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-L'armée algérienne mène des exercices à tirs réels Bouclier 2020
Alors que la Turquie s’apprête à se doter de 2 bases militaires en Libye, une à al-Watiya et l’autre à Misrata, l’armée algérienne a lancé ses premiers exercices offensifs depuis la guerre d’Algérie. Alger s’apprête-il à intervenir si sa sécurité nationale est remise en cause ?
Le jeudi 18 juin, l’armée algérienne s’est entraînée à tirs réels dans l’ouest du pays, simulant pour la première fois «un assaut contre un ennemi et non une contre-attaque», rapporte Menadefense. Première aussi pour le système antichar Kornet-EM, notamment utilisé à bord de blindés BTR-80 équipés de deux tourelles.
Des exercices à tirs réels Bouclier 2020 ont été menés le 18 juin par l’Armée nationale populaire (ANP) en 2e région militaire à Oran, dans l’ouest du pays, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
La réforme constitutionnelle en Algérie permet désormais à l’armée de mener des opérations à l’étranger en cas de nécessité impérieuse pour la sécurité et la défense nationale. Ainsi, pour la première fois, «un assaut contre un ennemi et non une contre-attaque» a été simulé, explique le site d’information militaire Menadefense. Des armements terrestres, aériens et aéro-spatiaux de fabrication russe ont été engagés, dont quelques-uns pour la première fois, précise le média.
Supervisés par le chef de l’état-major par intérim de l’ANP, le général-major Saïd Chanegriha, ces exercices ont été exécutés «par les unités de la 8e division blindée, appuyées par des unités relevant des Forces terrestres ainsi que des unités des Forces aériennes et des Forces de défense aériennes du territoire», poursuit la note du MDN.
Menadefense informe que des chars T-90, des hélicoptères Mi-28NE et Mi-171-SH, des bombardiers Su-24 et Su-30, des blindés BTR-80 et BMP-1 Berezhok, des camions lance-roquettes BM-21 et enfin des systèmes antiaériens Buk-M2E, ont été déployés, le tout sous un seul commandement intégré.
Par ailleurs, l’ANP a pour la première fois utilisé des roquettes antichar Kornet-EM montées sur ses blindés BTR-80 modifiés localement avec deux tourelles, indique le média.
Au cours de la première étape des manœuvres, l’assaut a été donné par des chars T-90 couverts par des hélicoptères Mi-28NE et Mi-171-SH, puis renforcés par une brigade d’infanterie mécanisée à bord de BMP-1 Berezhok.
En réponse à la contre-attaque des chars ennemis, des Kornet-EM ont été tirées. Il s’en est suivi une opération de reconnaissance et d’attaque contre des cibles de haute valeur par des BTR-80 armés de Kornet-EM et les BMP-1 Berezhok. Enfin un feu de barrage a été assuré par des Su-24 et Su-30 dans l’air, ainsi que des BM-21.
Les Forces anti-aériennes ont quant à elles sécurisé la zone de bataille sur un rayon de plus de 40 kilomètres en engageant des systèmes BUK-M2E et des missiles Igla et Silkas.
Source : Sputnik
-Gaz : Sonatrach renouvelle son contrat avec la société tunisienne STEG jusqu’en 2027
L'entreprise pétrolière et gazière algérienne Sonatrach et la Société tunisienne d’Electricité et de Gaz (STEG) ont décidé du renouvellement du contrat d’achat et de vente de gaz naturel pour huit années, jusqu’en 2027, a indiqué ce jeudi 18 juin le groupe Sonatrach dans un communiqué.
Les deux partenaires ont conclu « un avenant au contrat d’achat et de vente de gaz naturel du 3 mars 1997 portant sur le renouvellement dudit contrat de huit années, soit jusqu’en 2027, avec possibilité d’extension de 2 ans », a précisé la même source.
Le groupe Sonatrach et la STEG ont décidé également d’« une hausse de 20% du volume contractuel à partir de 2025 en vue de sécuriser l’augmentation attendue de la consommation sur ce marché stratégique », a ajouté le communiqué.
« Cet accord permettra à Sonatrach de consolider sa position de principal fournisseur de gaz naturel de la Tunisie dans une conjoncture de marché très compétitive et à la STEG de sécuriser son approvisionnement en gaz naturel », a fait savoir, en outre, le communiqué du groupe Sonatrach.
Dans ce contexte, les deux sociétés se sont félicitées pour l’aboutissement de ces négociations et la signature de cet avenant, a conclu la même source.
Source : algerie-eco
-La Tunisie appelle la communauté internationale à contraindre Israël à abandonner ses plans d’annexion
La Tunisie a appelé la communauté internationale et les organismes internationaux à agir d’urgence pour contraindre Israël à abandonner ses plans d’annexion.
