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E-Press du 21 juin 2020

Le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan arrivent pour tenir une déclaration de presse conjointe à la suite de leurs entretiens au Kremlin de Moscou le 5 mars 2020. ©AFP

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Au sommaire :

1-Tir de missile français : l’Iran dénonce

Le ministère iranien des Affaires étrangères a exprimé ce samedi son inquiétude quant au récent tir de missile balistique nucléaire effectué le 12 juin par la marine française. 

Le porte-parole de la diplomatie iranienne Abbas Moussavi a déclaré que le récent test d’un missile balistique et nucléaire par la France n’était pas conforme aux engagements du pays et s’est dit préoccupé par cette action.

Il a affirmé que le tir d’une nouvelle génération de missiles balistiques intercontinentaux capables de transporter plusieurs ogives nucléaires (appelées M51) par la marine française était totalement incompatible avec l’esprit et le texte de l’article 6 du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) et l’engagement de la France en faveur du désarmement nucléaire.

La ministre française des Armées dont le pays a condamné à plusieurs reprises les tests de missiles balistiques, notamment ceux de la Corée du Nord, s’est félicitée du test réussi d’un missile balistique stratégique M51 par le sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) « Téméraire » depuis la baie d’Audierne au large du Finistère.

 Source : IRNA

2-Crimée : l’OTAN provoque encore

Les provocations en cours de l’Alliance de l’Atlantique Nord ont entraîné un autre épisode plutôt désagréable près des frontières russes. Ainsi, selon des sources, les navires de guerre de l’US Navy, de la marine bulgare et de la marine roumaine, activement soutenus par des avions militaires, de reconnaissance et anti-sous-marins, ont mené des exercices pour mener à bien une opération militaire spéciale au large des côtes de la Crimée, démontrant à la Russie, évidemment, ses intentions d’agir assez durement et avec confiance dans cette région.

De telles actions de l’OTAN indiquent clairement une éventuelle aggravation imminente des relations avec la Russie, d’autant plus que l’aviation stratégique américaine continue de voler aux frontières russes.

Entre autres choses, dans les années à venir, la situation en mer Noire pourrait changer radicalement en raison de l’achèvement de la construction d’un nouveau canal reliant la mer Méditerranée et la mer Noire, car dans ce cas, l’OTAN et les États-Unis auront la possibilité de contourner la Convention de Montreux et de ramener leurs navires et leurs sous-marins aux frontières du sud de la Russie.

Pour le moment, on ne sait pas si la Russie a surveillé les exercices militaires en cours au large des côtes de la Crimée, cependant, dans le contexte des déclarations occidentales sur sa volonté d’aider l’Ukraine à retourner dans la péninsule, cela présente des risques potentiels très graves de déclencher des hostilités.

Source : Avia-pro

3-Poutine doit-il cesser de faire confiance à Erdogan ?

Les images de Pantsir russes récupérées par les milices libyennes de Sarraj dans l’arsenal du maréchal Haftar aux abords de Tripoli ont fait une forte impression, voire choqué les observateurs.

Comment l'armée du gouvernement d’union nationale a-t-elle pris le dessus sur l’armée de Haftar dans la Tripolitaine ?

(...)

Il faut évidemment y voir la main turque et l’ambition de la Turquie. Au-delà du seul cas libyen, l’expansionnisme turc "commence à poser de sérieux problèmes" à ses partenaires, à commencer par le président russe.

Source : Réseau international

4-L’Inde frappera la Chine ?

Certaines factions ultra-extrémistes du leadership indien ne préconisent pas moins qu’une action militaire limitée contre la Chine au Lagash. Cela confirme que quelque chose ne tourne pas rond dans la tête des dirigeants indiens et que le régime du Premier ministre Modi est en train de mener l’Inde dans un précipice stratégique duquel elle ne risque pas de sortir indemne.

La Chine n’a aucune intention de se retirer des zones disputées entre les deux premières puissances démographiques mondiales. Bien au contraire, une brigade de troupes de haute montagne est en déploiement et il ne s’agit pas cette fois de « boxeurs » de Kung-fu munis de pics en bambou.

Le chef d’état-major des armées indiennes, le général Rawat, et le principal conseiller à la sécurité nationale indienne (NSA), Ajit Doval, pensent qu’il est tout à fait possible de lancer une opération militaire punitive, mais limitée contre les positions militaires chinoises à l’ouest du Himalaya. Une option fort risquée et suicidaire induite par le tapage médiatique belliciste continuel en Inde, lequel contraste fortement avec le silence radio des médias et des officiels chinois sur le sujet.

Source : Strategika51.org

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SOURCE: FRENCH PRESS TV