Décidément la Covid-19 qui touche désormais près de 6 000 israéliens, qui a fait confiner 3000 effectifs de l'armée israélienne, y compris le chef d'état-major et qui a ridiculisé le secteur dit "sanitaire" de l'Entité en affectent jusqu'au "ministre de la Santé" est incapable de mettre un frein aux agissements anti-algériens du lobby pro-Israël dont les relais en France dominent les médias.
Ainsi alors que l'ex-puissance colonialiste en est à compter ses 4000 décès dus à la Covid-19 et qu'elle lance un appel de détresse à la Chine pour qu'elle lui fournisse un milliard de masques et des dizaines de milliers de kits de dépistage, son antenne internationale, France 24, devient une tribune pour diffamer encore l'Etat et l'armée algérienne, dans l'espoir de provoquer des schismes. Il est vrai que la rancune anti-algérienne est bien tenace : le "Hirak" qui aurait dû, suivant les plans longuement prémédités, offrir l'Algérie dans un plateau d'argent à l'axe US/OTAN/Israël, en provoquant chaos et violence à l'intérieur, scission et démembrement sur les frontières n'a pas marché et produit plutôt l'effet inverse. D'où ces propos particulièrement calibrés qu'a tenu le 30 mars sur France 24, le dénommé Francis Ghilès, chercheur au Centre relations internationales à Barcelone, lesquels ont visé non seulement l'Etat algérien, l'armée algérienne mais aussi la stratégie tournée vers l'Est d'Alger et son épicentre à savoir la Chine dont l'aide à Alger en ces temps de crise sanitaire, inquiète non seulement Paris et l'OTAN, mais encore les USA qui en se servant des troubles de 2019 ont réussi à se tailler une porte d'entrée dans les secteurs stratégiques algériens dont le pétrole.
Pour les puissances occidentales qui suivent avec crainte et inquiétude l'évolution d'une maladie qui aurait dû provoquer la fin de la "Route de la soie", voire la désintégration du modèle multilatéraliste chinois, que pékin parvienne à faire de la calamité dite Covid-19 un vecteur diplomatique est insupportable. Est insupportable aussi cette confiance mutuelle Nation algérienne-ANP qui n'a pas été atteinte d'une pouce, lors du Hirak, et qu'il convient donc d'attaquer à coup de la Covid-19.
L’ambassade de Chine en Algérie a bien compris la manège et dénoncé les propos " haineux" de Ghilès concernant l’aide médicale apportée à l’Algérie que l'intéressé a tenté de décrire comme "étant une source de corruption". Pire, ces propos ont prétendu à l’existence d'un favoritisme pro-Armée dans le traitement et dans les soins de la maladie, remettant ainsi en cause le devoir de protection du peuple algérien que s'est fixe l'ANP. Il y a là, évidemment, la prolongation de cette campagne de diffamation non-stop qu'entretiennent depuis le février 2019 les médias dominants. Cette affaire éclate alors même que la guerre en Libye entre dans une nouvelle phase avec une Turquie qui en est à déployer ses AWACS aux portes de l'Algérie, sans doute à l'instigation de ses paires otaniens.
Au demeurant, le gouvernement algérien a convoqué l’ambassadeur de France à Alger pour lui faire comprendre qu'il ne tolérerait pas ce genre de provocation, en ces temps où la France elle-même tend la main à Pékin pour éviter le naufrage. L'axe US/Israël/France devra bien prendre en compte cet avertissement surtout que le Premier ministre a déclaré que cette crise de Covid-19 allait changer toute la géopolitique mondiale et que l’Algérie "allait revoir radicalement ses alliances et ses relations en privilégiant dorénavant les pays pour lesquels la dimension humaine et la solidarité ont encore un sens". Allusion à peine voilée au "génocide sanitaire" en cours en Italie et en Espagne auquel l'UE, premier partenaire d'Alger assiste en témoin chagrin... La nécessité d'un alignement total d'Alger sur l'axe est avec pour pilier la Chine et la Russie mais encore la Résistance se fait pressante...