Intervenant mercredi 10 juin par visioconférence au cours de la réunion d’urgence du Comité exécutif au niveau ministériel de l’Organisation de coopération islamique (OCI), le ministre des Affaires étrangères Noureddine Erray a appelé la communauté internationale et les organismes internationaux à assumer leurs responsabilités envers le peuple palestinien et sa cause juste face à la gravité de la situation et à l’intransigeance de l’occupant israélien.
Le ministre a exhorté les partenaires de la Tunisie à soutenir les efforts de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) pour défendre leurs droits au retour et mettre fin au déplacement du peuple palestinien frère.
Partant des liens de fraternité entre les peuples tunisien et palestinien et tenant compte du poste qu’elle occupe en tant que membre non permanent au Conseil de sécurité, la Tunisie continuera à soutenir la mobilisation palestinienne au sein de l’ONU et en particulier au Conseil de sécurité pour imposer le respect de la légalité internationale et les résolutions y afférentes, a affirmé le ministre.
Noureddine Erray a également affirmé le rejet de la Tunisie du plan d’annexion unilatéral qui constitue une violation flagrante du droit international humanitaire et de la Convention de Genève de 1949.
« Défendre les questions humanitaires justes s’inscrit au cœur des priorités de la politique étrangère de la Tunisie », a soutenu le ministre des Affaires étrangères, rappelant les positions du président Kais Saied qui a appelé à plusieurs reprises à l’impératif de défendre les droits des Palestiniens en tant que droits imprescriptibles.
Source : lapresse.tn
-Tunisie : avion espion israélien volant sur les côtes tunisiennes détecté
Selon le site Middle East Monitor, un avion espion israélien volant près des côtes tunisiennes a été détecté.
Ces mêmes sources affirment que la détection de l’avion a eu lieu ce mardi. En effet, il s’agit de l’avion de l’unité de renseignement Nachshon-Shavit. L’avion espion serait parti de la base aérienne de Nevatim, au sud d’Israël.
Les sources ont révélé que l'avion a également volé près des côtes de l'ouest de la Libye.
Dans ce cadre, il convient à noter que les manœuvres militaires turques de la semaine dernière effectuées en méditerranée coïncident avec les propos des médias turcs sur l’intention d’Ankara de créer deux bases militaires en Libye, dans le cadre de sa coopération avec le gouvernement d’accord national (GNA) à Tripoli.
Source : middleeastmonitor
Pourquoi Pékin a exclu le Maroc du Sommet extraordinaire Chine-Afrique
Oubliant sans doute que leur propre pays n’a pas été invité par le président chinois à prendre part au Sommet extraordinaire Chine-Afrique sur la Covid-19, les médias marocains se sont empressés maladroitement de «railler» la République sahraouie pour n’y avoir pas été conviée. Or, Pékin a trié ses invités sur le volet et basé son choix sur un certain nombre d’éléments qui font que, selon le géant économique asiatique, le Maroc ne devait pas en faire partie.
Des sources au fait du dossier ont expliqué que la Chine a voulu s’appuyer sur les quatorze États africains, dont notamment l’Algérie, le Nigeria, l’Afrique du Sud et l’Égypte, « pour leur rôle de leadership reconnu sur le continent africain». Pour l’Afrique du Nord, donc, c’est tout à fait naturel que les dirigeants chinois se sont tournés vers l’Algérie. Le Sommet auquel a appelé le président Xi Jinping vise à mener un combat commun face à la pandémie de la Covid-19 « par la solidarité et la coopération », a affirmé le président chinois.
Le but de la rencontre qui s’est déroulée à distance, par visioconférence, est « l’accélération de la construction des hôpitaux de l’amitié sino-africaine », précisent les médias chinois. Les quatorze pays conviés à la réunion seront donc concernés par cette démarche et sont appelés à constituer des « hubs sanitaires » pour couvrir l’ensemble du continent. Il a été décidé, pour ce faire, d’« accroître la solidarité », de « maintenir le multilatéralisme » et de « renforcer la coopération dans le cadre de la Ceinture et la Route » et d’« accélérer le suivi du Sommet de Pékin sur la coopération sino-africaine ».
Réagissant indirectement aux commentaires de la presse marocaine, le ministère sahraoui des Affaires étrangères a confirmé que le Sommet s’est tenu à l’initiative exclusive de la Chine et précisé que la rencontre sino-africaine, qui n’entre pas dans le cadre de l’Union africaine, n’engage pas l’organisation panafricaine, mais uniquement les pays qui y ont participé. « C’est une initiative unilatérale de la Chine qui fixe son ordre du jour et informe la partie africaine de son plan économique et commercial destiné à l’Afrique», a encore précisé le ministère sahraoui des Affaires étrangères.
« La Ceinture et la Route » est une entreprise de très grande envergure qui vise à redessiner le paysage géopolitique mondial en rouvrant et en aménageant des routes commerciales qui, pour certaines, empruntent les célèbres et antiques « routes de la Soie » suivies par les caravaniers du IIe siècle avant notre ère au XVe siècle.
Source : algeriepatriotique