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Tentative "maquillée" de prise d'otage contre Kataëb ou comment les USA se sont mis les pieds dans les plats

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La foule des Irakiens manifestent en commémoration du haut commandant des Hachd, Abou Mohandes, sous le portrait d'un soldat de Kataëb Hezbollah./AFP

Cette descente "policière" parfaitement injustifiée des forces liées aux unités anti-terroristes irakiennes qui a provoqué la réaction prompte des Hachd al-Chaabi, des politiques et surtout de la Marjaiyah, certains le qualifient de "première méga-erreur"du PM Kazemi. Les plus pessimistes accusent le PM Kazemi de collusion avec les Américains, les plus optimistes, croient qu'il est tombé dans le piège US. Mais il y a peut être une troisième piste que peu d'analyste a exploré : jeudi soir quelques 40 blindés US, couverts par des gens portant l'uniforme des forces anti-terroriste ont pris d'assaut sans préavis le QG de la 45e division des Hachd au sud de la capitale, qui abrite les forces issues de Kataëb Hezbollah.

Les Américains qui diligentaient l'opération sous couverture des forces irakiennes ont arrêté plusieurs combattants qu'ils accusaient d'avoir diligenté des tirs de missiles et de roquettes contre les cibles militaires US.  Que cherchaient les Américains? Un premier élément de réponse pourrait nous conduire droit à la volonté américaine de comprendre de quel poids jouissent les Hachd dans la capitale ou en d'autres termes près de deux mois d’opération anti Daech à Salaheddin, à Diayala, à Kirkuk et surtout à Al Anbar ont-ils affaibli la Résistance, lui faisant perdre le contrôle sécuritaire de Bagdad? La réponse, les Américains l'ont eu dans les minutes suivant l'arrestation des membres de Kataëb Hezbollah. Un rassemblement d'avertissement dans la zone verte et des mises en garde à l'adresse de l'ambassade US et du PM Kazemi, ce qui a poussé les américains à libérer les combattants. 

Au fait cet acte parfaitement insensé a prouvé encore une fois ce qui a poussé les USA à se retirer d'un bon nombre de leurs sites en mars et en février à savoir que leurs troupes sont totalement assiégés par la Résistance et que militairement parlant elles sont incapables de "bouger". Mais les Américains cherchaient aussi un autre objectif. Cette Kataëb Hezbollah qu'ils ont commencé à frappé depuis mars 2019 soit par drone, soit par bombe, est la composante "frontalière" des forces irakiennes. C'est elle qui a empêché d'une main de maître des dizaines voire des centaines d’opérations infiltrations que les forces spéciales US organisent et effectuent depuis la Syrie voisine à Al-Anbar tant que ce trafic est terrestre, il se heurte à la vaillance contre-infiltration des Kataëb ce qui a d'ailleurs poussé les Américains à recourir aux hélicoptères. Surtout que cette Kataëb Hezbollah détient des positions sur les frontières avec la Syrie, et que c'est lui qui sécurise la route ultra stratégique Iran-Irak-Syrie-Méditerranée, laquelle transite par le point de passage frontalier ultra stratégique Abou Kamal/Qaëm.

"L'ennui est que  des dizaines de frappe au missile et au drone menées par les USA et Israël, n'a rien changé çà la donne et Kataëb Hezbollah a très rapidement reconstruit ses bases et se trouve toujours au cœur de cette route stratégique, propre à changer de fond en comble la donne en Asie de l'Ouest/ Mais il existe un dernier point : "Ces opérations héliportées que les USA ont organisé et organisent toujours depuis Hassaké en Syrie vers l'Iran ont perdu de leur intensité et personne ne le remarque pas.

Et pourtant il y a de quoi s'en étonner : les troupes US semblent s’essouffler face à une Force de Résistance expérimentée, indefatigable qui fait capoter les uns aux autres les offensives lourdement programmées de Daech/US. Au cours de leurs importations qui entrent déjà dans son quatrième mois, Kataëb Hezbollah en particulier et les Hachd en général ont mis la min sur des agents de nationalité US souvent à la tête des réseaux de trafic de terroriste. jeudi soir, l'Amérique voulait prendre en otage des combatants dans le cadre d'une logique de truand qui est la sienne. Elle espérait sans doute pouvoir échanger les combattants contre ses agents et supplétifs. Le coup a fait long feu plaçant les Américains mais aussi le PM dans une situation fort délicate. Il serait désormais difficile pour M Kazemi de pouvoir plaider la cause US auprès des Hachd". 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV