TV

1ère opération commando syrienne contre al-Tanf; le périmètre "sécuritaire" US brisé

La base américaine à al-Tanf n'a plus de périmètre sécuritaire. (Archives)

Ce qui vient de se produire non loin de base de la force d'occupation US à al-Tanf, située sur les frontières avec l'Irak et la Jordanie ne devrait pas être traité séparément des appels à la lutte armé des tribaux de l'Est de l'Euphrate, à Deir ez-Zor ou encore à Hassaké, lesquelles tribus ne sont pas forcément toutes pro-Assad ni non plus de ce veto sino-russe d'hier soir au Conseil de sécurité, lequel veto est de nature à rétrécir la voie au trafic d'intense de terroristes et d'armes via le territoire turc.

S'il est vrai que le projet mis au veto parlait de la poursuite pour une durée de six mois de l'acheminement des aides humanitaires "aux réfugiés syriens", il est aussi vrai que la Chine et la Russie n'étaient plus partantes pour jouer à ce jeu avec la Turquie qui depuis 2011 reste fidèle à son rôle atlantiste d'être la mère nourricière du continent terroriste en Syrie, un vivier dont elle use en ce moment même en Libye. Or cette action restrictive sino-russe au Conseil de sécurité a trouvé son pendant à al-Tanf.

Basés sur un minutieux travail de renseignement, l'armée syrienne et ses alliés de la Résistance qui encerclent de facto les forces spéciales US à al-Tanf ont tendu une embuscade à un groupe de terroristes envoyé en mission depuis cette base. Le journal syrien Al-Watan rapporte que l'armée syrienne en a capturé des éléments, ce qui lui permettrait de multiplier des coups identiques dorénavant. C'en est donc fini de ce périmètre de sécurité que les Américains se sont fixés, en toute illégalité, autour de la base et ce, depuis trois ans! Cette avancée majeur s'ajoute aux attaques anti américaines de ces 10 derniers jours visant les convois militaires à Hassaké et à Deir ez-Zor. Le cercle d'attaques anti US s'est donc nettement élargi et la présence que les USA veulent maintenir à tout prix commence à revenir trop chère.

« Les militaires syriens ont ainsi tendu une embuscade dans la région montagneuse de Jebel Bishri, située au nord-ouest d'al-Sukhnah, au cours de laquelle ils ont éliminé trois terroristes, en ont arrêté trois autres et saisi leurs armes et munitions », a-t-on appris du site web de l’agence de presse syrienne SANA qui ne dit pas si oui ou non les forces US figuraient au nombre des personnes capturées. 

Ce groupe terroriste s'était infiltré à partir de la base américaine située dans la région d'al-Tanf dans la campagne à l'extrême-sud-est de Homs, et se dirigeaient vers les régions d'al-Tuwainan et Jebel al-Bishra et il est peu probable que les forces US les auraient laissé agir seuls.

Lire plus: Des missiles S-400 russes bientôt à Deir ez-Zor

En avril dernier, un groupe terroriste, formé sur une base américaine près du camp d'al-Rukban en Syrie, a quitté la région d'al-Tanf, pour se rendre à l'armée syrienne et cette reddition semble avoir été particulièrement bénéfique aux forces syriennes en termes de renseignement militaires. 

Les troupes américaines, déployées illégalement dans la région d'al-Tanf, offrent un refuge sûr aux terroristes de la région, leur fournissent des armes et leur assurent une protection lors de leurs déplacements d'un endroit vers un autre. C'es dans ce même contexte, que l'armée et ses alliés ont intensifié leurs opérations à Homs où plus de 30 terroristes de Daech ont été tués dans une opération appuyée par la Russie. Un gros convoi russe composé d'une trentaine de véhicules blindés est arrivé pour la première fois à Deir ez-Zor faisant dire aux sources pro terroristes qu'il y a un certain changement dans la configuration de force Syrie/Iran/Russie sur la rive est de l'Euphrate. Les médias mainstream ne le disent pas mais cette semaine a été de loin l'une des semaines les plus sanglantes pour les forces US et pro US à Hassaké, à Deir ez-Zor et maintenant à al-Tanf. Evolution importante, selon RT le Congrès US s'apprête à faire soumettre au vote un avant texte de loi comme quoi il serait interdit à l'administration US d'investir pour contrôler les puits de pétrole en Syrie ou en Irak... la quiétude d'antan est loin.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV