Des unités de l’Armée nationale libyenne (ANL) ont abattu un drone de combat Bayraktar TB2 de fabrication turque, près de la ville de Tarhouna, dans le nord de la Libye.
Il s’agit du troisième drone de combat Bayraktar TB2 turc abattu en Libye au cours des 10 derniers jours.
Pendant ce temps, une nouvelle photo du système de défense aérienne Pantsir-S de fabrication russe est apparue en ligne.
L’Armée nationale libyenne (ANL) dirigée par le général Khalifa Haftar a fait part, vendredi 10 avril, de la destruction de deux drones turcs dans l’ouest de la Libye.
La DCA de l’Armée nationale libyenne a abattu un drone turc qui allait prendre pour cible la ville de Tarhouna dans l’ouest de la Libye, a rapporté sur sa page Twitter la filière d’Ilam al-Harbi, proche de Haftar.
« Un autre drone turc qui allait bombarder les positions des forces de Haftar a été abattu dans la localité de Warchafaneh, au sud-ouest de Tripoli, par la DCA libyenne.
Mercredi dernier, les forces de Haftar ont fait état de l’interception de trois drones turcs.
Selon une autre information, la Turquie a envoyé des centaines de milices en Libye.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a annoncé que la Turquie a envoyé des centaines de forces en Libye.
« Des milices de la brigade Sultan Mourad dans la ville d’Afrine dans le nord de la Syrie ont été transportées par bus à la frontière », a ajouté l’OSHD.
Des dizaines d’autres groupes dans les villes de Jarablus dans le nord de la Syrie et d’al-Bab dans le nord-ouest de la Syrie se sont dirigés vers Hawar Klas, dans le nord-ouest, où environ 300 milices (de la brigade Sultan Mourad, Saqour al-Cham et Faylaq al-Cham) sont arrivées vendredi.
Jusqu’à présent, quelque 5 050 mercenaires dont 1 950 instructeurs ont été envoyés par la Turquie en Libye.
Depuis le renversement en 2011 de Mouammar Kadhafi, ancien dictateur libyen, la Libye souffrait du manque d’un gouvernement central jusqu’en 2015 où un gouvernement d’unité nationale a été formé par Fayez al-Serraj avec le soutien des Nations Unies, de la communauté internationale, et actuellement par la Turquie, en vertu de l’accord de Skhirat au Maroc, en vue de ramener la stabilité dans le pays. Actuellement, la ville de Tripoli est le siège de ce gouvernement et de son Parlement.
Après la formation de ce gouvernement, les forces politiques et militaires soutenant Haftar ont également formé un gouvernement parallèle dirigé par Abdallah al-Thani et un Parlement à Tobrouk, soutenu par l’Égypte, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et la Grèce. Ces deux gouvernements s’affrontent depuis des années.
