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La France refuse d'extrader un ingénieur iranien aux USA

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Paris a libéré l’ingénieur iranien qui devait être extradé vers les États-Unis. (Photo d'illustraton)

Des sources judiciaires iraniennes ont informé Press TV que la France avait libéré un ingénieur iranien qui devait être extradé vers les États-Unis pour des accusations de violation des sanctions unilatérales américaines.

Vendredi, les sources d'information ont indiqué que Jalal Rouhollah Nejad avait été remis à l'ambassade d'Iran à Paris et qu'il rentre maintenant chez lui.

Rouhollah Nejad, âgé de 41 ans, est en détention depuis le 2 février 2019 après avoir été arrêté à l'aéroport de Nice alors qu'il descendait d'un avion en provenance de Téhéran via Moscou.

La photo montre l'ingénieur iranien Jalal Rouhollah Nejad à bord d'un avion rentrant chez lui le 20 mars 2020. Il a été remis à l'ambassade d'Iran à Paris.

Plus tard en mai, un tribunal français à Aix-en-Provence, dans le sud de la France, a rejeté une demande de libération sous caution de l'ingénieur iranien et a approuvé son extradition vers les États-Unis pour faire face à des accusations de « tentative d'importation illégale de technologie américaine à des fins militaires » pour le compte d'une société iranienne.

Récemment, la Cour suprême de la France a confirmé son extradition, mais des négociations entre Téhéran et Paris ont abouti à sa libération.

Des juges américains ont accusé l’ingénieur iranien d’agir au nom d’une entreprise liée au Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI).

Les États-Unis ont rétabli une série de sanctions visant un éventail de secteurs iraniens après avoir unilatéralement quitté en mai 2018 l'accord nucléaire de 2015, officiellement connu sous le nom du Plan global d'action conjoint (PGAC), signé entre l'Iran et les grandes puissances mondiales.

En décembre 2019, le ministère iranien des Affaires étrangères a annoncé que le scientifique iranien, le Dr Massoud Soleimani, avait été libéré après un an d'emprisonnement aux États-Unis.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a déclaré samedi dans un tweet que le Dr Massoud Soleimani et Xiyue Wang, un citoyen américain d’origine chinoise qui avait été condamné à 10 ans de prison pour espionnage en Iran en 2017, avaient été libérés et qu’ils allaient rejoindre leurs familles respectives incessamment sous peu.

Le Dr Massoud Soleimani, professeur à l’université Tarbiat Modares de Téhéran était parti pour les États-Unis le 22 octobre 2018 pour des travaux de recherche.

En dépit du fait qu’« on lui avait accordé un visa, il a été arrêté à son arrivée à l’aéroport de Chicago pour une raison inconnue avant d’être envoyé en prison à Atlanta », avait écrit IRNA à cette époque qui avait alors titré son article : « Massoud Soleimani est l’otage du gouvernement américain ».

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV