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Les cinq options de l’Iran en cas de prolongation de l’embargo sur les armes

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'Iran a plusieurs options en cas de prolongation de l'embargo sur les armes. (Photo d'archives)

Alors que la fin de l’embargo sur les armes contre l’Iran approche, Washington fait tout son possible pour prolonger l’embargo afin d’empêcher l’entrée de l’Iran sur le marché mondial des armes. Mais le point important ici est que l’Iran ne restera pas les bras croisés face aux actions américaines.

Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo et Brian Hook, le responsable de l’Iran au Département d’État ont demandé à plusieurs reprises la prolongation immédiate de l’embargo sur les armes contre l’Iran, qui expire selon la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU.

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Le Washington Post a annoncé à la fin du mois dernier que Washington chercherait initialement un consensus au Conseil de sécurité pour adopter des résolutions prorogeant indéfiniment l’embargo sur les armes imposé à l’Iran.

Bien que des pays comme la Chine et la Russie aient officiellement déclaré que les efforts américains visant à prolonger l’embargo étaient irrationnels et que Washington n’était plus membre du Plan global d’action conjoint (PGAC), mais Téhéran a ses propres options pour faire face aux mesures américaines.

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1- Limiter les inspections

Étant donné que l’Iran est soumis aux inspections les plus sévères de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), il peut prendre des mesures pour limiter les zones d’inspection, le nombre d’inspections et le niveau d’accès des inspecteurs.

2- Augmentation du niveau d’enrichissement

Avant la signature de l’accord nucléaire, le niveau d’enrichissement par l’Iran était de 20 % et beaucoup voyaient cela comme un levier de pression entre les mains de Téhéran dans les négociations. Les analystes politiques estiment qu’étant donné que l’enrichissement au-dessus de 5 % est une ligne rouge pour la partie adverse, si les autorités iraniennes annoncent un retour au niveau de 20 %, cela pourrait être une étape efficace contre le désengagement des parties occidentales.

3- Ne plus respecter le protocole additionnel

Selon le PGAC, l’Iran met en œuvre le protocole additionnel volontairement et il doit examiner et approuver le protocole additionnel dans son Parlement au huitième anniversaire de la signature de l’accord nucléaire.

Cependant, étant donné que les États-Unis se sont retirés unilatéralement du PGAC et que les trois pays européens, à savoir le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France, n’ont pas rempli leurs obligations, certains responsables ont qualifié la non-application du Protocole additionnel comme l’une des options de l’Iran. Cette décision est considérée comme un avertissement sérieux aux autres parties européennes pour qu’elles s’acquittent de leurs obligations.

4- Retrait du TNP

L’Iran a adhéré au Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) en 1968 et l’a mis en œuvre depuis. De nombreux experts estiment qu’il n’est plus logique que l’Iran continue de respecter ce traité alors que les parties occidentales ne respectent pas leurs engagements, malgré la mise en œuvre par l’Iran des termes de l’accord nucléaire.

Le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale, Ali Chamkhani, avait annoncé avant le retrait des États-Unis du PGAC : « Si les États-Unis se retirent de l’accord sur le nucléaire, l’Iran peut toujours se retirer du TNP. »

5- Retrait du PGAC

L’une des options les plus importantes pour contrer le non-respect par les pays occidentaux de leurs obligations est le retrait de l’Iran du PGAC qui conduirait à son annulation.

Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a déclaré dans une interview que « l’Iran a plusieurs options et l’une d’entre elles est de se retirer du PGAC. C’est certainement l’une des dizaines d’options que nous avons ». 

Lors d’une conférence de presse au siège de l’ONU, il a annoncé que l’Iran pourrait se retirer de l’accord sur le nucléaire si le mécanisme financier européen ne fonctionnait pas.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV