Depuis le 3 mars, date à laquelle les mercenaires du "Sultan" ont bien compris de quel bois sont faits les combattants de l'unité spéciale de la Résistance libanaise, Ridwan, laquelle unité a libéré en l'espace d'à peine trois heures la ville stratégique de Saraqib, située au confluent des autoroutes M4 et M5, trois mois se sont écoulés et on sait qu'Erdogan, le funambulesque, a la mémoire courte. Cette tendance à l’amnésie qui lui fait changer constamment de camp, s'est même accentuée ces derniers temps avec quelques victoires anti-russes en Libye, rendues possibles à la faveur d'une trêve factice à Idlib, ville que le Sultan a équipée entre temps, de missiles antimissiles dans l'espoir de briser l'aviation syrienne et russe, et pourquoi pas, faire chanter la Syrie, la Russie voire l'Iran.
Seulement l'axe de la Résistance n'apprécie guère d'éternels ballottages, ni l'opportunisme propre à certaines tendances fréristes qui se disent pro Palestine, mais qui composent avec Israël. Dans la nuit de lundi à mardi 9 juin, l'armée turque a lancé par terroristes qaïdistes interposés une vaste offensive contre Saraqib avant de se heurter à un mur Armée syrienne/Résistance. Ici on n'est pas en Libye et le sultan ne peut se permettre ce genre de luxe! Un premier bilan de cet excès d'aventurisme : 100 morts et des dizaines de blessés côté terroriste.
« Les terroristes, déployés dans le sud-ouest d'Idlib et le nord-ouest de Hama, ont lancé une attaque contre les militaires syriens le lundi 8 juin, vers 15 heures. Il s'agissait des terroristes de Hurras ad-Din, affilié à Al-Qaïda, qui remontés par le mentor turc, ont lancé une attaque contre les positions de l’armée syrienne depuis la périphérie des cités d'al-Ankawi et d'al-Qahira dans la plaine d'al-Ghab avec pour objectif de reprendre deux villages de Sahl al-Ghab. Des échanges de tirs avaient eu lieu, bien avant sur l'axe Tanjara, et l'armée syrienne et ses alliés avaient laissé au parti d'en face l'occasion de se faire l'illusion d'une certaine avancée.
Al-Fatatra et Al-Manara (Tanjara), au nord-ouest de Hama et au sud-ouest d'Idlib sont donc d'abord tombées pour être reprises peu de temps après par les militaires syriens et leurs alliés et devenir, dans la foulée, un cimetière grandeur nature pour les terroristes. Et tout ceci, sur fond des frappes des MiG-29S de la Russie qui meurent d'envie d'en faire baver à Erdogan pour cette énième trahison anti-russe. Les frappes ont touché des villages de la région de Jabal al-Zawiya dans la partie sud de la province d'Idlib et deux cités de la plaine du Sahel al-Ghab, à l'ouest de la province de Hama, ont indiqué des témoins oculaires.
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Selon les informations recueillies sur le terrain, les terroristes ont mobilisé des dizaines de véhicules et un grand nombre d'effectifs pour attaquer les positions de l’armée syrienne, mais leur victoire a été de courte durée. Ridwan a été de la partie? Pas encore. Mashregh News souligne que ceux de l'axe de la Résistance qui ont fait subir un royal revers à la partie turque ont été Palestiniens, soit les membres du Liwa al-Quds (la Brigade de Qods). Histoire de rappeler que les vrais Résistants anti-Israël ne croient pas trop aux slogans anti-Israël d'Ankara. Si l'armée syrienne et les combattants de la Résistance opérant sur l'axe sud-ouest de la province d'Idlib et au nord-ouest de la province de Hama peuvent reprendre la ville d'al-Ankawi et les régions sud et sud-ouest d'al-Zawiyah, ils parviendront à assurer la sécurité dans le sud-ouest de la province d'Idlib et les terroristes seront assiégés dans le nord-ouest de la province de Hama.