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Drones israéliens menacent le Hezbollah : 1er acte du clash USA/Résistance?

Tir de missile Fateh-110, lors d'un essai militaire/MilitaryTube

Lundi 13 avril, Israël a risqué sa peau : des drones de reconnaissance sionistes se sont mis à s'infiltrer dans le ciel du sud de Beyrouth, survolant la localité stratégique de Zahiyah, que la presse occidentale qualifie de "bastion du Hezbollah". Cette nouvelle démonstration de bêtise israélienne est intervenue à peine huit mois après une frappe au drone ratée que Tel-Aviv a menée contre un complexe médiatique de la Résistance dans le strict objectif d"éliminer un commandant du Hezbollah". On se rappelle d'ailleurs de la foudroyante riposte de la Résistance du 1er septembre qui a mis sens dessus dessous le front nord sioniste et a porté au grand jour ce qu'Israël devra bien craindre, à savoir l'arme secrète du Hezbollah.

Et bien cette arme "secrète" du Hezbollah s'est fait encore parler d'elle-même ces jours-ci et pas par n'importe qui : pas plus tard que le vendredi, le Premier ministre libanais, Hassam Diab a lancé une sévère mise en garde au régime sioniste, et ce, en présence du secrétaire général US, en exigeant  à ce dernier de faire comprendre à Tel-Aviv que le ciel libanaise n'est pas si inoffensif que cela a l'air et qu'il pourrait bien surprendre ses ennemis.  

Pour les observateurs politiques, il y aurait un lien entre cette sortie aérienne trop risquée d’Israël et ce qui se passe dans l'ouest irakien. Au fait, dans l'état où se trouve l'entité israélienne, dont l'armée est lourdement frappée par la Covid-19 dans le sens littéral et figuré du terme ( 11 000 contaminations pour une entité d'à peine 6 millions de personnes, NDLR), une guerre ouverte sur le front Nord relèverait du suicide.  

Lundi, l’armée israélienne reconnaissait être "hors service" pour" encore un an" vu que le secteur sanitaire s'est effondré, que l'aide US/Cie ne vient pas et qu’Israël en est à envoyer le Mossad piquer les masques et les appareils respiratoires un peu partout. 

Le journal israélien Yediot Aharonot levait d'ailleurs un coin de voile sur l'état de désœuvrement total qui règne sur l'armée sioniste : " l’armée a accordé des permis de sortie à des centaines de militaires de la marine en mission dans les navires et bâtiments de guerre, déployés dans la base militaire d’une des côtes de Haïfa. Personne n’aurait, par ailleurs, le droit de monter dans ces bâtiments, par crainte de la propagation du coronavirus. L’armée israélienne pense que l'épidémie du nouveau coronavirus durera un an et réapparaîtrait en hiver. Or, elle a reporté à mi-2021 l’une de ses plus importantes manœuvres annuelles. Elle estime, compte tenu des recherches internationales, que la deuxième phase de la lutte contre la Covid-19, soit la phase de coexistence avec le « virus », serait très difficile et durerait plusieurs mois." 

Comparé à ce qui se passe en ce moment même au Liban où le Hezbollah occupe avec un éclatant succès même reconnu par ses ennemis, la première ligne de la lutte anti-Covid-19 et où on ne déplore que 600 contaminations, Israël devra réellement craindre un conflit armé. Mais le problème est qu'Israël n'est pas un pays mais "une base américaine".

A l'heure où les premiers éléments des batteries de missiles Patriot US arrivent à Aïn al-Asad en Irak, certains voient dans la provocation suicidaire de Tel-Aviv contre Zahiya, un "pré-essai". Les États-Unis d'Amérique qui, à la suite de leur plus grande erreur stratégique commise ces dernières décennies (Assassinat du général Soleimani), ont été poussés à ramener leurs troupes de tout l'Irak pour les concentrer dans une seule base à Al-Anbar, comprennent mieux que toute autre partie au monde que la frappe au missile iranienne du 8 janvier a définitivement détruit non seulement leur supposée supériorité militaire, et mis à mal leurs alliances au Moyen-Orient mais encore elle a jeté aux orties la mode de guerre propre aux Yankee, laquelle consiste à bomber le torse et à avoir une armée en permanence expéditionnaire et qui ne lève plus le pied de là où elle débarque, mais qui dans les faits ne sert pas à grand chose. Pour eux, il s'agit de restituer cette énorme perte et ce, quel qu'il en soit le prix.

La stratégie de guerre US contre l'axe de la Résistance s'avère bien contre productive depuis l'assassinat du général Soleimenai, mais Washington n'a plus aucune alternative face à une puissance émergente qui avance à grand pas , et qui ne se contente de pas moins d'un retrait américain de l'Irak, de la Syrie, du Yémen et de toute la région.Le conflit que les USA iront déclencher contre les Hachd très prochainement et qui s'avérera bien coûteux, on s'en doute devra se combiner avec celui qu’Israël a la mission de déclencher contre le Hezbollah, qu'il en soit capable ou pas. Reste qu'un défi de si grande taille, l'Amérique ne peut le relever sans être prête à faire face à des surprises; Les salves de missiles anti-israéliens que les Patriot d'Ain al-Asad sont censées contrer, ne partiront pas seulement de l'Iran, mais aussi d'ailleurs. Quant au sud du Liban, que l'Amérique ne l'oublie surtout pas la nature de l'attaque du 19 septembre d'Ansarallah contre Aramco...Drone, missile de croisière .. et une ingéniosité à toute épreuve....L'arme secrète du Hezbollah ressemble diablement aux missiles qui ont fait le 8 janvier d'Aïn al-Asad un enfer... 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV