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Un "Pearl Harbor" contre Israël est-il possible...?!

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un F-16 israélien inondé. (Photo via twitter)

Un F-35 israélien a failli larguer ses missiles sur Haïfa dans la nuit de mercredi à jeudi en provoquant ce que la presse israélienne, ahurie, qualifie de "booms sonores".... Où va Israël? 

Des heurts sanglants inter-Israéliens se poursuivent depuis des jours sur fond d'une économie totalement exsangue et une seconde vague de Covid-19 encore plus contagieux et plus mortelles que la première. Des milliers de sionistes ont manifesté mardi soir à Qods contre Netanyahu, au cri de "Netanyahu, démission"; mais ce qui se passe dans les territoires occupé va au-delà d'une crise politique. Selon le journal libanais, Al-Binaa, seuls 5.6% des Sionistes soutiennent encore Netanyahu et le ras le bol de voir la totale ineptie d'un gouvernement bicéphale à gérer le "front intérieur" que ce soit sur le plan économique que militaire, a gagné même les colons les plus convaincus.

" Selon ce rapport, un tiers des officiers de l'armée israélienne, ceux des agences de sécurité et de l'appareil de renseignement sont infectés par l'epidemie, ce qui a poussé Israël à rappeler ses forces de réserve, ce qui ne se produit qu'en temps de guerre. Une évaluation, publiée par le centre israélien de recherche IVC, et repris le 15 juillet par le site Web du Times of Israel, annonce la quasi mort des sociétés de microélectronique en Israël, pourtant le fleuron de ce qu'Israël décrit comme son aura hi-tech, à savoir ces mêmes sociétés ont perdu 60% de leur valeur en bourse au premier semestre de cette année, en raison des répercussions de la propagation de Covid-19. En Israël, plus d'un million de personnes sont désormais au chômage, ce qui équivaut à 25% de la main-d'œuvre active.

C'est dans ce contexte, largement fragilisé de l'entité sioniste et propre à en faire une "proie militaire idéale", que les services de sécurité israéliens se sont vus confier secrètement une étrange tache, l'achat de tout matériel nécessaire, que ce soit pour le secteur civil ou militaire et ce, afin de couvrir les besoins de ces secteurs pour une période d'au moins six mois, soit jusqu'au mois de novembre 2020. Israël craint-il un blocus parallèlement? 

Selon Al-Binaa, les services de sécurité sioniste n'ont pas tardé à passer à l'action, en nouant des contacts non seulement auprès des "amis arabes d’Israël" dans le golfe Persique comme les Emirats et l'Arabie saoudite mais aussi sur plusieurs continents à savoir aux États-Unis, en Russie, en Chine, au Brésil, en Argentine et au Mexique. Il y a quelques jours, Yitzhak Brick, ancien chef de la Commission de médiation au sein de l'armée sioniste disait : « Depuis plus d'une décennie, les Iraniens ont construit un énorme arsenal, composé d'au moins 200.000 missiles balistiques, de croisière, de haute précision autour d'Israël. Plus de 200. 000 missiles sont braqués sur nos sites stratégiques et nos infrastructures civiles et de sécurité vitales (telles que le secteur de l'énergie, les ressources naturelles: électricité, carburant, gaz et eau, les médias, les transports et la santé et la sécurité du public). Et c'est cette menace qui a  transformé Israël en le pays le plus vulnérable du monde aux menaces existentielles ». 

Et pendant que ce "siège balistique" se construisait autour de nous, la direction politique et sécuritaire d'Israël dormait sur ses lauriers. Cette direction n'a ni préparé l'armée ni le pays à affronter le danger qui croit sous nos yeux, ni en termes de capacité offensive ni en termes de capacité à défendre le front intérieur". 

Certains milieux en Israël n'écartent plus désormais un blocus provoqué par une guerre balistique totale qui pourrait être provoqué par le camp d'en face dans les semaines à venir. "L'accord militaire récent signé avec la Syrie aidant, l'Iran et ses alliés ont désormais assiégé totalement Israël et l'apparition d'une puissante DCA qui échappe à tout contrôle israélien ajoute à nos craintes", disent ces milieux en allusion aux récents propos du commandant en chef de la Force Qods qui avait affirmé mardi que "des jours encore plus difficiles attendent Américains et Sionistes". "Ce bloc que constitue l'Iran et ses alliés semblent avoir passé à l'étape supérieure et cela n'irait pas sans répercussion sur Israël. 

Mercredi, les forces israéliennes se sont soudain mis en état d’alerte maximale près des frontières avec le Liban. Les colons ont été interdits de quitter la colonie de peuplement de Zar'it toute la nuit. Mais le front nord, dud et intérieur ne sont que la pointr de l’iceberg que constitue la course à l'abîme dans laquelle est engagée le régime sioniste. Mercredi, l’armée de l’air israélienne a arrêté un pilote israélien pour "avoir causé des boums soniques au-dessus de Haïfa la nuit précédente, et provoqué la panique des Sionistes: "Les boums soniques, dit Times of Israel, ont été entendus dans la ville portuaire de Haïfa au nord et dans la vallée de Jezreel. Les habitants de la région, entendant ce qui ressemblait à de grosses explosions vers 22 heures, ont cru qu’une attaque du Hezbollah venait à éclater d’où les messages de panique postés sur les réseaux sociaux". La version quelque peu tirée par les quatre chevaux qu'avance le journal sioniste concernant un avion censé être furtif et agir sans faire de bruit, a du mal à cacher une chose : même l'armée de l'air israélienne va mal. Et si le pilote était tenté par un "Pearl Harbor à l'Israélienne"? Après tout au rythme où vont les événements, la fin n'est pas si loin. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV