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La tension monte au sein de l’Otan entre la France et la Turquie en Méditerranée

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La tension monte au sein de l’Otan entre la France et la Turquie en Méditerranée. ©AFP

La France a vivement dénoncé une manœuvre des frégates de la Turquie en mer Méditerranée, la qualifiant d’extrêmement agressive. Selon un responsable du ministère français des Armées, ayant requis l’anonymat, alors qu'un navire français, participant à une mission de l'Otan en Méditerranée, cherchait à identifier un cargo suspecté de transporter des armes vers la Libye, des frégates turques sont intervenues et ont "illuminé le Courbet à trois reprises avec leur radar de conduite de tir".

"Cette affaire est à nos yeux très grave. On ne peut pas accepter qu'un allié se comporte comme cela, fasse cela contre un navire menant une mission de l'Otan", a fait valoir le ministère français des Armées.

Le ton ne cesse de monter entre Paris et Ankara ces derniers jours, la France accusant la Turquie de fournir des armes au GNA en violation de l'embargo des Nations unies

Dimanche, la présidence française avait déjà dénoncé un interventionnisme "inacceptable" de la Turquie en Libye. Les Turcs se comportent de manière inacceptable en instrumentalisant l'Otan, et la France ne peut pas laisser faire, selon Paris. 

Dans ce contexte de tensions géopolitiques, les différends entre Paris et Ankara sur l’avenir de la Libye ne constituent qu’une petite pièce d’un puzzle très compliqué des évolutions politico-militaires dans ce pays d’Afrique du Nord.

En Libye, la Turquie, suivie des pays tels que le Qatar et l’Italie, soutient le Gouvernement d'union libyen (GNA) de Fayez al-Sarraj, face aux forces du maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'Est soutenu notamment par l’Arabie saoudite, la Russie, l'Egypte et les Emirats arabes unis.

La France, bien qu'elle s'en défende publiquement, est également accusée de soutenir Haftar, qui a récemment subi de lourdes défaites sur le terrain.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV