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Les USA accaparent le marché du gaz algérien en Europe...

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La guerre hybride USA/Algérie s'étend.(Illustration)

La guerre hybride que les États-Unis et leurs alliés français ont commencé contre l’Algérie se métamorphose de jour en jour. Il y a quelques jours, les États-Unis d’Amérique ont défié Alger en bloquant, humiliation suprême, la participation algérienne par Conseil de sécurité interposé, au règlement de la crise libyenne, laquelle crise touche de près la sécurité algérienne. Alger n’a pas tardé à sortir de ses gonds et à dénoncer « les parties à l’origine de ce coup d’État sécuritaire ». Car pour être un coup d’État, ce blocage anti-algérien signé USA/Israël, l’a été effectivement, coup qui s’est produit sur fond d’intense trafic d’armes, de munitions, de missiles Grad, de missiles mer-air, d’avions de tout genre et puis et surtout de DCA made in Israël vers la Libye. 

Ce qui revient à consacrer ce à quoi travaille depuis plus d’un an les alliés émiratis et turcs des États-Unis à savoir scinder de jure et de facto, la Libye, un objectif que la première « civile » libyenne en 2011 n’a pas su accomplir. Ce n’est pas uniquement en termes de sécurité que l’axe atlantiste s’en prend à l’Algérie. Au fait l’écroulement du pétrole et du gaz de schiste US n’a pas empêché Washington de chercher, à défaut de pouvoir tirer un maximum de bénéfice du secteur énergétique algérien, de doubler l’Algérie. 

Devancée par son rival américain, l’Algérie est désormais le deuxième fournisseur de gaz de l’Espagne. Une première depuis plus de 30 ans, rapporte vendredi 17 avril, le site d’information espagnole « La Informacion ».

Plus grand exportateur de gaz vers l’Espagne depuis 30 ans, l’Algérie vient de perdre ce statut au profit des États-Unis. Au cours des deux derniers mois, l’Espagne a préféré se ravitailler en gaz naturel liquéfié américain, beaucoup moins cher que le gaz acheminé par gazoduc depuis les terminaux algériens, dit l’agence Ecofin. « La baisse des prix du pétrole a entraîné ceux du gaz naturel, mais l’avantage pour le pays importateur réside dans le type de transport du combustible. Le gaz naturel liquéfié (GNL) transporté par cargo est partout devenu plus accessible que le gaz transporté via pipeline. Il faut savoir que la Russie aussi a exporté beaucoup de GNL vers l’Espagne au cours des deux derniers mois.

Selon des sources proches de l’industrie, de nombreux opérateurs préfèrent rompre leurs engagements et chercher des prix plus bas sur d’autres marchés, malgré le fait qu’ils doivent payer des pénalités » poursuit l’agence avant de souligner : « Au cours des trois premiers mois de 2020, l’Espagne a reçu en GNL américain l’équivalent de 20 251 GWh, contre 19 748 GWh de gaz d’Algérie, a rapporté l’agence de presse espagnole El Confidential qui pense que cette situation aura des implications géopolitiques sur les relations entre l’Espagne et l’Algérie, si elle se confirme. ». 

Toujours est-il que cette nouvelle vient fragiliser un peu plus la position déjà délicate du plus grand exportateur africain de gaz, qui a décidé de réduire de 50 % le budget des finances de cette année, en raison de la faiblesse des prix de l’Énergie, fait noter le site. La guerre hybride contre l’Algérie prend de l’ampleur...

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SOURCE: FRENCH PRESS TV