TV

F-16 vendus mais non livrés, l'Irak veut son argent

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des avions F-16 de l'armée de l'air irakienne. ©US Air Force

Un représentant irakien affirmant que les bases américaines ne servaient qu’à espionner les pays voisins a demandé au gouvernement de les fermer.

Le représentant de la fraction Sadeqoun au Parlement irakien, Thamer Zabiyan, a appelé ce samedi 7 mars le gouvernement à prendre la décision de fermer les bases militaires américaines en Irak.

« Nous avons des informations selon lesquelles Washington espionne depuis ces bases les pays voisins », a assuré Thamer Zabiyan.

« Le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères doivent faire bloc à l’ingérence américaine. Depuis leurs bases militaires, les États-Unis surveillent les activités des pays voisins, ce qui est contraire au droit international», a-t-il ajouté.

« Les responsables politiques et militaires américains ont effectué des visites secrètes sur leurs bases en Irak en vue de s’informer de ce qui se passe chez nos voisins » ; a-t-il poursuivi.

Après l’assassinat du général Soleimani, commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) et d’Abou Mahdi al-Mohandes, commandant adjoint des Hachd al-Chaabi, le Parlement irakien a voté à la majorité le retrait des forces étrangères d'Irak. 

Selon une autre information, Abdelhadi al-Saadawi, parlementaire irakien, a diffusé ce samedi 7 mars des informations controversées sur les contrats militaires de son pays avec les Etats-Unis.

« On dépense sans compter pour armer l’Irak. Des contrats avaient été signés avec les Etats-Unis pour l’achat d’une vingtaine d’avions de combat F-16 mais jusqu’à présent seuls 3 appareils ont été livrés malgré le versement en 2012 de 40 milliards de dollars pour la totalité de ce contrat », a confié al-Saadawi.

Ce parlementaire irakien a demandé au gouvernement de résilier ce contrat et de remettre l’argent dans les caisses de l’Etat.

« Il est possible que l'argent soit restitué à l'Irak afin que le pays décide lui-même d'acheter des armes à un autre pays pour renforcer sa capacité militaire », a-t-il souligné.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV