L'Armée nationale libyenne (ANL), dirigée par le maréchal Khalifa Haftar, a envoyé un grand nombre de renforts vers un axe à l'est de la ville de Misrata, sous la supervision de Wanis Boukhamada, commandant des forces spéciales.
Selon certaines informations, l'Armée nationale libyenne (ANL) se prépare à affronter les forces du gouvernorat d’union nationale (GNA) soutenues par la Turquie à l'est de Misrata, ce dernier semble vouloir s'emparer de plusieurs sites pétroliers importants.
Dans un communiqué, l'ANL a appelé tous les citoyens à ne pas se trouver dans cette zone pendant l'opération.
La décision de l'armée libyenne intervient alors que le GNA a envoyé des renforts dans la zone de Crescent Petroleum à l'est de Syrte.
Bien que la situation sur le terrain en Libye semble être stable à certains égards, les observateurs s'attendent à ce que la prochaine confrontation se concentre sur le contrôle des sources d'énergie dans l'est du pays.
Selon une autre information, de nouvelles «preuves» ont été publiées concernant le transfert de combattants et de bombardiers russes en Libye.
Le Centre d'études stratégiques et internationales (CSIS, selon son sigle anglais) a publié des images satellites, qui confirmeraient que la Russie continue d'effectuer le transfert de ses avions militaires en Libye pour appuyer l'armée de Khalifa Haftar.
La présence d’avion de combat Su-24 sur ces images est inhabituelle, à ce jour, la Libye ne possède pas un seul avion de ce modèle.
Cependant, il est beaucoup plus exceptionnel de voir le bombardier stratégique Tu-22 à longue portée, capable de transporter des armes nucléaires, à la base aérienne d'al-Jufra.
L'image satellite montre le transport d’avion de combat MiG-29, un chasseur-bombardier Su-24 sur la piste et un bombardier stratégique Tupolev Tu-22. Ce dernier est indiqué comme abandonné, cependant, jusqu'à récemment, on pensait que tous les avions de ce modèle étaient tous détruits.
Par ailleurs, les images montrent un système de défense antimissile Pantsir-C1,sur la base aérienne libyenne, cependant, compte tenu de la qualité des images satellite, il n'a pas été possible d'établir s'il s'agissait de versions russes de ces complexes ou de versions d'expertise.