Moins de deux mois après le lancement réussi et la mise en orbite du satellite multifonctionnel iranien Nour-1, le commandant de la section spatiale de la force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) affirme que tous les sous-systèmes de ce satellite sont actifs aujourd’hui, ajoutant que le satellite Nour-1 est déjà opérationnel.
Interviewé par l’agence de presse Tasnim, le commandant de la section spatiale de la force aérospatiale du CGRI, le général Ali Jaafarabadi a fait part, sans entrer dans les détails, de l’une des premières missions réussies du satellite Nour-1, à savoir, l’observation des tankers iraniens le long de leur trajet vers la mer des Caraïbes.
« Je peux vous dire très brièvement qu’au cours des derniers jours où les tankers iraniens naviguaient à destination du Venezuela, au large du Pacifique où l’accès devient naturellement plus difficile, la localisation des tankers et l’observation des eaux les environnant étaient à l’ordre du jour du satellite Nour-1. Et cette mission a été bel et bien accomplie. »
Le dimanche 7 juin, le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale de la République islamique d’Iran, Ali Chamkhani, a écrit sur son compte Twitter : « Après avoir accompli leur mission avec succès, les pétroliers iraniens sont de retour. Cela prouve que la stratégie d’une résistance active a bien fonctionné et que les ignorants qui cherchaient à nous isoler sont actuellement isolés par la puissance de l’Iran ».
Même les médias occidentaux ne peuvent pas s’empêcher de reconnaître l’importance de ces évolutions. D’après le journal américain The Washington Post, le résultat était une victoire médiatique pour l’Iran et le Venezuela qui n'ont point cédé à la pression américaine.
Soulignant une visite imminente du président vénézuélien Nicolas Maduro à Téhéran malgré les pressions américaines, le Washington Post a indiqué que « l'administration Trump a tenté d'arrêter les expéditions de carburant au Venezuela par l'Iran en menaçant d’imposer de nouvelles sanctions. Mais elle a choisi de ne pas intercepter les navires iraniens après que l’Iran a promis de riposter ».