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FINUL: fin de non-recevoir catégorique de Aoun aux menaces US/Israël

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Liban reste vigilant quant aux complots américano-sionistes. ©Fars News/Photo à titre d'illustration

Lors de leur rencontre le mardi 4 juin avec les représentants des cinq membres permanents du Conseil de sécurité, Michal Aoun, président libanais et Hassan Diab, son Premier ministre, se sont dit opposés à toute modification du mandant de la FINUL (Force intérimaire des Nations unies au Liban) à la frontière libanaise avec la Palestine occupée.

« Les deux hautes autorités libanaises ont affirmé lors de ces rencontres que la présence de la FINUL doit se poursuive sans aucun changement dans leur mission et de la même manière qu’après la guerre de 2006 et conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité. La Russie partage l’affirmation du Liban », a rapporté al-Akhbar.

Alors que le régime sioniste continue, en violation de la résolution onusienne sur la guerre de 33 jours, de violer régulièrement l’espace aérien libanais, l’administration américaine et Tel-Aviv prétendent que la FINUL a manqué à son devoir de prévenir les tensions.

Dorothy Chia, l’ambassadrice américaine au Liban, a réitéré hier la prise de position du régime israélien sur cette question, faisant valoir que la présence à long terme des forces de la FINUL devrait être reconsidérée.

D’autre part, l’ambassadeur de Russie à Beyrouth, Alexander Zasypkin, a réaffirmé la prise de position du Liban, affirmant que la non-modification du mandant de la FINUL est dans l’intérêt de toutes les parties et continuera de préserver la paix et la stabilité. Il a souligné la nécessité de stopper les agressions du régime sioniste sur le sol du Liban et de soutenir ce pays.

Les ambassadeurs britannique et chinois ont également pris une position médiane, mais la France, dont les forces sont présentes au sein de la FINUL, a pris parti pour le Liban, et son ambassadeur a déclaré que le sud du Liban était calme et que les forces de l’ONU avaient bien accompli leurs missions.

La réunion de mardi à Beyrouth a eu lieu après que les forces israéliennes sont entrées il y a deux jours dans la localité d’Adassiyan pour la première fois après de longues années, et que par la suite les forces de l’armée libanaise se sont mis en état d’alerte et braqué leurs RPG sur ces chars ; et tout cela s’est passé sous les yeux des Casques bleus.

Le régime israélien prétend que les clôtures érigées à la frontière avec le Liban ont été coupées le mois dernier et que plusieurs ressortissants soudanais ont tenté de pénétrer dans les territoires occupés, ce qui a suscité une vive inquiétude parmi les habitants des régions du nord de la Palestine occupée.

Hier, lors d’une réunion, le Premier ministre libanais, Hassan Diab, a déclaré aux ambassadeurs des cinq États membres du Conseil de sécurité qu'Israël avait violé la souveraineté libanaise à 2551 reprises l’an dernier, 374 fois par voie terrestre et 386 fois par mer en 2020. Il a également violé l’intégrité territoriale du Liban 250 fois par voie aérienne.

Le président libanais, Michel Aoun, a également considéré la présence de la Force de maintien de la paix non seulement comme une nécessité régionale et internationale, affirmant que les forces ont fait du bon travail jusqu’à présent.

Cependant, il a souligné que ce qui a stabilisé la région, c’est avant tout l’équilibre que la Résistance a établi grâce aux sacrifices de ses forces militaires et populaires.

Environ 10 500 soldats de la paix des Nations unies sont actuellement déployés à la frontière sud du Liban avec la Palestine occupée. Ce chiffre peut augmenter jusqu’à 15 000 soldats.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV