Le gouvernement iranien a divulgué les résultats d’une enquête sur l’explosion dans une base militaire à l’est de Téhéran.
Lors d’une conférence de presse mercredi, le porte-parole du gouvernement, M. Ali Rabii, a déclaré aux journalistes que l’explosion, qui s’est produite le 26 juin à la base militaire de Parchine, à l’est de la capitale, Téhéran, « n’était pas le résultat d’un acte de sabotage », selon les résultats d’une enquête menée par les autorités concernées.
« L’explosion qui s’était produite dans la base militaire de Parchine n'était pas le résultat d'un sabotage, mais d’un accident dans un réservoir de gaz, et les dégâts n’étaient pas importants », a-t-il ajouté.
Quant à l’incident qui a eu lieu le 2 juillet sur le site nucléaire de Natanz, endommageant un bâtiment dans la zone ouverte du site, le porte-parole du gouvernement iranien a déclaré que les enquêteurs continuaient encore à examiner les différents aspects du dossier.
« Les experts doivent continuer leur enquête pour arriver à une conclusion définitive et sur la base de leurs recherches, l’Organisation nationale de l’énergie atomique en annoncera officiellement les résultats », a précisé le porte-parole du gouvernement.
Il a ajouté qu’il existait des « points délicats » dans le dossier de l’incident qui s’était produit au complexe nucléaire de Natanz sans en donner plus de détails.
En ce qui concerne l'incident de Parchine, aux premières heures de la matinée du vendredi 26 juin, le porte-parole du ministère de la Défense en expliquant les causes de l'explosion avait annoncé : « Cette explosion s’est produite dans un réservoir de gaz dans la zone militaire de Parchine. Les soldats du feu se sont immédiatement rendus sur les lieux et l'incident n’a fait aucune victime. »
La télévision iranienne a même diffusé les images tournées sur les lieux de l'incident pour donner des preuves sur la nature de l’incident qui n’avait rien à voir avec une explosion de stocks souterrain du combustible solide, comme l’avaient prétendu certaines sources à l’étranger. La vidéo et les photos diffusées de l’incident montraient très clairement une explosion limitée non pas sous terre mais en surface.