Ankara qui agit dans le nord syrien en bras exécutant des USA et de l'OTAN, quitte à faire saigner sa propre armée, devra faire un premier rapport de sa catastrophique aventure idlibine le 5 mars, à la France, à l'Allemagne, lors d'un sommet auquel participera également la Russie. Tout porte à croire que l'emploi de MANPADs voire de T-300 n'ont pas été de grand recours et que le bilan des pertes turques ne cesse de s'alourdir et que les armements de l'OTAN ni son commandement au cours des opérations n'ont pas avancé le Sultan d'un iota dans ce qui paraît comme un grotesque tric : faire implanter l'OTAN dans le nord de la Syrie en échange d'une reconnaissance du projet néo ottoman, ce qui se réalisera jamais. Toujourts est -il que ce sommet est aussi un aveu d'impuissance, celui de l'OTAN dans la bataille qu'ils ont perdue jusqu'ici, à en juger la donne militaire et l'impuissance à empêcher l'effondrement systématique des lignes du front terroriste.
Quelques heures après l'ultimatum d'Erdogan contre la Russie, encoure un, les unités de l'armée syrienne et leurs alliés de la Résistance, activés sur M4, après avoir libéré M5, ont repris aux terroristes les villages de Cheikh Dams et Hantutin dans la banlieue sud d'Idlib poursuivant l’opération de ratissage dans les villages avoisinants. Les forces alliées ont ainsi infligé de lourds dégâts aux terroristes et libéré les villages de Cheikh Dams et Hantutin, à l'ouest de Maarat al-Numan, près de l’autoroute internationale Alep-Damas, M5, dans la banlieue sud d'Idlib, preuve que la Résistance a bien fait acculer au mur l'OTAN. Des véhicules blindés ont été détruits et une importante quantité de leurs armes et munitions a été saisie.
Nourris ces derniers jours en armes turques, les terroristes ont tenté de ne pas céder mais l'intensité des raids aériens et de l'action au sol ont eu raison de cette obstination à quoi s'ajoute la démoralisation totale qui s'abat sur le camp des mercenaires d'Ankara. Dimanche matin un convoi militaire turc est entré par le point de passage de Kafrlossen (à la frontière syro-turque) pour aller vers Jabal Al-Zawiya à Idlib, mais il a été lourdement bombardé par les chasseurs russes et syriens qui refusent de jouer encore le ridicule jeu turc. Le convoi se dirigeait vers la ville de Kafranbel, à Idlib, pour y ériger un nouveau poste d’observation, soit un nouveau QG pour les terroristes d'où les bombes qui ont envoyé en enfer les takfiristes. Mais ce n'est pas unique le bilan des mercenaires qui s'alourdit, l'armée turque commençant, elle aussi, à saigner à blanc. Selon Sputnik, plusieurs militaires turcs et les terroristes à leur solde ont été blessés dans les attaques à l’artillerie de l’armée syrienne contre le sud d’Idlib. « Les militaires turcs ont été contraints de se retirer vers le nord syrien », ont rapporté certaines sources d’information.
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Les chroniqueurs militaires relèvent la synergie des composantes pro-syriennes de cette bataille et la dispersions du camp d'en face. Alors que l'armée syrienne et ses alliés de la Résistance opèrent, suivant un modus operandi bien défini au sol, l'aviation les suit pas à pas, ce qui n'est pas le cas de la Turquie et de l'OTAN. La semaine dernière, certaines informations faisaient état de la participation du porte-avions français Charles de Gaulle à la bataille d'Idlib, information évidemment non confirmée mais qui vu les pertes du camps d'en face semble n'avoir pas changé grande chose. Un autre élément: la performance de la DCA syrienne.
Dans la nuit de dimanche à lundi, 24 février, le régime israélien a de nouveau pris pour cible de ses missiles le sud de la capitale avant de se heurter à la ferme riposte des batteries de missiles antimissiles syriennes dont les éléments fonctionnaient dans le même temps sur le front d'Idlib. Selon le site web russe Avia.pro, les attaques du système lance-roquettes multiple turc (LRMS) contre l'armée syrienne ont été puissamment repoussées par Pantsir-S, infligeant là aussi une autre déculottée à Ankara et à ses pseudo soutiens au sein de l'OTAN.
Russian warplanes targeted TSK convoy near Al-Bara, Syria pic.twitter.com/sxyP1iilmD
— Last Defender (@LastDef) February 23, 2020
« Contrairement aux allégations du commandement militaire turc concernant les frappes d’envergure du LRMS turc contre les zones de déploiement des forces syriennes dans les provinces d'Idlib et d'Alep, environ 80% des missiles lancés par la Turquie ont été interceptés par des systèmes de défense aérienne Pantsir-S, déployés en Syrie. Ni la Turquie ni les terroristes ne pourront porter atteinte à la DCA syrienne . »
« Notre DCA a intercepté et détruit des missiles turcs. Elle en a fait autant avec les missiles israéliens. L'ensemble du ciel syrien est sous contrôle. Les attaques d'Erdogan et ses pions terroristes ont été repoussés tout comme celles d'Israël. Toutes les zones stratégiques sont bien protégées de toute attaque terrestre et aérienne », note une source proche de l'armée syrienne qui conseille l'OTAN et les USA à prendre note de ses "défaites" et à en rester là dans son aventure.