L'accord sino-iranien est sur le point d’être finalisé. Dans le contexte des relations sino-américaines et américano-iraniennes, il est clair que cet accord revêt une importance « toute particulière ».
Selon le quotidien turc Milliyet , « il y a des choses dans la politique intérieure et étrangère qui intéressent la Turquie. La liste des questions sensibles pour la Turquie est longue et comprend les problèmes économiques, sociaux et psychologiques causés par l'épidémie de coronavirus, la Méditerranée orientale, la Libye, la Syrie et l'Irak ».
Milliyet a ensuite cité le quotidien américain New York Times qui réaffirme: « l’Iran et la Chine chercheraient à concrétiser un nouvel accord. La Chine investira 400 milliards de dollars sur 25 ans dans l’économie iranienne ».
Et de continuer: « À la suite de négociations relativement longues, les deux parties ont achevé l’élaboration de l'accord qui est sur le point d’être finalisé. Le partenariat, détaillé dans un accord proposé de 18 pages obtenu par le New York Times, étendrait la présence chinoise dans les banques, les télécommunications, les ports, les chemins de fer et des dizaines d'autres projets. En échange, la Chine recevrait un approvisionnement régulier de pétrole iranien au cours des 25 prochaines années ».
« Stratégiquement parlant, la signature de l’accord sino-iranien signifie que la politique américaine à l'égard de l'Iran a subi des coups durs et que la donne changera dans la région. Le succès de la Chine à rassurer l'Iran à conclure cet accord pourrait créer un sérieux défi pour les États-Unis, non seulement au Moyen-Orient, mais dans le monde entier », indique Milliyet.
Et d'ajouter: « Il suffit de prêter attention à l’accord de coopération militaire et défensive signé en 2016 entre Téhéran et Pékin. Une partie de l'accord n'était pas seulement quelques armes légères, mais il englobait aussi des systèmes de missiles balistiques tactiques antinavires, des missiles à courte portée et la technologie des drones ».
« Bien qu'il soit difficile de discuter de la réélection de Trump, le changement aux États-Unis signifie de nouveaux dangers et de nouvelles opportunités non seulement pour l'Iran, mais pour tous les pays de la région », a-t-il conclu.