Afin d’entraver la mise en œuvre de la décision du Parlement irakien d’expulser les troupes américaines, Washington transfère les terroristes de Daech depuis la Syrie en Irak.
Mercredi, le chef de la tribu, Ghanem Al-Eifan, a confirmé que les membres du groupe terroriste Daech qui avait fui la Syrie avaient trouvé le refuge dans les camps situés dans les profondeurs de la province d’al-Anbar, indiquant que les États-Unis avaient du mal à contrôler cette province.
Cité par Al-Maalouma, al-Aifan a déclaré dans un communiqué que « la province d’al-Anbar a une importance pour la sécurité, compte tenu du désert où ont trouvé le refuge les daechistes ayant fui la Syrie.
Il a indiqué que "les Américains sont aux prises avec l’axe de la Résistance pour contrôler la scène d’al-Anbar", ajoutant pour autant qu’ils n’ont aucune présence sur le terrain à l’exception de la base d’Aïn al-Asad ».
D’où l’expert iranien des questions du Moyen-Orient affirme que les Américains confus par les évolutions en Irak ont transféré les terroristes de Daech depuis la Syrie en Irak afin d’empêcher la mise en œuvre de la décision du Parlement irakien exigeant le retrait des troupes américaines.
Moustafa al-Kazemi a d’ores et déjà formé son gouvernement et le présentera la semaine prochaine au Parlement irakien pour le vote de confiance. Cela facilitera le retrait des troupes américaines approuvé en janvier 2020 par le Parlement irakien.
Estimant que l’actuelle circonstance est à l’origine des agissements des troupes américaines sur les frontières de l’Irak avec la Syrie et la Jordanie, l’expert a déclaré que les Américains se sont lancés dans un jeu dangereux qui consiste à instrumentaliser Daech pour déstabiliser l’Irak en cas de la mise en œuvre de la décision du Parlement irakien d’expulser les troupes américaines.
Selon lui, plusieurs personnalités avaient été nommées par le président Barham Saleh au poste de Premier ministre. Or, elles n’ont pas réussi à former le cabinet pour leur opposition au retrait des troupes américaines.
Après avoir obtenu le vote de confiance auprès du Parlement irakien, al-Kazemi entend avant tout procéder au retrait des troupes américaines.