenté d'en rendre responsables les températures particulièrement hautes par la saison.

Seulement, personne n'y a cru à commencer par les Hachd qui, impliqués dans bataille de re-libération de l'Irak de l'occupation militaire américaine, se rappellent fort bien comment les USA ont joué à ce jeu en 2019 et comment leur mansuétude à leur égard a fini par coûter la vie aux hauts commandants de l'axe de la Résistance. Quelques heures à peine après la frappe au drone d'Israël contre al-Saqr, des missiles des Hachd ont visé les positions des supplétifs US à Salaheddine. Mais étant trop lents d'habitude à réaliser ce qui leur arrive, les Américains qui croient encore à ce que le mimi retrait des bases de peu d'importance qu'ils occupent çà et là à travers l'Irak pourrait leurrer les Irakiens et les pousser à jeter du leste, se sont payé le luxe de refaire le coup. 

La base aérienne Majid al-Tamimi anciennement connue sous le nom de Camp Speicher a ainsi été visée dans la soirée du lundi 27 juillet par des drones "inconnus". C'est la base où les troupes US ont fait massacrer en 2014 un détachement de 1.500 soldats ayant tout juste reçu une formation militaire de base. Les exécutions ont duré toute la journée de 10 juin jusqu'à l'aube. Les deux explosions qui se sont produites, au même lieu et peu de temps après le macabre anniversaire de ce massacre, ont provoqué un énorme incendie à Speicher, ce qui veut dire très clairement que des entrepôts d'armes de la Résistance qui servent à ses combats contre Daech ont été visés. Le communiqué du service de presse du Commandement des opérations conjointes irakiennes (JOC) n'en dit rien, mais le message est clair : les États-Unis ont passé au stade de la confrontation après avoir senti que le PM médiane qu'est M Kazémi risque de ne pas être en mesure de préserver leur présence comme le souhaite au cours des pourparlers stratégiques à Washington. 

Le communiqué se félicite du fait que « la défense civile a réussi à maîtriser le feu résultant des deux explosions qui n’ont, d’ailleurs, pas fait de victimes », ce qui veut dire que les unités de la Résistance populaire n'ont pas été surprises, au contraire, elles se tenaient bien prêtes à faire face à l'assaut. Il est vrai que le renseignement irakien a apporté ces derniers temps de gros appuis à la lutte irakienne contre le plan "Daech bis".

Mais les USA n'en ont pas été à leur première surprise : presque aussitôt après l'assaut US au drone visant Speicher « la base aérienne américaine  de Tajji au nord-ouest de Bagdad" a été prise pour cible d'une salve de Katioucha. L’attaque n’a pas fait de victime non plus, mais des dégâts matériels » à cette différence près que ce sont les Américains eux-mêmes qui ont été amenés à éteindre le feu, le ministère de la Défense ayant refusé à le faire. Et puis, vu le bilan des dégâts, il faudrait peut être pas trop prendre à la lettre le communiqué officier irakien quand il évoque des "roquettes Katioucha" : "une des "roquettes" a frappé un hélicoptère US, un autre a visé un entrepôt d'artillerie US tandis que la troisième "roquette" a atterri sur le deuxième escadron de l'armée de l'air américaine déployée sur les lieux". Au rythme où vont les événements, la logique "tir et oublie" que les États-Unis croient avoir pu imposer à l'Irak depuis qu'ils l'occupent, commence à trembler : les "tirs" US ne s'oublient jamais ; ils seront ripostés...jusqu'à ce que les Yankee comprennent qu'il est temps de partir.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV