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Zoom Afrique du 26 février 2020

Manifs anti-Macron: le Cameroun ne lâche pas prise

Regardez et téléchargez cette vidéo sur Urmedium.com

L’actualité en Afrique :

  • Sénégal : les exportations de biens évaluées à 1 985 milliards FCFA en 2019
  • Tanzanie : la part du secteur minier dans le PIB devrait atteindre 10 % d’ici les cinq prochaines années (gouvernement)
  • La promotion de la transformation du mil sera au centre de la 2e édition du festival international du mil prévu le 3 mars à Niamey

 

Les analyses de la rédaction :

Fin de l’alliance US-Éthiopie ?

Le ministère éthiopien de l’Eau, de l’Irrigation et de l’Énergie a annoncé mercredi dans un communiqué que le pays ne participerait pas aux négociations parrainées par les États-Unis sur le projet de barrage du Nil.

Dans les négociations qui devraient se tenir jeudi et vendredi à Washington entre l’Égypte, le Soudan et l’Éthiopie, les trois pays étaient censés discuter et signer un projet d’accord préparé par le département du Trésor des États-Unis sur le remplissage et l’exploitation du grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD).

Selon la déclaration du ministère éthiopien de l’eau, la délégation éthiopienne « n’a pas terminé sa consultation avec les parties prenantes concernées ».

Des sources ont déclaré à la chaîne saoudienne Al Arabiya que le retrait de l’Éthiopie s’explique par la crainte que la signature du projet d’accord puisse avoir un impact négatif sur la position du président éthiopien Abiy Ahmed lors des prochaines élections présidentielles.

L’Éthiopie assistera aux élections présidentielles et parlementaires en août prochain.

Les sources ont ajouté à Al-Arabiya que la délégation éthiopienne ne garantit pas que le projet d’accord soit accrédité par le parlement élu.

Il est visiblement loin des temps où Éthiopie se considérait comme un allié indéfectible des USA.

Les négociations stratégiques sur le barrage de renaissance qui devrait avoir lieur sous l’égide des usa viennent d’être boycotté par Éthiopie.

Non pas que le PM primé de Nobel, néolibéral et pro-occident soit en colère contre Washington.

La raison en est que les Éthiopiens n’aiment pas les USA. Visiblement, ils savent que la présence US dans ses pourparlers n’a rien pour rassurer leurs intérêts ni même ceux des autres parties à savoir les Soudanais et les Égyptiens.

Ce que l’Amérique cherche à travers cette fameuse pomme de discorde qu’est le Nil c’est plutôt s’assurer à elle ses propres intérêts. Et l’Éthiopie n’a aucun intérêt à trop satisfaire Washington. En avril 2019, la Chine a « annulé les intérêts sur les prêts éthiopiens » et a accepté d’investir 1,8 milliard de dollars afin d’améliorer notamment l’électricité sur la ligne entre l’Éthiopie et Djibouti, en marge du sommet « Initiative ceinture et route ».

Les chercheurs estiment que depuis 2000, l’Éthiopie a emprunté plus de 12 milliards de dollars US (9 milliards de livres sterling ou 6 300 milliards de francs CFA) à la Chine - dont 4 milliards de livres sterling pour un chemin de fer reliant Addis-Abeba à Djibouti.

Le soutien économique de la Chine est bien concret à l’Éthiopie, ce qui n’est pas le cas des États-Unis, aux Américains, l’Afrique devra toujours donner sans trop attendre qu’elle soit payée de retour.

Reste que l’absence de l’Éthiopie constitue un handicap pour le succès de ces négociations.

Manifs anti-Macron : le Cameroun ne lâche pas prise :

Troisième jour de manifestation anti-Macron au Cameroun.

S’agit-il d’un seconde Centrafrique qui en train de naître sous le nez de Paris ? Pierre Claver Nkodo, éditorialiste et directeur de la publication Horizons nouveaux, magazine international paraissant à Douala au Cameroun, s’exprime sur ce sujet et témoigne de la situation et du sentiment anti occupation qui règne au Cameroun.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV