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Pékin évite le piège américain aux armements

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les USA accusés de précipiter le monde vers une nouvelle guerre froide ©iStock/Archives

La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying, a déclaré que Pékin n'avait pas l’intention de participer aux pourparlers sur le désarmement nucléaire avec les États-Unis et la Russie.

Nous avons constaté que les États-Unis ont essayé à plusieurs reprises d’impliquer la chine dans ce dossier ajoutant que les prétentions américaines qualifiant ces actes de pratiques avec de bonnes intentions sont ridicules, voire irréalistes et délirantes.

Marshall Billingsley, représentant spécial du président américain et vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Ryabkov, participeront aux pourparlers prévus le 22 juin à Vienne.

Au cours de ces dernières années, le président Donald Trump s'est retiré d'un certain nombre de traités importants, dont celui sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI). Ainsi le mois dernier, l'administration Trump s'est retirée du traité Ciel ouvert, autorisant les États-Unis, la Russie et 32 ​​autres pays à effectuer des vols de reconnaissance au-dessus de leurs territoires.

Depuis lors, l'administration Trump propose une nouvelle série de pourparlers avec la Chine sur le désarmement nucléaire afin de parvenir à un accord trilatéral, et pas seulement à un accord entre les détenteurs des deux plus grands arsenaux nucléaires du monde. La Chine a, cependant, rejeté cette invitation, accusant les États-Unis d’essayer «d’imposer la responsabilité aux autres» en impliquant Pékin dans ce dossier.

Dans une lettre datée du 7 juin, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a réaffirmé que les États-Unis n’avaient pas le droit de demander au Conseil de sécurité de déclencher le mécanisme de réimposition de sanctions puisqu’ils n’étaient plus un membre de l’accord sur le nucléaire iranien.

De son côté, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a déclaré que l’accord nucléaire et la résolution 2231 du Conseil de sécurité étaient liés l’un à l’autre et qu’il ne fallait pas les considérer indépendamment. «Les États-Unis se sont retirés unilatéralement de l’accord nucléaire signé avec l’Iran et ils n’ont donc aucun droit d’avoir recours à la résolution 2231 pour prolonger l’embargo sur la vente d’armes à l’Iran », prévient M. Lavrov.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV